Le deal à ne pas rater :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où acheter le coffret dresseur ...
Voir le deal

Partagez
 

 Communication Breakdown

Aller en bas 
Auteur & Message

Citoyen sous protection
Johnny Storm
Johnny Storm
Citoyen sous protection

Messages : 19
Crédits : @Blaze & @kidd

Communication Breakdown Empty
MessageSujet: Communication Breakdown Communication Breakdown EmptyDim 18 Fév 2024 - 21:38

COMMUNICATION
BREAKDOWN


« Johnny ? Johnny ? »

Avais-je une chance, même infime d’entendre la douce voix d’Helen crier mon nom depuis l’extérieur de la chambre ? Non, clairement pas et ce, pour plusieurs raisons. La première, c’était Bonnie Tyler. L’enceinte Bluetooth, évidemment connectée à mon téléphone, crachait à plein volume un excellent Holding out for a hero. Un guilty pleasure comme on dit, mais cette chanson faisait toujours son petit effet. Et puis merde, c’était quand même dans la BO de Footloose et ce film restait une pépite de l’industrie cinématographique. Moi ? J’étais encore à poil, nu comme un vers entrain de danser sur le rythme prenant et la voix brisée de Bonnie, tout en sirotant un reste de bière de la veille. Et voilà ce qui amenait la deuxième raison pour laquelle je n’entendais pas Helen s’époumoner parce, au-delà de ces quelques centilitres de mousse que j’ingurgitais, j’avais été beaucoup moins raisonnable la veille. Quoi qu’en dise mes agents, quoi que puisse dire Helen -mon assistante, on ne fêtait pas la sortie d’un nouveau film comme une banale promotion de quelques malheureux dollars.

« Johnny !
- Up where the mountains meet the heavens above. Out where the lightning splits the sea »

La bouteille de bière me servait à présent de micro improvisé. Fièrement campé sur mes deux jambes, la gauche -légèrement repliée, battait frénétiquement au rythme de la musique alors que mon bras libre dessinait un arc de cercle dans la pièce, parfaitement accordé au crescendo proposé par Bonnie. Mon regard s’arrêta un court instant sur la femme qui était allongée dans le lit. Grande, svelte, brune aux cheveux longs et avec un corps à rendre amoureux un prêtre. Une aventure d’un soir et, fronçant les sourcils, j’essayais de me souvenir si je l’avais rencontré dans le bar ou…On s’en fout non ? La pauvre tentait du mieux qu’elle le pouvait de couvrir ses oreilles, son visage entier même, à l’aide d’un oreiller afin d’étouffer la musique assourdissante. Personne en ne faisait taire Bonnie !

« JOH-NNY !!!
- Like a fire in my blood, like a fire in my blood, like a fire in my blood, LIKE A FIRE IN MY…. BLOOD, BLOOOOOOOD ! »

À présent -face à la gigantesque baie vitrée, mes bras étaient tous deux levés au ciel, jambes écartées et j’accompagnais la longue note proposée par les chœurs de Bonnie. Emporté par le rythme, la bière m’échappa des mains et la bouteille alla s’écraser contre un mur. Enfin, sur le tableau qui était contre le mur. Enfin, sur l’œuvre d’art à plusieurs milliers de dollars qui était fixée sur l’un des murs. Je m’arrêtais un court, très court instant pour suivre de mon regard le liquide qui coulait le long de la peinture et -dans un haussement d’épaules, je partais vers le lit après m’être élancé à l’aide de quelques pas de moonwalk. Je glissais donc sur le sol -non sans un certain style, effectuait plusieurs pas de danse plutôt smooth et venait m’asseoir (me laisser tomber en position assise) à côté de Rachel. Ou Diane. Sharon ?

« JOHNNY !!!
- T’as déjà vu Bullet Train ? Et bah y a une version japonaise de cette chanson dedans ! C’est dingue hein ?!
- Mmh…
- JOHNNY !!!
- Tu savais que Dean Pitchford -qui est auteur et compositeur, avait fait appel à sept co-auteurs et huit artistes différents avant de carrément tomber amoureux de Bonnie Tyler en l’entendant chanter It’s a heartache ?
- Mmh… »

La porte de la chambre s’ouvrit brutalement, bruyamment même. Helen entra en trombes, traversa la pièce pour s’emparer de mon téléphone portable, le déverrouilla et coupa aussitôt la musique. Cela fait, elle jeta l’objet sur le canapé, remis de l’ordre dans ses cheveux, tira un peu sur le col de sa chemise -même si ce-dernier ne voulait rien entendre et, pivota sur elle-même afin de me faire face. Elle arborait une expression on ne peut plus fermée, probablement énervée même à en juger par ses lèvres et sa mâchoire qui n’avaient de cesse de tressaillir. Et, aussi soudainement qu’elle avait ouvert cette porte, elle prit conscience que oui, j’étais nu.

« OH MON D…
- Tu peux m’appeler Johnny tu sais.
- Tu sais ce que c’est l’atteinte à la pudeur ?
- C’est toi qui es entrée, moi, j’étais déjà là.
- Qu…Johnny, l’avant-première fini dans vingt minutes et tu dois être sur place pour répondre aux questions des étudiants.
- Ca vaaaaa, on est large ! Le temps de prendre une douche et on décale dans vingt minutes quoi.
- Non ma…Ok. Ok. Fais-vite s’il te plait. »




Les Ailes de la Liberté. C’était le nom de ce fameux film que des étudiants en je-ne-sais-quoi avaient été voir au cinéma et en avant-première s’il vous plait. La chance. Alors que je descendais de la berline noire en chaussant mes lunettes de soleil -oui même en hiver, je me demandais comment est-ce qu’un film -plutôt sérieux pour le coup, dont l’histoire se passait pendant la guerre de Corée, pouvait intéresser des gamins d’une vingtaine d’années. C’était plutôt rare d’ailleurs que je prenne ce genre de rôle, puisqu’en général, j’étais plutôt coutumier des blockbusters. Mes agents m’avaient poussé en me convainquant que le côté justement sérieux et dramatique de ce film m’ouvrirait de nouvelles portes, que le fait de jouer un soldat qui, sur le front, prenait conscience de toute son humanité, de ses faiblesses et des erreurs et horreurs qu’il commettait, ça appelait des réalisateurs plus…plus raisonnable. Pourquoi pas.
J’entrais donc dans le cinéma en calquant absolument tous les pas d’Helen qui n’arrêtait pas de parler. Même dans la voiture, elle n’avait pas arrêté. J’avais d’ailleurs eu droit à un joli petit laïus sur le fait d’avoir renversé de la bière sur ce tableau dont elle m’avait cité le peintre, mais je n’avais pas retenu son nom. J’avais même voulu m’arrêter en sortant de la voiture pour signer quelques autographes, prendre des photos avec les fans qui avaient fait le déplacement et qui attendaient impatiemment ma venue dans le froid, mais Helen avait refusé. Pas le temps soi-disant.

Après deux dernières minutes passées à me briefer sur l’arrière scène, Helen jugea qu’il était temps de me lâcher et que j’en savais suffisamment sur ce qu’il fallait dire et ne pas dire. Je ne comptais plus le nombre de fois où j’avais levé les yeux au ciel, où j’avais regardé les notifications sur mon téléphone -qu’elle m’avait arraché des mains d’ailleurs, ou que j’avais cherché un moyen d’échapper à ses longs discours…boring au possible. Helen me rattrapa néanmoins une dernière fois pour ajuster ma veste, ma chemise, retoucher rapidement les mèches rebelles de mes cheveux et me donna le feu vert avec une tape amicale sur l’épaule.
J’entrais donc sur la scène juste devant le grand écran, après avoir gravi quatre petites marches en trottinant et avançais jusqu’au centre sous les applaudissements de la salle entière. Je serrais brièvement la main du type qui tenait le micro et qui venait d’annoncer ma venue. Ça, c’était le genre de moment que j’appréciais et cela pouvait facilement sur mon visage. Je rayonnais, je souriais à pleine dents et il n’y avait aucun jeu là-dedans. Je passais derrière l’unique chaise qui se trouvait sur scène, la retournais pour que le dossier soit face à la salle et m’asseyais dessus, croisant les bras sur le dossier après avoir longuement salué les étudiants.

Et mon sourire disparut, centimètre par centimètre. La lueur d’amusement, de bonheur face à cet accueil dans mon regard s’éteignit lentement alors que mes yeux avaient été irrémédiablement attirés par une seule et unique personne dans cette assemblée. Un frisson désagréable parcouru mon échine alors que ma mâchoire se serrait. Je tournais rapidement la tête en direction d’Helen -dans l’ombre comme toujours, afin de l’interroger du regard, de lui faire comprendre ma question silencieuse à savoir : est-ce qu’elle savait qu’il était là ? Helen secoua nerveusement la tête en haussant les épaules, me faisant de grands signes pour que je me concentre sur les étudiants.

« C’est une blague putain… »

J’avais murmuré cela en me retournant, croisant donc le regard de cet enfoiré de Richards. Le type à côté de moi commençait donc une sorte de speech sur le film, sur les valeurs véhiculées par le héros -moi et, annonçait que toute personne qui le souhaitait, pendant les trente minutes qui suivaient, pourrait poser une question à Johnny Storm. Sur le dossier de la chaise, mes poings se serrèrent alors qu’il me fixait et je ne lâchais pas le regard de ce…de ce…Les mots, les qualificatifs qui me venaient en tête étaient beaucoup trop vulgaires, trop violents. Et puis, j’avais un duel de regard à gagner.  
Communication breakdown, it's always the same. Havin' a nervous breakdown, drive me insane, ow, suck
Pando


cuz i'm a hustler
I ain't afraid of the pressure when it comes on stronger, 'cause I'm always pushing through you, always going harder, when everyone is through, i’ll be here longer. ▬ yeah i'm a hustler
Revenir en haut Aller en bas

Citoyen sous protection
Reed Richards
Reed Richards
Citoyen sous protection

Messages : 74

Communication Breakdown Empty
MessageSujet: Re: Communication Breakdown Communication Breakdown EmptyDim 25 Fév 2024 - 22:31

Communication breakdown

Je me vois enfant. En train de contempler les étoiles dans le silence. Je jette un œil sur le télescope que mon père et ma mère m'ont offert pour mon anniversaire. Je sais que je peux rester ici autant que je veux. Dans ma chambre et que je n'ai pas besoin de parler à qui que ce soit et à angoisser dans quoi que ce soit. Les étoiles sont brillantes et mon regard s'illumine au fur et à mesure que je les regarde. Je souris satisfait. Depuis combien de temps, je n'ai pas souris déjà ? Je ne sais pas… Je n'ai pas tellement besoin de m'en soucier. Monsieuur Richards… C'est comme cela que je m'appelle, un chuchotement me le rappelle. Cependant, je suis bien là où je suis. Je n'ai même pas à penser à mon nom de famille. Je dois juste continuer à observer les étoiles dans mon télescope. Monsieur Richards… Les étoiles me parlent ? Elles me murmurent des choses ? C'est très étrange. Monsieur Richards… Elles semblent avoir la voix de Sue.

« Monsieur Richards ! Réveillez-vous ! » Affirme une étudiante en me secouant au niveau de l'épaule pour me réveiller. « Ne me dites pas que vous avez dormi pendant tout le film, si ? »

« Je me reposais simplement les yeux… »

« Ahah, comment j'vous crois pas ! » Affirme un autre étudiant. « Alors, allez-y ! Dites-moi ce qui se passe à la fin ! »

« Ils meurent tous… C’est la guerre après tout. »

« N'importe quoi ! » Et un autre élève. À croire qu'ils se sont tous donné le mot. « Je n'y crois pas, ne me dites jamais plus de dormir en cours, hein. »

« Et si vous vous occupiez de vos affaires ? »

Je me souviens maintenant. Je ne suis pas dans ma chambre, mais dans un cinéma. J'ai accompagné un groupe d'étudiants en sortie pour voir le film qui s'appelle… Heu… Ouais. Je l'ai sur le bout de la langue. Les ailes de… Je ne sais plus. Un long-métrage qui se passe pendant la guerre de Corée. De toute façon, j'estime qu'il n'y a pas besoin de regarder un film qui se base sur des faits historiques. Il y a juste à aller sur Wikipédia pour se renseigner. Paraît qu'il y a une superstar dans ce film. Un grand acteur qui joue normalement dans des blockbusters. Aucune idée. Ce n'est pas moi qui ai choisi la sortie pour les étudiants et j'avoue ne pas m'être renseigné sur le sujet. De toute façon, il ne va pas tarder à faire son entrée. Les gamins n'auront simplement qu'à poser quelques questions et après, on rentrera à Columbia. Certains chuchotent qu'il serait en retard et ça me convient parfaitement. Plus il aura de retard, moins j'aurais de travail à faire. Tiens, le voilà qui arri…

« Et maintenant je vous demande désormais d’accueillir, l’acteur qui joue le rôle principal… J’ai nommé… Johnny Storm ! Un micro vous sera prêté et vous n’avez qu’à lever la main pour poser votre question. »

« Je suis en train de rêver là… »

« Bah non, vous venez de vous réveiller ! »

« Monsieur Dunn ? »

« Oui professeur ? »

« Fermez-là. »

D'ordinaire, je ne suis pas d'humeur à plaisanter, mais alors là, c'est encore pire. Qu'est-ce qu'il vient faire ici ? Il est redevenu acteur de cinéma ? Ce n'est pas croyable. Qu'est-ce qu'il fout à New York ?! Si j'avais su qu'il aurait joué le premier rôle dans le film de cette sortie, je me serais désisté. Ça me gonfle cette histoire… Bon, au pire, ce n'est pas grave. J'ai juste à me faire tout petit le temps que les questions affluent envers ce crétin et je me tire après sans même qu'il s'aperçoive de ma présence. Faites qu'il ne me remarque pas… Faites qu'il ne me remarque pas… Et meeerde. Il m'a remarqué. Sa mâchoire est serrée et son regard est aussi étouffant qu'une fumée d'incendie. Il veut faire un combat de regard avec moi ou j'hallucine ? Je détourne simplement le regard et je m'abaisse dans mon siège histoire de me faire le plus petit possible. Je voudrais prendre une pelle et aller m'enterrer quelque part histoire de ne pas me retrouver dans une telle situation de gêne.

« Moi, j'ai une question ! » Une étudiante, deux rangés en dessous de moi vient prendre le micro « Tout d'abord, je vous ai adoré dans ce film et si je peux me permettre, vous êtes trop beau ! Hm hm pardon… Ma question, c'est : ça vous a pris du temps pour vous approprier le personnage ? »

J'espère sincèrement que la foire aux questions ne va pas durer ad vitam aeternam. Plus vite tout ce cirque se termine et plus vite, je rentre. Le fait d'être juste dans la même pièce que lui me donne des vertiges. Non mais… Regardez-le, toujours à frimer celui-là.
Codage par Libella sur Graphiorum



Revenir en haut Aller en bas

Citoyen sous protection
Johnny Storm
Johnny Storm
Citoyen sous protection

Messages : 19
Crédits : @Blaze & @kidd

Communication Breakdown Empty
MessageSujet: Re: Communication Breakdown Communication Breakdown EmptyMer 28 Fév 2024 - 20:20

COMMUNICATION
BREAKDOWN


C’était mon domaine, l’endroit où je me sentais le plus à l’aise depuis…depuis que certaines choses s’étaient passées. Enfin, j’avais toujours aimé ça. Les lumières, l’ambiance, les projecteurs braqués sur moi, la foule, le bruit et surtout, être le centre de l’attention. Depuis que j’étais gosse, c’était mon truc. Me faire remarquer, composer et innover dans la connerie pour que tous les regards se portent sur moi parce que sans ça, je n’étais rien. Je ne le pensais évidemment pas, je savais ce que je valais mais c’était une phrase qu’un jour Susan avait prononcée. Je l’avais mal pris, très mal pris même et c’était son objectif, créé une sorte d’électrochoc pour que j’arrête de jouer au con, pour que je grandisse et que j’agisse comme quelqu’un de mon âge, avait-elle dit. Peine perdue. Je n’en avais pas conscience mais ma sœur avait raison, quelque chose ne tournait pas rond chez moi et tout ce que je faisais était une manière de me protéger pour ne pas revivre ce qui, un jour, m’avait brisé.
Alors oui, maintenant que j’entendais mon nom être cité, maintenant que je grimpais sur cette scène et que je me sentais comme un requin dans un aquarium, j’étais au pic de ma forme. Ça se voyait. Je souriais sans pouvoir m’arrêter, je saluais toute cette petite foule d’étudiants qui devaient certainement rêver de pouvoir être moi. Je haussais les sourcils, adressais des clins d’œil complices à des gamines qui semblaient au bout de leur vie et finalement, je prenais place sur cette chaise…à ma manière évidemment.

Et c’était à ce moment là que les choses s’étaient gâtées. Parce qu’il était là, parce que je pouvais voir sa putain de tête de cocker à seulement quelques mètres de moi et ça me rendait dingue…dans le sens où j’avais subitement envie de me lever, pas pour partir mais bien pour lui foutre mon poing dans la gueule. Reed Richards, le plus grand planqué que cette Terre n’ait jamais porté était en face de moi et son regard était planté de le mien. Les probabilités pour qu’un tel truc arrive étaient pourtant bien faibles et quand bien même, voilà que nous étions réunis dans la même pièce. Mes poings s’étaient serrés, ma mâchoire s’était crispée et l’espace de quelques secondes, le sourire radieux qui barrait mon visage avait fané.
Depuis combien de temps est-ce que je ne l’avais pas vu ? Environ deux ans. Mon souvenir de ce dernier échange était gravé dans mon esprit et ce n’était pas parce que je regrettais mes agissements. Non, loin de moi cette idée. Le seul regret que je nourrissais, c’était d’avoir été retenu et qu’on m’ait empêché de le cramer…et de le frapper, encore et encore. Ma haine, ma colère envers lui n’était jamais vraiment redescendu. Il y avait un sentiment d’inachevé et là, sorti de nulle part, une occasion en or massif se présentait.

Toujours aussi faible, toujours aussi fuyant, je le voyais entrain de s’enfoncer dans son fauteuil comme s’il avait souhaité disparaitre, être ailleurs. Putain, il n’avait pas changé. Si à une époque, j’avais pu prendre sur moi et comprendre ce que Susan lui trouvait, là et depuis plusieurs années, ce n’était plus le cas. Et voilà qu’il baissait les yeux -comme prévu et, qu’il détournait le regard alors qu’une gamine quelques rangs plus bas prenait le micro qu’on lui tendait.

« Moi, j’ai une question ! »

J’eu bien du mal à quitter Richards du regard, alors que le sourire rayonnant que j’affichais quelques instants plus tôt avait été doucement remplacé par un cousin carnassier, qui reflétait pleinement ce sentiment victorieux que j’éprouvais après avoir gagné ce duel de regard.

« Tout d'abord, je vous ai adoré dans ce film et si je peux me permettre, vous êtes trop beau ! Hm hm pardon… Ma question, c'est : ça vous a pris du temps pour vous approprier le personnage ?
- Merci…est-ce que…est-ce qu’on peut sortir le clodo juste derrière ?
- Euh…C’est Monsieur Richards, c’est notre professeur de…
- Monsieur Richards ? Ahah ! Exceptionnel. C’était quoi ta question déjà ?
- Je…je voulais savoir si ça vous a pris beaucoup de temps pour vous approprier le personnage ?
- Ah, oui. Je vais être franc, ok ? Vous avez tous vu mes films et là, clairement, c’était pas mon domaine. Mais changer, c’est cool. On m’a proposé, j’ai dit oui parce que, spoiler alert, dans la vie, faut pas avoir peur de se bouger le cul et de prendre des risques. Ce rôle, c’était un risque et j’m’en suis pas si mal sorti non ? Le type que je joue, Léo Major, il a vraiment existé et je l’ai rencontré. C’est ce qui m’a permis de rentrer dans le rôle, discuter avec lui, échanger sur ce qu’il a fait là-bas et wow, ce mec en avait une paire énorme ! »

Ouais, Léo Major était un putain de héros, pas comme tout le monde dans cette salle. Alors que les questions s’enchainaient et que je me prêtais volontiers au jeu, mon regard n’avait de cesse de revenir régulièrement sur Reed. Pour le fixer, le sonder et aussi sentir à quel point il était mal à l’aise d’être de nouveau en face de moi. J’avais tellement envie de bondir de cette foutue chaise et d’aller écraser mon poing sur sa gueule de chewing-gum…Trop de monde, trop de témoins et une grosse possibilité d’être excessivement mal vu derrière. Et puis il y avait Helen et c’était sûr que si j’agissais de la sorte, elle allait encore me passer un savon et me tenir le plus beau de ses laïus quant à ma manière de me comporter.
Un peu plus de trente minutes à jouer aux questions-réponses. Un peu plus de trente minutes à devoir supporter ce visage accablé, cet air de chien battu et ce regard fuyant. À chaque fois que je le fixais, je me revoyais dans cette pièce avec lui alors qu’il baissait les bras, qu’il me soutenait qu’il n’y avait plus rien à faire et qu’en gros, tout était perdu. Je lui en voulais toujours et en toute honnêteté, je ne savais pas s’il existait quelque chose qui puisse réparer cette relation, même à minima. Le micro était à présent entre les mains d’un jeune homme, pour cette fameuse dernière question.

« Euh…j’ai une question, mais c’est pas trop sur le film.
- Cool. Vas-y mais fais vite, mon assistante est à deux doigts de venir m’arracher de là.
- Ok. Hum. Ça concerne le…hum…les Quatre Fantastiques…parce que, parce que vous faites des films et tout et Monsieur Richards fait son…enfin, c’est notre prof’ quoi mais…mais avec tout ce qu’il se passe, je voulais savoir si…si vous comptiez vous reformer ? Parce que même vous…on ne vous plus en tant que…enfin…en feu quoi. »

Prêt à partir malgré cette dernière question, je m’étais déjà levé de ma chaise et était entrain de remettre ma veste en place alors que le gosse finissait son interminable phrase. Soyons honnête, j’avais envie d’éclater de rire, mais on parle plutôt d’un rire jaune. Un truc qui reste coincé au fond de la gorge et qu’on n’arrive pas à expulser. Cependant, un fin sourire en coin apparu sur mes lèvres alors que je faisais signe à Helen qu’elle allait devoir attendre deux minutes de plus…ce à quoi elle me répondit par un profond soupire en levant les yeux et les bras au ciel. Je me retournais finalement en direction de l’assemblée, étendais mon bras comme pour effectuer une sorte de révérence et, paume ouverte, montrait Reed.

« Très bonne question. Vous l’avez déjà posée à Monsieur Richards ? Non ? Dingue. Aller, j’suis sûr que vous êtes tous comme moi et que vous voulez entendre sa réponse. Hey, aller Monsieur Richards ! Aller, on veut savoir ! Mon-sieur Richards ! Mon-sieur Richards ! »

Lançais-je en scandant son nom, tapant dans mes mains en le fixant durement alors que ses élèves reprenaient mon slogan. Fier de moi, je reprenais lentement place sur la chaise et, sans me départir de mon sourire, je posais mes coudes sur le dossier et posais ma tête entre mes paumes, avide de connaitre sa réponse.
Lançais-je en scandant son nom, tapant dans mes mains en le fixant durement alors que ses élèves reprenaient mon slogan. Fier de moi, je reprenais lentement place sur la chaise et, sans me départir de mon sourire, je posais mes coudes sur le dossier et posais ma tête entre mes paumes, avide de connaitre sa réponse.  
Mais bien vite, le silence regagna la salle. Alors que quelques secondes auparavant, les étudiants scandaient avec moi le nom de leur professeur, tous s’étaient soudainement tus. Interloqué, je quittais Richards des yeux pour embrasser la salle du regard, pour comprendre ce calme aussi étrange qu’inattendu. Une grande majorité le fixait, les sourcils relevés, les yeux écarquillés, beaucoup de visages étaient déformés dans des expressions d’incompréhension la plus totale. Et ce fut à ce moment que ma bouche s’entrouvrit dans un oh silencieux. Je laissais même échapper un petit rire laconique pendant que d’un geste de la main, je chassais Helen qui avait quelques pas sur la scène et tentait vainement de m’appeler.

« C’est donc vraiment Monsieur Richards, hein…Wow…c’était à deux doigts de me la couper, aussi incroyable que ça puisse paraitre, à deux putains de doigts… »

Bien qu’assis depuis peu de temps, je poussais sur mes coudes pour me relever, écartais la chaise d’un habile mouvement de pied et m’approchais du bord de la scène, mes bras tendus devant moi en direction de monsieur Richards.

« Spoiler alert les amis ! Voici Reed Richards, dit, Mister Fantastic. Ce type est tout sauf un prof’ de je sais pas quoi, c’est une putain d’imposture et il va se faire un plaisir de vous expliquer pourquoi les Quatre Fantastiques n’existent plus ! Hein Reed ? Tu vas leur expliquer ?! »
Communication breakdown, it's always the same. Havin' a nervous breakdown, drive me insane, ow, suck
Pando


cuz i'm a hustler
I ain't afraid of the pressure when it comes on stronger, 'cause I'm always pushing through you, always going harder, when everyone is through, i’ll be here longer. ▬ yeah i'm a hustler
Revenir en haut Aller en bas

Citoyen sous protection
Reed Richards
Reed Richards
Citoyen sous protection

Messages : 74

Communication Breakdown Empty
MessageSujet: Re: Communication Breakdown Communication Breakdown EmptyDim 10 Mar 2024 - 12:25

Communication breakdown

La question de l'étudiante est posée et comme à son habitude Johnny en profite pour me glisser un tacle assassin. L'enfoiré… Je suis là en tant que professeur d'une prestigieuse université et je ne peux pas me permettre de me faire décrédibiliser de cette manière. Clara, parce que c'est son nom, annonce que je suis son professeur et non un sans-abri et il éclate de rire. Il faut qu'il se tienne… Cela vaut autant pour lui que pour moi. Le problème, c'est qu'il en fait toujours des siennes et il ne respecte jamais les limites qui lui sont posées naturellement. Il continue son speech habituel en disant qu'il avait rencontré le soldat qui était dans le film pour s'approprier le rôle et bla, bla, bla… Allez, je dois encore tenir un peu. L'ignorance est le plus grand des mépris et une fois toutes les questions terminées, je serais enfin libéré de sa présence nauséabonde. Malheureusement, sa pique vient de faire réagir un élève à côté de moi et qui me demande :

« Vous connaissez Johnny Storm ? »

« Non… Jamais-vu de ma vie. »

« Mais c’est bizarre… On dirait qu’il vous connaît. »

« Je le saurais si j’avais vu un jour un acteur habitué à jouer dans des navets. »

Dame Chance n'est décidément pas au rendez-vous avec moi. Parce que moi qui souhaitais simplement me faire oublier, un autre élève décide de lui poser la question, non sur le film, mais sur les quatre fantastiques. L'évocation de ce nom fait que je manque presque un battement de cœur. Non… Cela va le relancer sur le sujet et ça n'a pas loupé ! Le crétin universel renchérit sur le fait de me poser directement cette question et engraine ensuite la foule à scander mon nom. Les élèves se prêtent au jeu et puis, se rendent compte de la bombe qui vient d'être lancée après-coup. Oui. Je n'ai parlé à personne de mon passé de super-héros et j'aurais voulu que cela reste tel quel. J'vais m'le faire… Là tout de suite, j'ai juste envie de le cryogéniser pour éteindre à jamais la flamme de sa bêtise. Comment ose-t-il ?! Il aurait été bien plus aisé pour lui de simplement m'ignorer pour qu'on soit débarrassé l'un de l'autre. Mais non, au lieu de cela, monsieur veut se la jouer showman.

« Attendez ? Mais vous faisiez partie des quatre fantastiques ?! » Une question à laquelle je n'ai aucune envie de donner de réponse. « Woh ! Trop cool ! Moi qui pensais que vous n'étiez qu'un professeur ennuyeux. »

« Ce commentaire sera retenu sur votre bulletin, monsieur Dunn… »

« Ouais, regardez ! » Un autre étudiant agite son téléphone en montrant une photo de moi en costume à ses camarades. « Monsieur Fantastic ! Rien que ça ! Si je peux me permettre monsieur, c'est un peu naze comme nom de code… »

« Comme votre niveau en mathématiques. Comme quoi… Tout se régule. »

L'autre feu follet a très bien compris que cette situation est à des années-lumière de me convenir et il en profite pour jouer à nouveau son petit rôle à la perfection. Je ne serais à ses yeux, qu'une imposture. Il tient désormais à ce que je m'explique de pourquoi le groupe de héros basé à Los-Angeles a implosé. J'avais profité du déménagement à New York et à la méconnaissance des habitants de la grande pomme sur les quatre fantastiques pour me refaire une nouvelle vie. Nouvelle vie qu'il vient de faire exploser en quelques secondes. L'annonceur vient de voir le bon filon et s'approche vers moi pour me tendre le micro et aussi m'inviter au-devant de la scène pour m'expliquer. Je n'ai pas vraiment le choix. Mon objectif est de désormais faire bonne figure et de limiter la casse. Je me lève alors afin de me présenter sur scène. Je viens m'approcher ensuite de Johnny tout en lui lançant un regard noir. Sentant la tension palpable, l'annonceur vient mettre son bras entre nous pour faire barrière et éviter ainsi le démarrage d'une potentielle hostilité.

« Putain qu'est-ce que tu fous, Johnny ? Tu vas me faire le plaisir de m'arrêter ce cirque immédiatement. » Je recule… Le confrontant toujours du regard. Je me tourne ensuite vers l'assembler en approchant le micro de ma bouche. « Heu… Et bien… » J'ai très peu de temps pour trouver mes mots, je dois faire vite. « Je n'ai pas de commentaire à faire sur ce sujet. C'est comme ça. Les collaborations se font et se défont, merci de le comprendre. »

J’aurais aimé jeter le micro par terre et m’en aller. Cependant, je ne peux pas me permettre de ne rien faire et de prendre le risque qu’il salisse mon nom devant mes étudiants. Bordel, il faut qu’il arrête ça… Maintenant !
Codage par Libella sur Graphiorum



Revenir en haut Aller en bas

Citoyen sous protection
Johnny Storm
Johnny Storm
Citoyen sous protection

Messages : 19
Crédits : @Blaze & @kidd

Communication Breakdown Empty
MessageSujet: Re: Communication Breakdown Communication Breakdown EmptyMer 13 Mar 2024 - 20:30

COMMUNICATION
BREAKDOWN


La bombe était lancée et je jubilais. J’étais à la limite d’un état second, si je n’avais pas été capable de me tenir, j’aurais sauté de joie. J’aurais même sautillé sur cette scène, effectué quelques petits pas de danse bien sentis, juste pour libérer cette sensation étrange qui m’envahissait. J’exultais d’avoir balancé ce dossier, d’avoir révélé à toute cette petite assemblée qui était réellement Monsieur Richards. Et ce n’était pas tout, parce que j’étais là, parce que Johnny Storm était sur cette scène, les choses allaient prendre de l’ampleur, l’information allait obligatoirement sortir d’ici, grossir et parcourir très certainement la ville toute entière. Est-ce que j’étais fier de moi ? Putain ouais.
Je le voyais après discuter avec certains de ses élèves, avec tous ces visages surpris tournés vers lui et putain, ça me faisait du bien. Si j’étais réjoui de l’avoir foutu dans cette merde, l’expression que j’affichais ne reflétait désormais plus mon état. Mon sourire jusqu’ici amusé et provocateur s’était transformé en un étirement de mes lèvres beaucoup plus malsaine, beaucoup plus carnassière. Je ne pouvais pas m’empêcher de le fixer alors qu’il essayait vainement de s’en sortir avec les étudiants et mon regard était noir, bourré d’une haine certaine envers Reed.

Putain, il me rappelait mon père. C’était le même genre de type, j’en étais sûr. Depuis la première seconde où j’avais croisé Reed, depuis notre toute première rencontre j’avais eu cette idée en tête. C’était un vulgaire copier-coller de ce qu’avait été mon père. Une copie répugnante de cet homme que je haïssais de tout mon être. Il avait été incapable de nous élever, incapable d’assumer cette putain de réalité où maman était morte et il avait sombré dans les pires vices possibles. Bordel que je le haïssais. Et aujourd’hui, j’avais la confirmation que Reed était exactement le même genre d’homme. Il jouait avec le temps, avec les mots et essayait de se dépêtrer d’une situation que j’avais provoqué, en reculant, en esquivant les faits.
Quelque part, j’aurais peut-être voulu que Reed assume. J’aurais voulu qu’il s’excuse pour ce qu’il n’avait pas fait, pour ce qu’il avait refusé de faire lorsque Sue et Ben n’étaient plus là. Je lui en voulais, je crevais d’envie de bondir de cette scène répugnante pour lui foutre mon poing dans la gueule, pour terminer ce que ces agents du SHIELD m’avaient empêché de faire il y a deux ans. Je voulais le terminer, lui rentrer dedans comme jamais et lui faire comprendre que ses décisions de connard égocentrique sans couilles m’avaient fait souffrir.

« Aller vas-y, crache le morceau Reed. »

Susurrais-je entre mes dents serrées alors que l’annonceur s’était approché de lui pour le tendre le micro et qu’à présent, Richards montait sur scène pour se présenter sans réellement assumer. Je suis Mister Fantastic et j’ai fait de la merde, était tout ce que je rêvais d’entendre. J’ai fait foiré tout un programme, j’ai refusé d’aller sauver ma femme et mon meilleur ami, j’ai laissé mon beau-frère dans la peine et la douleur alors que j’aurais dû l’aider, était ce que j’avais besoin d’entendre. Je suis désolé Johnny, aurait été encore mieux et aurait peut-être permis de faire redescendre cette dangereuse pression qui me rendait tremblants.
Mais rien de tout cela, juste quelques mots balancés çà et là dans l’espoir de noyer le poisson, de faire oublier à toute cette assemblée qui il était vraiment. J’étais entrain de bouillir et il s’approchait de moi, pour s’arrêter à quelques centimètres de mon visage alors que l’autre type venait insérer son bras entre nous. Comme si cela avait suffi à empêcher quoi que ce soit. Je soutenais son regard de chien battu alors qu’il tentait certainement de m’impressionner, de me forcer à m’avouer vaincu. Putain, jamais de la vie.

« Putain, qu’est-ce que tu fous, Johnny ? Tu vas me faire le plaisir de m’arrêter ce cirque immédiatement.
- Sinon quoi ? Tu vas t’enfuir en courant, aller te planquer dans ta cave et vider une ou deux bouteilles de William Peel ? »

Premier échange avec Reed depuis…depuis bien longtemps et la tension était palpable, un rien pouvait faire basculer ce qui s’apparentait de loin à une discussion. Les mots avaient claqués hors de ma bouche, je les avais craché sans le quitter des yeux.

« Tu pues la liche Richards…T’es une putain d’épave dégueulasse. »

Il s’écarta et pendant quelques secondes, alors qu’il semblait chercher ses mots pour s’adresser de nouveau aux étudiants, j’eus envie de combler cette distance et de lui rentrer dedans. Le bras de l’annonceur s’écrasa contre mon torse et je lui jetais un regard noir, remplis de haine et de cette violence que j’avais besoin de faire sortir. Si je ne faisais pas le moindre effort pour me contrôler, pour masquer cette haine que j’éprouvais à la regarder, tout cela était nourri par le fait que lui aussi, ne faisait aucun effort. Il se tenait sur cette scène comme n’importe qui, agissait comme si de rien n’était et cela me rendait fou. J’allais dégoupiller, c’était sûr et certain, ce n’était qu’une question de temps.
Reed venait de finir de s’adresser à l’assemblée, je dégageais le bras de l’annonceur et le poussais d’un coup d’épaule pour arracher le micro des mains Richards. Et ce n’était pas fini. Contre toute attente, je passais mon bras autour des épaules de Reed et venais appuyer ma main dessus, serrant la droite de toutes mes forces en affichant un sourire digne d’une prestation d’acting.

« Comme les familles ! Elles se font et se défont, peu importe si on laisse des gens qu’on aime au bord de la route, l’important c’est d’être le plus égoïste possible, hein Reed ? »

Je m’efforçais de serrer son épaule encore plus fort, de l’attirer contre mon flanc et de, là aussi, serrer autant que je le pouvais. Pour qu’il ait mal, pour qu’il se sente mal à l’aise. J’adressais un signe de tête à Helen, devenue blanche comme une feuille parce qu’elle savait tout de notre histoire commune, afin que cette-dernière rejoigne la scène.

« Tous vos applaudissements pour Helen, c’est mon assistante, c’est la meilleure et elle va vous raccompagner. Quoi ? Oui je sais qu’elle fait non de la tête, mais c’est sa manière d’accepter…et elle vous filera des goodies ! Monsieur Fantastic-Richards et moi avons plein de choses à nous dire. Mmh, oui ? La demoiselle à droite ? Vous avez cours après avec…lui ? Il vous donne votre journée. Hein Reed ? Tu vas quand même pas les obliger à te supporter deux heures de plus ?! »

Avait-il le choix ? Pas vraiment. Maintenant qu’il était là, maintenant que j’avais cette opportunité, je voulais le confronter et le forcer à cracher le morceau. Si je devais en venir aux mains pour qu’il parle, je le ferais. J’adressais mon plus beau sourire à Helen en lui faisant un clin d’œil, une manière pour moi de la remercier tout en sachant que lorsque nous nous reverrions, elle me ferait la morale. Alors, pendant que les étudiants se levaient, quittaient tranquillement la salle en discutant entre eux avec un seul et unique sujet à la bouche, je relâchais enfin la pression que j’exerçais sur Reed.
Je jetais le micro à ses pieds dans un geste de provocation pure et me détournais, balançant ma tête de droite à gauche afin de faire craquer mes cervicales. Je passais alors une langue rageuse sur mes dents, attendant que les derniers élèves quittent la pièce pour que nous soyons seuls. Cela fait, je me retournais enfin vers lui pour affronter une fois de plus son regard de chien battu.

« Ça fait deux ans Reed, deux ans et tu te planques ici comme la dernière des merdes. T’arrives encore à te regarder dans un miroir ? À voir le reflet pourri du putain d’échec que t’es ?! J’ai pas oublié Reed, putain non. J’ai pas oublié comment tu m’as lâché alors qu’il n’y avait plus que nous deux. NOUS DEUX REED !!! »

Le hurlement de ma voix retentit dans la salle, y résonna alors que je le menaçais d’un index dangereusement pointé dans sa direction. Je fulminais et ce n’était que le début.

« PUTAIN MAIS REGARDE-TOI !! Putain…t’as tout perdu, tout. Et t’es là à jouer à monsieur tout le monde comme si…comme s’il te manquait rien. Donnes-moi une raison, donnes-moi une putain de bonne raison de ne pas finir ce que j’ai commencé y a deux ans…parce que bordel, je crèves d’envie de démonter la gueule… »
Communication breakdown, it's always the same. Havin' a nervous breakdown, drive me insane, ow, suck
Pando


cuz i'm a hustler
I ain't afraid of the pressure when it comes on stronger, 'cause I'm always pushing through you, always going harder, when everyone is through, i’ll be here longer. ▬ yeah i'm a hustler
Revenir en haut Aller en bas

Citoyen sous protection
Reed Richards
Reed Richards
Citoyen sous protection

Messages : 74

Communication Breakdown Empty
MessageSujet: Re: Communication Breakdown Communication Breakdown EmptyMar 19 Mar 2024 - 23:14

Communication breakdown

Il n'a pas pris compte de ma consigne d'arrêter tout ce cirque. Pourquoi cela changerait, après tout ? Il a toujours été du genre à envenimer la situation lorsqu'il le pouvait. Johnny continue d'ailleurs de m'insulter, m'affirmant que je puais l'alcool. Il veut me pousser à la faute, la question est : jusqu'à quel point il va le faire ? Je tente de débloquer la situation, de limiter la casse et de rapidement repartir pour faire sortir mes élèves et moi. Cependant, il me retient. Mon visage s'assombrit de plus en plus et je sentais bien la pression qu'il exerçait sur mes épaules. Toujours plus avec lui… Il n'y aurait que sa grande sœur qui pourrait le calmer et elle n'est pas là. La suite de ses propos me fait tout simplement halluciner. Il demande à sa manager de raccompagner mes étudiants. Est-ce qu'il est tombé sur la tête ? C'est tout bonnement inenvisageable ! Je tente encore et toujours de lui faire garder la raison, mais c'est compliqué.

« Tu n'y penses pas, j'espère ? Il en est hors de que… »

« Mmh, oui ? La demoiselle à droite ? Vous avez cours après avec…lui ? Il vous donne votre journée. Hein Reed ? Tu vas quand même pas les obliger à te supporter deux heures de plus ?! »

Il ne m'écoute pas. Il est dans son monde. Je n'ai vraiment pas le goût à le confronter. Ni maintenant, ni jamais. Le pire dans toute cette histoire, c'est son esclave d'assistante qui s'exécute et qui part en direction des élèves. Je lui attrape la main pour glisser quelques mots à cette dénommée Helen « Il y a un bus pour la sortie étudiante dans le parking. Faites-les patienter là-bas jusqu'à mon retour. » , j'espère qu'elle a compris le message. Je n'ai pas le choix, j'observe donc seulement mes élèves sortir accompagné d'une personne qui n'est absolument pas leurs tuteurs. L'annonceur lui, semble rester parce que c'est son cinéma. Il nous demande de ne pas nous fâcher, que ce genre de conflit ne servirait à rien. Johnny, lui, se contente de jeter le micro qu'il m'avait pris des mains et commence à hurler ce qu'il pense sans doute être mes quatre vérités. Pendant qu'il parle, je tente mine de rien d'observer l'espace qui m'entoure, pour trouver une solution.

«J’ai pas oublié comment tu m’as lâché alors qu’il n’y avait plus que nous deux. NOUS DEUX REED !!! »

« Voyons messieurs, ne nous emballons pas… » Tente d'expliquer l'annonceur, complètement dépassé par la situation.

Il me laisse que très peu de temps de réflexion. Il m'accule et vient tout bonnement de me piéger dans sa conférence et dans le cinéma. J'ai un très mauvais souvenir de comment cela, c'était terminé la dernière fois. Il avait bien failli me tuer si les membres du S.H.I.E.L.D. n'étaient pas intervenues avec un… Extincteur ? Normalement, il y en a toujours un qui est dans une salle pour les risques d'incendie. Je le vois… Il est tout au fond. Mon regard se tourne vers la torche humaine qui m'affirme vouloir terminer le travail qu'il avait commencé. Ses mots raisonnent comme une alarme d'un départ de feu dans ma tête. Sans crier gare, je viens étendre mon bras droit en direction de l'extincteur afin de l'agripper comme si je venais de le prendre au lasso. Mon bras se rétracte et laissant voir la déchirure de ma chemise sous l'effet de l'étirement. Une fois, cela fait, je ne le laisse même pas le temps de comprendre ce qui lui arrive avant de pointer le canon à mousse dans sa direction et à projeter sur lui tout un mélange d'azote et d'hélium sous forme liquide. Voyant cela, l'annonceur panique et court en direction de l'accueil du cinéma, sans doute pour appeler la police ?

« C'est bon, tu es calmé ? » J'ai l'impression d'avoir presque vidé le contenu de la bonbonne sur l'acteur de cinéma. Il doit être trempé jusqu'aux os. « Tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même… C'est toi qui m'as acculé et qui m'as obligé de faire cela. Comme d'habitude, tu ne prends pas acte des conséquences et tu ne fais jamais preuve de jugeote ! » Furieux, je jette l'extincteur sur le côté en le pointant furieusement du doigt. « Je tente… Tant bien que mal… De reconstruire ma vie à New York. Et il a fallu que tu réapparaisses et que tu viennes tout gâcher ! » Cela fait longtemps que je n'avais pas été mis autant hors de moi. « JE VEUX QUE TU SORTES DE MA VIE ! Tu comprends Johnny ?! Tu peux, ne serait-ce que le concevoir ?! Je n'ai rien à te dire ! Tout ce qui s'est passé à l'époque n'est que le résultat de ton manque de discernement ! Alors, maintenant, reste loin de moi ou de Valeria... La conversation est close. »

Je commence à me retourner. Je pensais qu'avec ce que je lui avais aspergé dans la face, il n'allait plus oser me confronter. C'est beaucoup moins facile sans l'aide de ses pouvoirs, n'est-ce pas ? Je ne pensais pas qu'en commençant à partir, j'avais en réalité ouvert la boîte de Pandore en faisant cela. Certes, je l'avais arrosé et éteint toute possibilités qu'il s'enflamme. En revanche, je n'avais pas réussi à canaliser les flammes de sa colère envers moi.
Codage par Libella sur Graphiorum





Dernière édition par Reed Richards le Ven 19 Avr 2024 - 18:15, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas

Citoyen sous protection
Johnny Storm
Johnny Storm
Citoyen sous protection

Messages : 19
Crédits : @Blaze & @kidd

Communication Breakdown Empty
MessageSujet: Re: Communication Breakdown Communication Breakdown EmptyMar 2 Avr 2024 - 19:58

COMMUNICATION
BREAKDOWN


Personne n’était en mesure de me calmer. Personne. J’étais dans un état second et pourtant, je n’étais pas hors de contrôle. Je savais ce que je faisais, je savais ce que je disais. Il fallait juste que ça sorte, il fallait juste que Reed comprenne ce qu’il avait fait. Ce qu’il m’avait fait. Je n’étais toujours pas passé outre ce jour où il avait refusé de se joindre à la coalition, je l’avais en travers de la gorge et tout ce que je voulais, c’était entendre qu’il s’en voulait, qu’il regrettait. Ce jour-là, par contre, j’avais littéralement dégoupillé et j’aurais pu aller beaucoup plus loin si les types du SHIELD ne m’avaient pas retenu.
Je m’en souvenais comme si c’était hier, je m’en souvenais parce que je l’entendais encore me dire qu’il faisait ça pour Val’, qu’il fallait rester pour elle. Mais rester pourquoi putain ? Sa femme, ma sœur avait disparue. Ben avait disparu. Il ne restait plus que nous deux et la petite et à aucun moment il n’avait pris du recul sur la situation. À aucun moment Reed ne s’était dit que les choses pouvaient empirer, que si nous perdions Val n’aurait strictement plus rien. Et même si je ne l’avais jamais vraiment porté dans mon cœur, j’aurais aimé que Reed viennent avec moi pour assurer mes arrières, parce quoique nous ayons traversé, j’avais confiance en lui. À cette époque tout du moins.

« Voyons messieurs, ne nous emballons pas… »
- Toi, ferme-la ! »

Bon ok, peut-être que j’étais entrain de dégoupiller. Mais Reed pouvait s’estimer heureux, j’étais juste menaçant et je n’avais pas levé la main sur lui. Je me retenais d’ailleurs, je me retenais de toutes mes forces pour ne pas le frapper, pour ne pas écraser mon poing sur sa tronche d’abruti. La méthode utilisée n’était certainement pas la bonne, mais j’avais besoin d’explications, j’avais besoin qu’il s’excuse d’avoir tout fait foirer et…il ne me regardait plus. Je fronçais les sourcils en terminant ma phrase et suivait son regard, porté sur un extincteur. J’écarquillais les yeux et fronçais immédiatement les sourcils alors qu’il me fixait à nouveau. D’instinct, la température de mon corps s’éleva de plusieurs degrés et déjà, de la fumée commençait à transpirer par mes épaules et mes bras.

« Putain, n’y pense mêm… »

Trop tard, il venait d’étendre son bras pour s’emparer de l’extincteur. Un début de flamme apparu au bout de mes doigts alors que je me précipitais vers Reed. Toujours trop tard, il venait de retirer la goupille de l’extincteur et l’activait. En à peine trois seconde, l’objet était vidé de son contenant et j’étais couvert de cette mousse. La température de mon corps s’abaissa naturellement et après avoir constaté les dégâts, je relevais la tête avec une lenteur extrême afin de fixer Reed. Mes yeux étaient exorbités, mon visage était déformé par la colère.

« C’est bon, tu es calmé ?
- Je vais te buter, Reed.
- Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même…C’est toi qui m’as acculé et qui m’as obligé à faire ça. Comme d’habitude, tu ne prends pas acte des conséquences et tu ne fais preuve de jugeote !
- Putain, je vais te buter.
- Je tente…Tant bien que mal…De reconstruire ma vie à New-York. Et il a fallu que tu réapparaisses et que tu viennes tout gâcher !
- Que je quoi ?!
- JE VEUX QUE TU SORTES DE MA VIE ! Tu comprends Johnny ?! Tu peux ne serait-ce que le concevoir ?! Je n’ai rien à te dire ! Tout ce qui s’est passé à l’époque n’est que le résultat de ton manque de discernement ! Alors, maintenant, reste loin de moi ou de Valeria…La conversation est close.
- C’est ce que t’as dit à Sue ? Que c’était de sa faute si elle avait disparue ? Que c’était à cause d’elle que le programme était un échec ? Que t’as perdu tes putains de couilles quand tes amis ont eu besoin de toi ?! »

Il s’était retourné, ne me regardait plus. Sous prétexte qu’il avait montré un poil de caractère, je devais donc m’écraser et admettre que cet enfoiré avait raison sur toute la ligne. Non, c’était clairement mal me connaitre…surtout alors qu’il essayait d’inverser la situation et de me retenir pour responsable de nos échecs. NOS échecs.

« Et Ben ? Tu lui as dit quoi à Ben ? Que c’était de sa faute si il était devenu ce putain de truc répugnant ?! Tu leur as dit la vérité Reed ? Hein ?! Tu leur as dit que tu avais refusé d’aller les sauver ?! RÉPONDS-MOI RICHARDS !!! »

Non, il avait déjà avancé de quelques pas et m’ignorait totalement. J’étais donc de retour dans ce complexe du SHIELD, plusieurs années en arrière et la scène était exactement la même…sauf qu’aujourd’hui il n’y avait personne pour me retenir, personne pour m’empêcher de faire ce que j’avais envie de faire. De faire ce que j’avais besoin de faire. Et bordel, le fait qu’il m’ignore, qu’il me tourne le dos me faisait encore plus vriller, me rendait encore plus hargneux que je ne l’étais déjà.

« Espèce de sale petite merde prétentieuse… »

Avais-je grommelé entre mes dents serrées avant de m’élancer. Ma main gauche se referma sur son épaule, le força à se retourner alors que mon poing droit venait enfin –libération, heurter son visage. Peu importait s’il pouvait encaisser, peu importait si ses tissus se déformaient sous le choc et lui permettaient de mieux amortir le coup, c’était libérateur. Cependant, je ne lui laissais pas le temps de comprendre et enchainais immédiatement avec un crochet du gauche et le sourire que j’affichais montrait clairement que oui, cela me faisait du bien.

« Dépêche-toi, Reed. Ça va bientôt sécher… »

Crachais-je en lui désignant la vapeur qui s’échappait de mon corps alors que je forçais pour augmenter ma température et m’enflammer le plus tôt possible.

Communication breakdown, it's always the same. Havin' a nervous breakdown, drive me insane, ow, suck
Pando


cuz i'm a hustler
I ain't afraid of the pressure when it comes on stronger, 'cause I'm always pushing through you, always going harder, when everyone is through, i’ll be here longer. ▬ yeah i'm a hustler
Revenir en haut Aller en bas

Citoyen sous protection
Reed Richards
Reed Richards
Citoyen sous protection

Messages : 74

Communication Breakdown Empty
MessageSujet: Re: Communication Breakdown Communication Breakdown EmptyVen 19 Avr 2024 - 19:58

Communication breakdown

C'était prévisible. Le directeur du cinéma qui avait tenté de calmer la situation venait de se faire jeter par Johnny avec ses insultes. Lorsque j'avais dégoupillé l'extincteur pour l'asperger, j'avais pu voir dans son regard qu'il était furieux. Il veut me tuer et il a complètement disjoncté. Cependant, je ne lui laissais pas prendre la parole et je lui balançais tout ce que j'avais à lui dire. Il me rétorqua en me demandant si j'avais sorti une excuse similaire à Sue. Ce vaurien… Qu'est-ce qu'il sait exactement sur nous et sur notre ancien couple ?! Il renchérit en me posant la question de savoir ce que je pensais de la situation physique de Ben ? Nous étions les meilleurs amis qui soient et maintenant, je n'ai plus aucun contact avec lui, on s'est perdu de vue. Il m'accuse de lâcheté et d'être un orgueilleux. Je n'ai pas à lui répondre… Je ne lui dois rien… Je me retourne et commence à partir en direction de la sortie. C'était sans compter sur l'entêtement de la torche.

« Espèce de sale petite merde prétentieuse… »

Je sens une poigne ferme me bloquer dans mon élan. Je me retourne et viens ensuite, l'impact de son poing sur ma figure. J'étais extrêmement surpris et je n'ai donc pas eu le temps de modeler mon visage pour créer un rebond. Je recule en titubant et pour ce qui est du crochet du gauche, j'ai eu le temps de le voir venir. J'aurais très bien pu élasticiser mon corps pour me protéger. Mais je ne l'ai pas fait… Je ne sais pas pourquoi je ne l'ai pas fait… Peut-être qu'au fond de moi… J'avais envie de prendre ses coups. J'espère inconsciemment qu'ils me ramènent à la réalité. Johnny a une sacrée gauche et je viens de la sentir passer. Je bascule et je m'effondre au sol. Je regarde le plafond de l'établissement. Pourquoi est-ce que c'est parti autant en vrille entre nous ? Non… Je ne dois pas y penser… Je refuse de constater ce que j'ai pu faire par le passé ! Ce n'est pas ma faute ! Une pulsion d'orgueil vient s'emparer de moi. Je me dis que je n'utiliserais même pas mes pouvoirs contre lui. Ce sera un combat entre hommes ! Je m'appuie sur ma jambe pour me relever et il m'affirme que je devrais faire vite parce qu'il est en train de sécher.

« Oui… Bravo petite-tête. Je vois les pages de journaux d'ici ! L'acteur vedette arrêtée par le Shield et les forces de l'ordre pour avoir brûlé vif un professeur d'université ! » Je me permets même une petite provocation à son encontre. « Contrairement à toi, je n'ai pas besoin de mes pouvoirs pour te mettre la correction de ta vie. Je vais faire ça à l'ancienne. Je vais refaire ton éducation à coup-de-poing dans la tronche, tocard ! »

Misère… Je me mets à parler comme lui. Je ne contrôle plus mes propos. C'est qu'il m'a bien énervé. Après ces paroles prononcées, je viens me jeter sur lui pour le plaquer au sol. On dirait presque une cour de récréation… Nous sommes tous les deux en train de faire des roulés-boulés en plein milieu de la scène et finalement, j'arrive à me mettre à cheval sur lui. Je commence en enchaîner les coups-de-poing et je n'y vois tellement palus clair en moi que je n'arrive pas à savoir s'il est en train de se protéger avec ses bras ou non. Je ne l'avais pas remarqué encore, mais ses deux coups précédents, qu'il m'a attribuées, ont eu pour effet de me faire saigner du nez. Cependant, je ne m'en rends pas vraiment compte. Tout est flou lorsque l'on est en colère et je suis dans une sorte de frénésie. Ce n'était pas tout. J'avais ce besoin de continuer à lui dire ses quatre vérités. Les attaques physiques sont blessantes, mais les mots le sont tout autant.

« Tu n'es qu'un foutu ingrat ! C'est grâce à moi que tu es entré dans la NASA ! C'est parce que Susan me l'avait demandé ! » Je continue à enchaîner les coups-de-poing, je ne sais pas s'il se protège ou non. « Tu ne serais rien sans moi, RIEN ! Toujours à me reprocher les choses, à me faire porter le chapeau sur tout et n'importe quoi et à prendre plaisir de me rabaisser ! Tu crois que j'ai voulu de la gestion des quatre fantastiques ?! Que ça me plaisait de devoir prendre les décisions cruciales pour le bien de l'équipe ?! Je veux vous oublier et oublier ma vie d'avant ! Mais toi… Tu es toujours là, comme un cafard et tu me pourris la vie ! »

Ce n'est pas bon… J'halète et je suis en train de perdre du cardio. Cela fait une éternité que je n'ai pas fait ce genre d'exercice et je faiblis… Les muscles de mes épaules me font mal et Johnny pouvait le sentir lui aussi. Les coups-de-poing étaient de moins en moins hargneux et je commençais à relâcher mon emprise sur lui. Le retour de flamme risque d'être douloureux…
Codage par Libella sur Graphiorum



Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé



Communication Breakdown Empty
MessageSujet: Re: Communication Breakdown Communication Breakdown Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Communication Breakdown
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Marvel World :: New York :: Manhattan-
Sauter vers: