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 Jean & Peter in Paris

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The (Dark) Phoenix
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MessageSujet: Jean & Peter in Paris Jean & Peter in Paris EmptyMar 13 Fév 2024 - 22:35


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« Peter, calme-toi. » Un premier soupir passe la barrière de ses lèvres tandis qu’elle froisse le papier du magazine qu’elle tient entre ses deux mains relevées, en essayant de ne pas faire attention aux agissements de son comparse qui… est une véritable tornade dans le maigre espace que comporte l’avion.

Voilà à peine trois heures qu’ils sont enfermés dans cette boite volante qui file en direction de Paris, et il manifeste déjà les symptômes terribles de l’ennui ; comme il n’y a pas de marmot hurlant à la mort dans les rangées de l’avion, il s’est désigné pour user la patience des voyageurs et des hôtesses de l’air qui, malgré leurs années d’expérience cumulées, n’ont probablement jamais vu ça de leur vie.

Entendant un bruit de l’autre côté de leur rangée, Jean fait claquer sa langue sur son palais en se retournant, abandonnant sa presse sur ses genoux et appuyant une main sur le haut de son siège, cherchant la chevelure argentée de son ami des yeux, étant bien sûr obligée de plisser ses paupières pour tenter de l’apercevoir. « Peter ! Viens t’asseoir. » Le sermonne-t-elle en fronçant quelque peu ses sourcils au-dessus de ses yeux azurés, bien qu’on puisse difficilement lui reconnaître une quelconque autorité tant la douceur arme ses traits. Lorsqu’il revient — enfin, auprès d’elle, la rousse le considère d’ailleurs d’un air à la fois amusé et attendri, plongeant sa main dans le sac à ses pieds pour en ressortir une petite sacoche, qu’elle ouvre rapidement car elle craint qu’il ne tienne pas bien longtemps en étant simplement assis à ses côtés. « J’ai des puzzles, des jeux de carte, un jeu d’échecs et… Un paquet de Twinkies. » Oui, elle a pensé à lui en préparant son kit de survie pour le voyage ; elle lui tend d’ailleurs les biscuits avec un sourire doucereux, avant de continuer à farfouiller dans sa sacoche, qui contient un tas d’activités destinés à leur faire passer le temps. « Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse ? Tu veux ma place pour regarder à travers le hublot ? » La sacoche sur ses genoux, sur le magazine people qu’elle a délaissé, elle tourne son buste en direction du mutant, nichant son menton dans sa paume et son coude sur l’accoudoir situé entre leurs sièges, en le fixant avec un prompt intérêt. Elle se doute combien la frustration est grande pour lui, car il n’a pas l’habitude d’être maintenu dans une cage, mais ils n’ont pas d’autres choix s’ils veulent atteindre leur destination de vacances, généreusement offert par Charles. « Il va falloir qu’on trouve de quoi t’occuper, parce que les hôtesses sont à deux doigts de sauter de l’avion. » Non, elle ne perd pas son sourire en disant cela : la preuve qu’elle n’est pas fâchée et qu’elle n’attend qu’une réponse de sa part pour l’aider à se distraire.


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MessageSujet: Re: Jean & Peter in Paris Jean & Peter in Paris EmptyDim 25 Fév 2024 - 21:44

« Vous voulez un paquet de chips ou une barre chocolatée ? » L’hôtesse de l’air me rendit un regard dubitatif, pas certaine d’avoir compris ma demande, en arrêtant son chariot à ma hauteur. Elle ne m’avait même pas vu arriver depuis le couloir. Tous les passagers à leur siège me détaillaient avec des regards ronds, comme si je venais de débarquer de nulle part. « Pourquoi je pourrais pas avoir les deux ? Et un coca avec, s’il vous plaît. » Je n’avais pas terminé de régler ma commande que Jean tenta – pour la seconde fois – d’attirer mon attention, en cherchant vainement à se faire discrète. Je la sentais presque sur le point de me hurler dans la tête de revenir m’asseoir, ce qui m’incita rapidement à faire demi-tour.

En un battement de cils, j’étais de nouveau assis à la place à côté d’elle. Je feignis l’innocence dans un sourire, comme si je pouvais vraiment lui faire croire que je n’avais jamais quitté mon siège. Bien entendu, elle ne se laissa absolument pas berner, mais ses sourcils froncés disparurent pour une expression plus douce.

Le paquet de chips était déjà ouvert entre nous, même si je piochai dedans bien trop vite pour lui laisser une chance de se servir elle-même. Les soubresauts de ma jambe droite trahissaient ma nervosité. « Il reste combien de temps encore ? » Je sortis à nouveau mon téléphone portable, avant de me rappeler au dernier moment que celui-ci devait rester en mode avion. « Il y a des jeux hors-lignes dessus ? » Je me retournai vers Jean, qui avait décidément pensé à tout. Elle avait prévu un sac entier de bricoles pour m’occuper. « Mille pièces ? T’es sérieuse ? » J’attrapai en premier le paquet de Twinkies qu’elle me tendait, en avalant deux gâteaux goulument. Il ne me fallut pas bien longtemps pour sortir le jeu d’échecs face à elle, aligner tous les pions sur l’échiquier, puis en avancer un d’une case avant de la laisser prendre la suite. Jean avait eu à peine le temps de jouer son premier coup que j’avais déjà trié une partie des pièces du puzzle par couleur. Mais ça s’arrêtait là. J’arrivais fastidieusement à faire coller deux pièces ensemble, avant de vite abandonner. Les puzzles me demandaient bien trop de concentration. J’avançai déjà un autre pion à sa suite. On aurait pu croire que je savais ce que je faisais, mais j’étais incapable de retenir une stratégie sur plusieurs tours alors… J’étais particulièrement mauvais aux échecs également.

Peut-être que Jean s’en était rendue compte, vu qu’elle me proposa sa place du côté du hublot. « J’ai déjà regardé il y a dix secondes, c’est toujours que des nuages. Je suis allé dans la salle des commandes pour voir, c’était dingue ! » J’avançai un autre pion, avant de croiser son regard. « Personne ne m’a vu et je n’ai touché à rien, promis. » Le pilote avait juste senti un courant d’air en partant faire une petite pause syndicale. En parlant des hôtesses, celle à qui je venais d’adresser la parole se rapprocha de nous deux. « Vous… avez oublié de régler, monsieur. » Ah, merde.


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MessageSujet: Re: Jean & Peter in Paris Jean & Peter in Paris EmptyMar 27 Fév 2024 - 13:00


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Feindre l’innocence ne l’aidera pas à défaire les sourcils froncés de la rouquine mais, celle-ci, portant bien trop d’amitié à son comparse, ne peut se résoudre à maintenir son expression contrariée trop longtemps. Pour preuve, pendant qu’il vide le paquet de chips à la vitesse de l’éclair, elle lui adresse un sourire grandement attendrit en pressant ses lèvres l’une contre l’autre, sa main délicate étant toujours posée sur le sommet de son fauteuil, si bien qu’il lui est aisé de se rehausser de quelques degrés afin de zieuter en direction de l’hôtesse de l’air, qui affiche une mine affreuse… On se demande bien pourquoi. « On va leur laisser un pourboire, hein. » Une sorte de prime ‘’merci d’avoir supporté mon ami même s’il est pénible’’ ; parce qu’il ne faudrait pas oublier que le client est roi mais que, dans le pays où ils se rendent, les rois, on les décapite justement.

« Il reste combien de temps encore ? » Revenant auprès du mutant, elle prend une fine inspiration en partageant son regard entre sa jambe nerveuse et son visage qui l’est tout autant, se permettant de poser sa main sur son genou l’espace d’un instant, essayant vainement de l’apaiser. « Quelques heures, je te rassure… Ça passera vite. » Il vaut mieux rester évasive : pour lui comme pour le personnel de l’avion. Reprenant sa place initiale, elle appuie son dos d’une manière confortable contre son fauteuil, se saisissant machinalement de son magazine de mode, qui était jusqu’ici posé sur ses cuisses, avant de le voir sortir son téléphone portable… S’il cherche un moyen de s’occuper, celui-ci n’est sûrement pas le meilleur. « Je ne sais pas mais... » Tendant sa main sur le dos du fauteuil devant eux, elle allume l’écran tactile, qui affiche alors un tableau de bord mêlant jeux de stratégies, films et séries à disposition. « …Regarde, il y a plein de choses, ici. » Et au cas-où ce n’est pas suffisant, elle déploie un sac entier qui est rempli de jeux de différentes sortes, juste pour occuper le mutant hyperactif. « Et moi aussi, j’ai plein de choses ! » « Mille pièces ? T’es sérieuse ?  » Bien sûr qu’elle est sérieuse : l’oeil pétillant, elle hoche son menton de haut en bas avant d’être dépassée par l’attitude gloutonne de Peter : avant qu’elle n’ait pu véritablement réagir, il avance un premier pion d’échec, trie les pièces du puzzle et dévore un paquet de biscuits.

Bon. Ça commence mal. Pour elle. « Euh… » Avançant un premier pion à son tour, elle ne le quitte pas du regard, avant de lui proposer de prendre sa place près du hublot. Un nouvel échec cuisant. « J’ai déjà regardé il y a dix secondes, c’est toujours que des nuages. » Oui, certes, c’est le principe. Mais c’est quand même drôlement beau ! « Je suis allé dans la salle des commandes pour voir, c’était dingue ! » Hein ?! « T’es… T’es allé où ? » Demande-t-elle en gardant ses lèvres espacées, visiblement atterrée de ce qu’il avance. « Mais qui t’a laissé entrer ? » Si quelqu’un l’a laissé entrer, naïve qu’elle est. « Personne ne m’a vu et je n’ai touché à rien, promis.  » Personne ne l’a laissé entrer : il est rentré tout seul. Mordant dans le coeur de sa lèvre d’un air grave, elle finit par glousser de rire en marmonnant, d’une voix mi-joyeuse et mi-étonnée : « Tu n’es pas possible… » Si la phrase est prononcée avec un sourire affectueux, la mutante lève rapidement un sourcil en attendant la phrase de l’hôtesse, qui considère son ami avec un oeil visiblement agacé, quoique poli. « Vous… avez oublié de régler, monsieur. » Fouillant dans son sac à la vitesse de l’éclair, la rousse s’empresse de sortir des billets qu’elle dépose dans la paume de sa main, la refermant tout aussi délicatement en disant, avec douceur : « Gardez la monnaie. » En dédommagement, peut-être.

Lorsque l’hôtesse s’éloigne, la rousse passe la pointe de sa langue sur ses lèvres avant de considérer son acolyte avec un brin d’hésitation, lui disant ensuite : « Choisis un film, celui que tu veux. » Et, pendant qu’il cherche de quoi passer le temps sur l’écran tactile — s’il daigne le faire, elle vient effleurer la peau de son avant-bras du bout de ses doigts, se murmurant que, peut-être, les papouilles sont la clef ultime pour calmer la nervosité du mutant… A-t-elle raison ?


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MessageSujet: Re: Jean & Peter in Paris Jean & Peter in Paris EmptyDim 10 Mar 2024 - 19:33

Quelques heures ?! J’avais l’impression que nous étions dans cette cage de métal depuis déjà une éternité. La main tiède de Jean contre mon genou incita les soubresauts de ma jambe droite à cesser… pour que ce soit la gauche qui prenne le relais peu de temps ensuite. Je cherchais désespérément un moyen de m’occuper en attendant. Jean avait tout prévu, à croire qu’elle me connaissait vraiment bien. Elle avait amené suffisamment d’activités pour occuper toute une colonie de vacances. Le pire ? C’était à peine suffisant en réalité. Bien vite, elle se retrouva dépassée. Était-elle vraiment prête à me supporter dans cet état de nerfs ? Je n’en étais pas si certain. Et je n’étais qu’à moitié conscient d’à quel point je pouvais être pénible pour elle actuellement.

Je relevai la tête vers l’écran tactile qu’elle venait d’allumer, juste dans le dos du fauteuil qui nous faisait face. « Oh. » Lâchai-je, agréablement surpris, avant de pianoter à l’écran pour voir tout ce qui était disponible. « Trop bien ! » On n’arrêtait jamais le progrès, décidément. Il y avait tellement de films et de jeux récents qu’il y avait de quoi s’occuper pendant des heures. Pourtant, je lançai l’indémodable Seigneur des Anneaux. « J’ai raté la fin de celui-là. » Lui expliquai-je, en reprenant une chips. Jean aurait presque pu espérer que j’avais oublié d’avancer mon pion. Ça ne dura que deux secondes.

Je n’avais aucun mal à regarder le film, jouer à un jeu de société avec elle, tout en poursuivant mon puzzle de mon côté – aux bien trop nombreuses pièces – tout en piquant régulièrement quelques gâteaux et chips, sans oublier de regarder par le hublot. Mais là, je commençais enfin à trouver mon rythme… jusqu’à ce que l’hôtesse de l’air nous interrompe pour me rappeler à la réalité. Je grimaçai un peu, quand Jean régla l’incident diplomatique pour moi. Merde, ça commençait mal. « T’as peut-être parié sur le mauvais cheval pour un voyage romantique à Paris. » En vérité, je me demandais encore pourquoi elle avait pensé à moi en premier.

J’avançai un nouveau pion sur l’échiquier. Elle n’aurait aucun mal à me battre à ce jeu-là, je n’avais aucun sens stratégique, aucun coup à l’avance. J’improvisai sans arrêt. « Au fait, t’as réfléchi à ce que tu voudras visiter en premier là-bas ? » Un Twinkie en bouche. Des nouvelles pièces de puzzles disposées. « Je t’emmène tout en haut de la Tour Eiffel ? Ça va être tellement beau. » Je rajoutai rapidement, avant qu’elle ne me contredise : « Personne n’en saura rien ! » Qu’est-ce qu’il y aurait d’autres d’intéressant à voir ? Le Louvre ? Rien que l’idée de me taper la queue m’angoissait de base. « Montmartre ! Ça te dit ? » Et ensuite ? J’allais être dans le même état de nerfs si on prenait une péniche. « Et Versailles, on aurait le temps ? » Je commençais à balancer quantité d’informations, suivant le propre fil de mes pensées. Jean n’avait pas cessé d’effleurer du bout des doigts mon avant-bras, ce que je n’avais curieusement pas remarqué, trop occupé avec tout le reste. Mais j’avais cessé peu à peu de me remuer en tout sens, la tension s’étant calmée. J’avais subitement un peu envie de dormir, en vérité.


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MessageSujet: Re: Jean & Peter in Paris Jean & Peter in Paris EmptyMer 13 Mar 2024 - 2:13


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L’écran, situé derrière le fauteuil de la rangée supérieure, semble délier une solution salutaire au problème d’impatience : le catalogue autrement fourni de films divers et variés permet, sur l’instant, de distiller un souffle d’espoir venu envahir la rouquine, qui lance un regard attentif lorsque Peter alloue toute son attention à cette minutieuse recherche. « Oh. » La surprise traverse le visage masculin en répandant l’ombre de la réjouissance, et elle presse ses lèvres dans un sourire attendrit car, ainsi, il ressemblerait presque à un enfant qu’on sauve d’un long moment d’ennui — cependant elle ne dit rien, trop craintive de rompre le charme miraculeusement opéré. « Trop bien !  » Si cela permet de l’occuper pour le reste du voyage, elle est tout à fait d’accord avec lui et même prête pour regarder tous les films qu’il souhaite, oui. Se replaçant correctement dans son siège pendant qu’il fait défiler les affiches de films, elle passe la pointe de sa langue sur ses lèvres tout en reprenant son magazine, bien que ne sachant déjà plus quelle page elle feuilletait avant l’interruption de la tornade à côté d’elle. « J’ai raté la fin de celui-là. » Redressant son menton pour lorgner en direction de l’écran, elle plisse légèrement ses paupières avant de remuer sa figure par de petites ondulations enjouées. « Je l’ai déjà vu ! » C’est assez rare pour le souligner, puisqu’elle est souvent fort déconnectée de la culture populaire de cette époque, il faut bien l’avouer. « Il est bien. Mais c’est un peu long, quand même. » Presque trois heures, si elle s’en souvient bien…. Mais redoutant de défaire son choix par cette remarque qui pouvait paraître péjorative, elle s’empresse de rétablir la vérité en affirmant, d’une voix aussi joviale qu’appuyée : « Mais ça me convient tout à fait ! Je me suis peut-être endormie à certains moments de toute façon… » Comme lorsqu’elle a débarqué chez lui à une heure tardive, et qu’il a eu la bonté de l’inviter à partager un chocolat chaud et un bout de canapé : avant même que le film s’achève, elle somnolait déjà contre son épaule. La question étant à présent : contre l’épaule de qui s’est-elle endormie lors du visionnage du Seigneur des Anneaux ?

Pendant qu’il mène de front trois activités bien différentes, Jean s’efforce de suivre le film tout en bougeant ses pions sur l’échiquier, sans réelle logique avancée ; Charles l’a bien évidemment familiarisée avec ce sport de stratégie mais, malheureusement pour elle, la mutante n’a jamais excellé en ce domaine, se souvenant seulement des règles imposées et de la manière dont les pièces peuvent être bougées. N’ayant pas la rapidité de son acolyte, elle perd à la fois le fil du film et du jeu, tantôt prise par l’un ou par l’autre, jusqu’à ce que ses yeux se lèvent sur l’hôtesse venue réclamer son dû. « T’as peut-être parié sur le mauvais cheval pour un voyage romantique à Paris. » Rangeant son porte-monnaie, elle n’affiche aucune moue contrariée ou défaitiste, bien au contraire, car c’est un sourire éclatant qui vient fleurir sur ses lippes ; la bienveillance n’est pas une qualité feinte, mais plutôt l’éternel choix que fait son coeur, et ce n’est point la dureté du voyage qui va ternir la joie qu’elle éprouve à l’idée d’arpenter Paris en sa compagnie. « Tu sais pourquoi je t’ai choisi pour ce voyage ? » La question est rhétorique puisqu’il ne peut le savoir de prime, et qu’elle n’attend ainsi aucune réponse à sa question. Revenant auprès de lui, elle lève légèrement le menton sans rompre leur contact visuel lorsqu’elle annonce, sans crainte et sans honte, ses longs cheveux roux retombant sur ses épaules sous son mouvement : « Parce que je voulais découvrir Paris avec quelqu’un que j’aime. Et tu fais partie de ces personnes là, idiot. » Quoique l’insulte est dite avec douceur, elle vient gentiment tapoter son crâne pour le réprimander d’une telle question absurde, avant de se remettre dans son siège, le dos légèrement affaissé contre le moelleux de son assise. Il avance un autre pion mais, piochant plutôt un biscuit, elle en revient au film, incapable de se souvenir de cette scène… Elle a dû s’endormir à ce moment-là.

« Au fait, t’as réfléchi à ce que tu voudras visiter en premier là-bas ? » Mâchant lentement son biscuit en fixant l’écran rectangulaire, elle tourne son regard en sa direction, les sourcils légèrement froncés. « Je t’emmène tout en haut de la Tour Eiffel ? Ça va être tellement beau. » L’émerveillement rehausse ses sourcils en même temps qu’il agrandit ses yeux, et elle termine d’avaler son biscuit avant de se redresser, les lèvres pincées vers l’intérieur comme si elle contenait une joie immense derrière sa langue. « Personne n’en saura rien ! » « Vraiment ? » La question concerne bien évidemment la précédente proposition et non pas la précision avancée, puisque l’idée lui semble tout à fait réjouissante, comportant une part de magie tout à fait propice à l’évocation même de Paris. « Montmartre ! Ça te dit ? Et Versailles, on aurait le temps ? » Les joues rehaussées par un sourire dès plus enfantin, qui oeuvre à rendre son visage jovial, elle ne tarde pas à faire savoir qu’elle est pleinement conquise par le programme proposé par son comparse. « Tu es bien renseigné ! » Curieuse, elle penche légèrement son menton sur le côté en avançant son visage de quelques degrés, sans perdre son air béat. « Il y a tellement de choses à voir et à faire ! Heureusement, nous n’aurons pas besoin de courir partout pour voir tout ce qu’on veut. Enfin… » Complice, elle fronce son petit nez en murmurant, sur le ton de la confidence : « Disons qu’on aura tout le loisir de se déplacer comme on le souhaite. » Appuyant son épaule et sa tempe contre son fauteuil, elle avance discrètement sa main pour effleurer son bras de quelques caresses aériennes, du bout de ses doigts aux ongles courts ; si le geste à vocation à l’apaiser, elle n’y porte que peu de croyance et, pourtant, progressivement, elle le voit s’épancher dans quelques élans détendus, si bien qu’elle constate que son genou a cessé de sautiller. « On fera tout ce que tu veux. » S’il survit jusqu’à l’arrivée : pour l’instant, elle a trouvé un bon moyen de le maintenir au calme, mais rien ne lui assure que l’effet pourra survivre sur la durée. « J’ai hâte de voir l’hôtel ! Charles m’a dit qu’il était somptueux. On aura des croissants au petit dej, en plus. » Le cliché, oui, mais c’est un cliché qu’elle aime. Pour cette semaine à Paris, elle est prête à faire l’impasse sur le cookie, à condition de le remplacer par une pâtisserie française. « Dis-moi… » Sans que ses doigts ne cessent de dessiner des formes aléatoires sur la peau de son bras, allant parfois jusqu’à la surface de sa main, elle quitte ses rêveries voguant vers l’Europe pour retourner à New-York, en affichant une mine tout à fait malicieuse, d’un coup. « Comment va Illyanna ? » Pas la peine d’essayer de lui mentir Peter : tu es coincé avec elle dans cet avion, et il n’y a aucune possibilité de t’échapper.


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MessageSujet: Re: Jean & Peter in Paris Jean & Peter in Paris EmptyLun 22 Avr 2024 - 1:04

« Je l’ai déjà vu ! » Je devrais peut-être trouver un autre film alors ? J’étais sur le point de changer quand Jean me confirma que le Seigneur des Anneaux lui allait très bien. Je vérifiais la durée du film, qu’elle prétendait être long, sans trop m’émouvoir. « Ouais, trois heures… la durée restante du vol, quoi. » Lui rappelai-je. Si elle croyait que j’avais déjà oublié, il y avait peu de chances. Je préférais juste éviter de trop y penser, au risque de me filer de nouveau des angoisses. Déjà, ma jambe tapait à nouveau un rythme qui lui était propre au sol. Je lâchai un rire alors qu’elle me vendait si bien le film. « Tu t’es endormie dessus et tu es prête à renquiller pour trois heures ? Tu m’as menti, en fait. Ton superpouvoir, c’est pas la télékinésie. »

J’arrivais à conserver mon attention sur l’écran, tout en avançant mes pièces sur l’échiquier. En parallèle, j’avais déjà vérifié l’heure quatre fois, tenté de mettre dix pièces de puzzle ensemble avant de lâcher l’affaire, ainsi que fini le paquet de chips. L’interruption de l’hôtesse de l’air signa la fin de cette monotonie qui s’installait déjà pour moi. Je grimaçai un peu, en me fendant d’un commentaire, que Jean accueillit avec un sourire serein. J’arrêtais mon manège pour relever la tête vers elle, quand elle m’interrogea sans détour sur les raisons de son choix. Je n’étais pas encore capable de lire dans les pensées, contrairement à elle. Comment je pouvais savoir pourquoi elle m’avait proposé de l’accompagner plutôt qu’un autre ? « Parce que je voulais découvrir Paris avec quelqu’un que j’aime. Et tu fais partie de ces personnes-là, idiot. » Je ne pus retenir ce sourire attendri qui me vint en réponse, parce qu’elle était vraiment trop mignonne à me lâcher ce genre de déclaration. Heureusement qu’elle me traitait d’idiot pour ponctuer la fin de sa phrase quand même… sinon j’aurais commencé à me poser des questions. « Hey. » Lâchai-je en vaines protestations, quand elle me tapota le crâne ensuite. « D’accord, d’accord… mais t’as vraiment pas pensé à d’autres noms ? » Genre, Scott. Si je le disais à voix haute, j’allais la mettre en rogne. J’espérais qu’elle ne chercherait pas à fouiller ma tête pour trouver la réponse. « Même si je reste le plus cool, bien sûr. »

Ce que je m’empressai de lui prouver en lui proposant les plans les plus fous que j’avais en tête… et, bingo. L’idée de l’emmener tout en haut de la Tour Eiffel ni vu ni connu faisait son petit effet. Jean avait les yeux brillants d’excitation. « Oui, vraiment ! Ça ne doit pas être plus compliqué que de grimper les immeubles de New York… » Et je le faisais tous les jours. « En plus, il paraît qu’elle s’illumine ! Et je crois qu’il y a aussi une autre tour où on voit super bien toute la ville. » Mais là, le nom m’échappait. Je lui offris un sourire en coin quand elle souligna le fait que j’étais bien renseigné. « C’est pas souvent qu’on a l’occasion de visiter le vieux continent, ça serait bête de pas en profiter à deux cent pourcent. » Mon sourire s’étira devant son air mutin et complice. « Ah la voilà la raison… t’avais besoin d’un taxi pour dépasser tous les touristes. » Je lâchai un bref rire, alors qu’elle me promettait qu’on ferait tout ce que je voulais. « Tu devrais pas dire des choses pareilles. » Mais déjà, elle changeait de sujet comme si c’était parfaitement naturel. « Combien d’étoiles pour l’hôtel ? » Apparemment, Charles avait placé la barre haute. Et là, je réalisais subitement qu’il avait peut-être prévu… une virée en amoureux. « T’as des photos ? » Il était temps de m’en inquiéter, tiens.

Et pendant que, moi, je m’inquiétais de savoir si on allait dormir dans lit double, Jean me demanda subitement des nouvelles d’Illyana qui sortait de nulle part… encore. « Elle va bien. On doit se revoir au lac, pour s’entraîner. » Lâchai-je sans y penser. Je marquai un blanc de quelques secondes, ce qui durait en vérité une éternité pour moi, avant de me pencher de nouveau vers elle. « Dis-moi, je parle vraiment aussi peu de filles pour que tu fasses une fixation sur Illyana ? »


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MessageSujet: Re: Jean & Peter in Paris Jean & Peter in Paris EmptyLun 22 Avr 2024 - 16:44


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Du 02.02.25 au 08.02.25 AVEC @Peter Magnusson

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« Ouais, trois heures… la durée restante du vol, quoi. » Et merde pense-t-elle en pressant ses lèvres l’une contre l’autre, ses dents accrochant le coeur de sa lèvre inférieure tandis qu’elle lance un regard en direction de Peter, qui l’agace autant qu’il l’attendrit. Elle comprend son impatience et le fait qu’il se sente comme un lion sauvage enfermé dans une cage trop étroite, mais la rousse n’est pas suffisamment pédagogue pour le maintenir dans un étau tranquille avec douceur ; aussi, s’improvise-t-elle babysitter sans réellement être apte à tenir ce rôle. « Ça va vite passer ! En regardant le film, tu ne verras même pas les aiguilles qui défilent. » Du moins, c’est ce qu’elle espère : autant dire qu’elle prie intérieurement tous les dieux du cosmos et de l’univers. « Tu t’es endormie dessus et tu es prête à renquiller pour trois heures ? Tu m’as menti, en fait. Ton superpouvoir, c’est pas la télékinésie. » Un sourire amusé venant fleurir sur ses lèvres, elle tente de suivre le film tout en déplaçant une pièce au hasard sur l’échiquier, s’apprêtant à piocher dans les chips quand… Quand elle se rend compte que le paquet est déjà vide. « Même pas tu m’en laisses ! » Le reproche est formulé sans gravité ni rancoeur, si bien qu’elle lui adresse plutôt une moue boudeuse avant de se pencher pour sortir un autre paquet de gâteaux de son sac, qui fourmille de trésors visiblement. « T’en veux ? C’est fourré à la noisette. » Elle a parlé la bouche pleine et en lui tendant le fameux paquet de biscuits, sachant pertinemment qu’il va en prendre puisque lui proposer à manger équivaut à demander à un aveugle s’il veut voir.

Ne quittant pas l’écran des yeux jusqu’à devoir justifier de son choix d’acolyte pour ce voyage, Jean le considère d’un regard tendre avant de secouer son menton de gauche à droite, se demandant bien comment il peut encore douter de l’amitié sincère qu’elle lui porte. « D’accord, d’accord… mais t’as vraiment pas pensé à d’autres noms ? » Piochant un autre biscuit, elle fronce légèrement les sourcils tout en mâchant les lèvres closes, le regardant quelques secondes sans véritablement comprendre où il veut en venir. « Tu regrettes déjà d’avoir accepté, que tu me poses toutes ces questions ? » Elle fend ses lippes d’un petit rire, bien qu’en réalité, elle commence à se demander s’il n’y a pas une part de vérité dans ce qu’elle vient de dire… Le voyage est déjà pénible pour Peter, et malgré toute sa bonne volonté à adoucir les conditions de trajet, la rousse voit bien que c’est affreusement douloureux pour lui, et qu’elle n’est sûrement pas à la hauteur de ce qu’elle espérait. « Même si je reste le plus cool, bien sûr. » vient néanmoins alléger la peine qu’elle s’impose, si bien qu’elle lui tend de nouveau le paquet de gâteaux comme si elle cherchait à se faire pardonner de sa possible mauvaise idée. « C’est bien pour ça que je t’ai proposé, comment tu as deviné ? »

Et s’il chasse définitivement l’ombre de la culpabilité en lui exposant ses idées pour découvrir Paris, la rousse fige son sourire dans une aura de stupeur quand elle entend le « Oui, vraiment ! Ça ne doit pas être plus compliqué que de grimper les immeubles de New York… » Parce qu’il le fait souvent ?! « En plus, il paraît qu’elle s’illumine ! Et je crois qu’il y a aussi une autre tour où on voit super bien toute la ville. » - « Tu grimpes aux immeubles ? » Elle retombe dans son siège en soupirant par le nez, reportant son regard sur le film en se rendant compte qu’elle a déjà perdu le fil et qu’elle confond les personnages, surtout les petits bonhommes… « C’est qui lui, déjà ? » Demande-t-elle en désignant Sam de son index, essayant de raccorder les wagons sans grand succès… Heureusement, elle est davantage concernée lorsqu’il s’agit de penser à la façon de visiter Paris, notamment en mettant à profit la mutation de Peter ! « Ah la voilà la raison… t’avais besoin d’un taxi pour dépasser tous les touristes. » Feignant l’indifférence, elle remonte l’une de ses épaules pour que celle-ci touche le coin de sa mâchoire, tandis qu’un sourire parfaitement innocent vient corrompre ses lippes naturellement rosées. « C’est comme ça que tu considères ma générosité ? Je suis déçue Peter, sache-le. Je croyais que tu me connaissais mieux que ça. » Elle se rattrape peut-être en lui promettant qu’ils feront ce qu’il souhaite, mais la réponse qu’il lui offre l’oblige à froncer les sourcils, puisqu’elle ne comprend pas pourquoi ‘’elle ne devrait pas dire ça’’ « Pourquoi, tu prévois de braquer une bijouterie une fois là-bas ? » Faudrait pas qu’elle lui donne des idées, non… « Charles m’a dit qu’un taxi nous attendrait à l’aéroport et nous conduirait directement à l’hôtel. Mais si tu veux, on peut faire des paris concernant les chambres… Je suis sûre qu’on aura vue sur la Tour Eiffel ! » Charles a les moyens, et elle ne doute pas du fait qu’il a pris soin de constituer un voyage tout à fait extraordinaire pour fêter dignement ses vingt ans. « J’espère qu’il y aura une baignoire… Je veux prendre des bains ! »

Mais soudainement, ce n’est plus l’hôtel qui intéresse le plus la mutante, mais bien les possibles amours de son ami, qui reste désespérément célibataire (du moins, c’est ce qu’elle croit). « Elle va bien. On doit se revoir au lac, pour s’entraîner. » Un sourire mutin prend place sur ses lèvres, et elle ne décroche pas son regard du visage de Peter, en affichant la mine de ceux qui suspectent davantage que ce qu’on veut bien leur dire ; jouer les fouines lui va bien au teint, alors elle poursuit en cette direction. « S’entraîner, hein… À quoi ? » Elle sous-entend clairement que le domaine est plus plaisant qu’il ne veut le faire croire, et cela oblige son sourire à grandir de quelques degrés sur ses lèvres. « Dis-moi, je parle vraiment aussi peu de filles pour que tu fasses une fixation sur Illyana ? » - « C’est même la seule ! » Se défend-elle en grossissant légèrement ses yeux, piochant un autre biscuit par gourmandise parce qu’elle n’a plus vraiment faim, mais l’odeur de la noisette sous son nez l’attire irrémédiablement. « Il y a quoi entre vous ? » Finit les sous-entendus, elle attaque de front, la fouine. « Tu sais, Paris c’est la ville de l’amour… Tu devrais lui envoyer un message quand on sera là-bas, pour lui dire que tu penses à elle, ou qu’elle te manque. Ou les deux. Et lui rapporter un souvenir. Pas un porte-clef à la noix, je te préviens, je t’ai à l’oeil. Un VRAI cadeau. T’as une idée de ce qui lui plairait ? » Jean jouant les rabatteuses pour Peter, épisode 1. Le début d’une longue série.


THE FIRE FINDS A HOME IN ME clipped wings, I was a broken thing, had a voice but I could not sing. there's a scream inside that we are frightened,we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we are frightened, I’ll shout it out like a bird set free.
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