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 Lost Souls

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MessageSujet: Lost Souls Lost Souls EmptyJeu 11 Jan - 16:02




Lost Souls

Vendredi 24 Janvier 2025
02 : 34 pm

Morticia Montoya. Née le 20 janvier 2009 à Los Angeles, USA. Déclarée Snapée par erreur. Recherchée par ses parents, Rodriguez et Cataleya Montoya, depuis le Blip. Retrouvée à 4.000km de sa ville natale et du domicile familial par une collaboration entre le SHIELD et la prétendance éconduite de Jean ; qui, on l’espère, ne retournera pas vers elle maintenant que monsieur Summers l’a aidée à enterrer leur histoire d’amour comme il l’aurait fait d’une victime de meurtre. Mutante vampire et conséquemment confiée à l’Institut. Bénéficiaire d’un PAI, d’un PAP, d’un PPRE et d’un PPS ; soit Projet d’Accueil Individualisé, Plan d’Accompagnement Personnalisé, Programme Personnalisé de Réussite Educative et Projet Personnalisé de Scolarisation. D’où l’implication de Mindee, Accompagnatrice Scolaire. Mindee qui ressemble trait pour trait, tenue incluse, à l’Assistante de Direction que mademoiselle Montoya a pu croiser lors de sa rencontre avec le Directeur Xavier.

Poupée blonde de pratiquement un mètre soixante-dix et un peu plus de cinquante kilogrammes, on est vêtues de chemise blanches à col croisé et liseré noir sur lesquelles tombent nos boucles. Le même noir se retrouve sur les jupes droites qui enserrent lesdites chemises et dévoilent des collants descendant jusqu’à disparaitre au sein de ballerine de cette même couleur. Le même blanc apparait avec le sous-pull à col roulé qui dépasse desdites chemises pour venir nous réchauffer jusqu’à la gorge. La même structure faciale se retrouve chez chacune d’entre nous et, au niveau de Phoebe et de Mindee, il est quasiment impossible de faire la différence lorsqu’on ne veut pas la montrer par nos comportements. La principale ligne directrice est la même : Stepford, si obéissante et parfaite que cela en ressemble presque à un robot. Docile, disciplinée, maniérée, polie, douce, calme, parfois un peu distraite comme s’il y avait des temps de latence ou mécanique dans ses gestes. Distante et silencieuse dans le cas de Phoebe, n’intervenant que lorsque cela lui est demandé et n’hésitant pas à attendre en étant aussi immobile et victorienne que possible ; son visage se parant d’expressions brèves et changeantes alors que le reste de son être se tient bien droit avec les bras le long du corps.

Mindee est occupée au fond d’un petit cagibi au dernière étage, normalement réservé aux membres du personnel logeant sur place. La double fenêtre apportant la lumière hivernale est encadrée de deux étagères ouvertes contenant des classeurs étiquetés. A droite, ils sont au nombre des classes de l’Institut et contiennent sur chaque intercalaire le nom d’un élève. A gauche, ils sont nombreux et titrés de la catégorie qu’ils contiennent et d’une mensualité ; devis, besoins prévisionnels, factures, le tout en matériel fongible et non fongible sur les différents mois. Au-dessous de la fenêtre, c’est une commode dont notre impliquée referme portes et secrets d’une main. Dans l’autre, une cartouche de rechange pour un stylo effaçable.

Ledit stylo bleu attend sur une feuille blanche et une autre marquée des informations nous étant connues sur mademoiselle Montoya ; informations marquées à la main d’une encre qui montrait les premiers signes de manque. Le tout repose sur la table de coworking place en longueur de la pièce. Celle-ci a un plateau de verre et est accompagnée de trois chaises pivotantes blanches au pied noir. Deux desdits sièges se trouvent de part et d’autre du bureau tandis que la troisième est actuellement dans le coin derrière la porte, se trouvant cachée si quelqu’un ouvre celle-ci. La porte elle-même est de bois, à l’instar de toutes celles du Manoir Graymalkin, et intitulée d’un écriteau : Cuckoo.

Lorsqu’on toque à cette porte, notre impliquée vient ouvrir. Un pas en arrière, elle se place entre la porte et la table tout en joignant les mains sur son ventre comme une femme de bonne famille et en offrant un sourire accueillant.

« Bonjour et bienvenue mademoiselle Montoya, dit-elle d’une voix fluette et posée aux intonations maitrisées mais à l’accent britannique, légèrement plus énergique et moins sèche que celle de l’Assistante de Direction. Je suis Mindee Cuckoo. Enchantée de vous rencontrer en personne. »

C’est sûr qu’elle ne va pas comprendre grand-chose, commente Esmé. Tu vas partager le télépotin avec Kali en temps réel, demande Céleste. Non, on ne chuchote pas en cours et la télépathie est du chuchotage, répond Sophie. Tant que tu prends en note ta leçon et pas ce que dit Mindee comme elle l’a fait durant l’entretien entre monsieur Xavier et mademoiselle Montoya. Comme si ça te simplifiait pas la vie d’avoir une scribe cachée, s’amuse Mindee.

Les mains de notre impliquée se séparent afin que la gauche désigne la chaise de droite, plus aisément accessible quand l’on entre.

« Si vous voulez bien entrer et vous installer. »

Lorsque Mademoiselle accepte de le faire, notre impliquée referme la porte en l’accompagnant jusqu’à la clôture puis s’en vient s’installer sur la chaise en face de celle destinée à notre invitée.

« Comme vous le savez, je vais assurer votre suivi dans le cadre d’un Projet d’Accompagnement Personnalisé, explique-t-elle avec douceur. Venez discuter avec moi lorsque vous avez besoin de parler, qu’importe le sujet. Si je ne suis pas capable de vous aider, je trouverais qui le sera. »

Ou tu demanderas la permission de télécharger ses compétences afin de devenir la personne qui peut aider. Même sans cette compétence, les cours sont longs. Ça pourrait bien simplifier les PPRE et PPS. C’est un peu l’idée. Faut encore qu’elle accepte !

« Comment se passe votre emménagement et que pensez-vous de votre camarade de chambre ? »

Mademoiselle Baskerville ne nous est pas étrangère, puisque Madame sa mère nous a rencontré et demandé de la surveiller comme de l’accompagner afin qu’elle n’ait plus peur de ses pouvoirs ; thématique pertinente dans le cadre de Mademoiselle Montoya également et où étonnamment peu de membres du corps enseignant sont capables d’intervenir considérant leurs propres difficultés. Cela s’ajoutant au fait que l’hybridation extraterrestre de mademoiselle Baskerville lui évitera d’éventuels instincts prédateurs de la part de mademoiselle Montoya. On n’est pas inquiètes à ce propos : la plupart des élèves de l’Institut sont capables de tuer accidentellement la majorité de leurs camarades de classe et les accidents comme les besoins d’intervenir sont très rares. On ne sait pas si la moitié des personnels ou des X-Men serait capable de gérer similaire problème s’il venait à apparaitre, d’ailleurs. La dernière occurrence d’une telle perte de contrôle, à notre connaissance, remonte à plusieurs mois et impliquait la professeure de tai-chi, chargée d’enseigner la paix intérieure aux élèves volontaires. Seul monsieur Xavier est intervenu mais sans doute est-il toute la sécurité dont l’Institut a besoin en matière d’accident mutant. Probablement que cela joue également sur son sentiment de devoir toujours tout porter tout seul et possiblement a-t-il du mal à déléguer lorsque cela arrive.


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MessageSujet: Re: Lost Souls Lost Souls EmptyJeu 11 Jan - 23:17



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      J’avais une camarade de chambre... Moi. J’en étais encore toute chamboulée, ça me semblait surréaliste. À vrai dire, après avoir vécu sept ans dans la rue, tout me semblait être trop nouveau, trop soudain et surtout, trop irréel. Le fait que mon lit sentait le neuf, qu’il n’abritait pas quelques petits habitants tels que les puces de lit pour ne citer qu’eux. Le fait que j’étais propre, dans des vêtements propres. Que j’étais dans une école, que j’étais une élève. C’était comme si mes fantasmes prenaient subitement vie, ce qui me faisait indubitablement douter de la véracité de ce que je percevais. Je me disais que j’allais peut-être plus tarder à me réveiller, réalisant que j’avais comme à mon habitude, simplement perdu connaissance. Oui. Que tout ceci n’était que le fruit éphémère d’un sang contaminé par la Cocaïne, celui que je m’évertuais à boire sur les bras d'un Junkie ou deux, car je n’avais que ça pour survivre.  
      L’idée m’angoissait... Si c’était le cas, je voulais rester ici, même si ça voulait dire, mourir d’overdose dans la vraie vie. Après avoir fait connaissance avec ma camarade, je pris le temps de prendre mes repères. Ne pouvant m’empêcher de marquer mon lit entre temps, me couchant dessus, voulant que ce dernier s’imprègne rapidement de mon odeur. Une attitude développée dans la rue... Il était évident qu’ici aucun chien errant risquait d’entrer dans ma chambre, mais après avoir grandi en faisait en sorte que mon odeur puisse être un signe d’avertissement pour tout chien errant entrant de mon territoire, cela est devenu un réflexe et un mode de vie, qu’il m’était difficile de rejeter. Je me souvins qu’il fallait que je rejoigne une personne, pour ma préparation scolaire. Ma camarade n’était plus là pour me donner l’heure, je devais y aller à l'instinct...  

        Je ne savais pas si j’étais à l’heure, en avance ou en retard. Je toquais pour signaler ma présence. J’étais surprise d’y recroiser de nouveau l’assistante du monsieur roulette. Quand elle se présenta, je penchais la tête sur le côté. Elle était de nouveau enchantée de me rencontrer ? Bien sûr, à aucun moment, je ne l’avais pris pour une autre. Je ne me basais pas tellement sur l’apparence physique pour connaître et reconnaître les gens, surtout parce que j'avais une mauvaise vue en journée, lunette de protection ou non. Pour moi, même les jumeaux parfaits, génétiquement identiques, dégageaient des signes olfactifs hormonaux nuancés et différent à cause du mode de vie que pouvait avoir l'un ou l'autre. En effet, l’un pouvait manger des choses plus sucrées, l'autre plus salée. L'un être partisan des activités de bureau, l’autre pratique un sport intensif. L’un pouvant être insomniaque, l’autre un couche-tôt, etc... Ce genre de différences agissait sur le corps des gens.
       Par le flair, je savais qui était qui, même une urine avait un parfum différent en fonction des individus et de leur hygiène de vie. Là, je ne sentais pas de variation, rien. C’était la même personne. « Enchantée... Phoebe Mindee. » Ai-je alors conclu. En songeant qu’elle avait eu ses raisons de ne pas me dire son nom complet plutôt. Pour autant, si le timbre de voix sonnait identique, pour une personne comme moi qui avait du mal avec la langue, j’avais l’impression qu’elle avait un accent plus prononcé et plus compliqué à saisir par rapport à tout à l’heure. Désignant par la suite la chaise de droite, elle m’invita à entrer. M’installant pendant qu’elle referma la porte derrière nous. Elle ne tarda pas à prendre place à son tour et à débuter calmement son explication. Je l’écoutais sans l’interrompre, me contentant simplement d’acquiescer de la tête à certains moments.

         Sa dernière question, me fit plonger un regard vers mes mains, timidement jointes sur la table. Que devais-je répondre ? C’était ma question intérieure. Je me demandais si elle avait posé sa question pour savoir si j’étais ou non un danger pour ma camarade. Ou bien, si c’était parce qu’elle était soucieuse de me savoir intègre et capable de m’entendre avec une personne de mon âge. J’optais pour la première hypothèse. « Elle... Sentir Bon... Mais... Pas sentir... Nourriture. »    
       


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MessageSujet: Re: Lost Souls Lost Souls EmptyDim 21 Jan - 23:37




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Mademoiselle Montoya semble surprise lorsque notre impliquée lui ouvre la porte mais cela ne choque ni celle-ci ni aucune autre d’entre nous ; dont les attentions à la situation varient d’un peu, pour Phoebe et Céleste, à beaucoup, pour Esmé et surtout Sophie. Pour une fois qu’il se passe quelque chose d’intéressant alors qu’elle est en cours !

« Enchantée, entreprend d’hésiter Mademoiselle, faisant doublement sourire notre impliquer lorsqu’elle poursuit… Phoebe Mindee. »

Le fait de nous différentier par l’odeur est une idée pertinente pouvant s’avérer efficace. Cela étant, il faut prendre en compte que la majorité de nos caractères est composée d’un tronc commun et que l’on vit constamment ensemble ; physiquement comme mentalement. Sans dormir dans le même lit, chose qui ne nous dérange pas cependant, on partage toutes une seule chambre et on change les draps au même rythme. On mange toutes la même chose et en même quantité. On pratique toutes le même sport et de la même manière. On s’endort et se réveille toutes en simultanées, allant jusqu’à partager nos rêves. On n’est pas jumelles, ni quintuplées : on est des clones interconnectés. Après, Phoebe est légèrement plus sèche et Mindee légèrement plus énergique lorsqu’on décide de montrer nos différences. Point qui demande une certaine confiance. Peut-être que le meilleur moyen de nous différentier via l’odeur consiste à passer par celles des gens que l’on côtoie : principalement monsieur Xavier pour Phoebe, monsieur McCoy pour Céleste, Kali pour Sophie et c’est tout ; Mindee côtoyant nombres d’élèves à l’instar de Sophie puis de Phoebe et Esmé ne croisant pas grand monde à l’instar de Céleste.

« Je ne suis pas Phoebe, corrige avec douceur et sans reproche notre impliquée. Je suis une autre clone. Cela étant, vous pouvez nous appeler "mademoiselle Cuckoo". Ainsi n’aurez-vous jamais le risque de vous tromper, n’est-ce pas ? »

Il y a une petite connivence aimable à ce conseil donné à tous les élèves, puisqu’ils n’ont pas à nous appeler par nos prénoms et réciproquement. La familiarité qu’implique un prénom n’est guère professionnelle pour les britanniques que l’on est. On ne saurait le reprocher à nos supérieurs, notamment dans le cadre de Sophie et de ses professeurs, mais c’est le cas pour les élèves et cela leur complique la compréhension de nos identités. Donc sert Phoebe dans l’aspect "surveillance" que peuvent exercer les deux autres ; ou qu’elle peut exercer à travers les quatre autres.

Et après on me reproche de me faire passer pour Sophie, souligne Esmé. Oui mais c’est pas pareil, nuance Céleste. Tu te fais passer pour moi quand mademoiselle Munroe vient te demander si tu as séché son cours, rappelle la concernée. Elle n’avait peut-être qu’à bien faire son appel de classe mais tu n’as pas à ainsi confondre un supérieur, souligne Phoebe.

Assise face à face, mademoiselle Montoya et notre impliquée commencent la séance d’accompagnement avec les habituelles explications et la pas si inhabituelle fuite du regard. On perçoit les hésitations et on laisse le temps de trouver des thèses comme de les énoncer ; ou de les taire. On n’est pas pressées puisque l’on fait autre chose en même temps. Pas mal d’autres choses. Céleste est sans doute celle qui travail le moins mais son assistance planquée au sous-sol lui convient très bien.

« Elle, commence à hésiter mademoiselle Montoya à propos de mademoiselle Baskerville… Sentir bon... Mais... Pas sentir... Nourriture.

- Ce qui n’est pas plus mal,
approuve notre impliquée avec un mouvement de tête doux. Si jamais l’odeur de nourriture de qui que ce soit devient trop alléchante, faites-en part à l’adulte le plus proche d’accord ? »

Si vous avez envie de vous faire un autre élève d’une manière différente de celle pratiquée dans les douches du gymnase, merci de le signaler au personnel de l’établissement histoire que celui-ci soit couvert en cas d’accident. Je suis choquée. Je suis outrée. Je suis blasée. Belle image !

Après une absence de quasiment une seconde, notre impliquée manifeste un sourire amusé. Heureusement, elle est multitâche et transforme ce sourire en bienveillance à l’encontre de Mademoiselle.

« Les membres du personnel connaissent les besoins particuliers liés à votre mutation, précise-t-elle simplement. C’est toujours le cas lorsque l’un de nos pensionnaires a des pouvoirs pouvant s’avérer difficile à gérer. Et vous n’êtes pas la seule, ainsi personne ne vous jugera pour cela. »

Belle utopie. Au moins c’est rassurant. Les gens qui jugent ici sont une minorité. Et on en fait partie. A 40% maximum !

Prenant une brève inspiration, notre impliquée croise ses doigts devant elle tout en se réinstallant dans une posture cavalière.

« D’après mes informations, vous avez des difficultés avec la langue anglaise. Parallèlement, vous n’avez jamais été scolarisée. »

Elle attend une réponse avant de poursuivre sans perdre de sa politesse ou de sa contenance.

« Afin de palier à cela, nous allons mettre en place un Projet Personnalisé de Scolarisation, afin que vous puissiez l’aborder dans les meilleures conditions, ainsi qu’un Programme Personnalisé de Réussite Educative, soit des cours spécifiques. »

Elle ralentit le rythme de ses paroles lorsqu’elle parle des acronymes et des explications les concernant afin d’être certaine d’aller au rythme de Mademoiselle.

« Comme vous le savez, nous sommes une institution spécialisée et nous avons des possibilités rares dans le milieu éducatif. Nous avons un Projet Personnalisé de Scolarisation rapide, si vous l’acceptez. »

N’est-ce pas Sophie ? C’est pas faux. Si seulement j’y avais le droit pour ne pas avoir à faire du présentiel. Oui mais toi tu n’en as pas besoin. Pour deux : tu fais du présentiel pour deux ! Merci du soutien Mindee. C’est même pas ironique… Pas ironique pour elle mais pour moi oui. Suis ton cours. J’adore les doubles sens.

1,2 secondes de pause, comme un lag, même si elles sont occupées par l’attention physique de notre impliquée qui divague mentalement ; comme souvent. Heureusement, à part l’aspect mécanique que cela nous donne lorsque c’est trop long, il est rare que nos absences se voient réellement. Peut-être un peu de trouble de l’attention ?

« L’une de nos capacités est la télépathie. Cela signifie que nous sommes capables d’échanger des informations avec les autres sans interaction sensorielle. Je peux l’utiliser pour vous transmettre mentalement des connaissances. »

Comme précédemment, le rythme de diction est lent afin de s’assurer la pleine et entière compréhension de la part de mademoiselle Montoya. Si la télépathie et l’apprentissage qu’elle permet nous est normale, on comprend pleinement qu’il puisse y avoir des personnes pour mal y réagir ; par expérience comme par conscience de l’éthique liée à une telle capacité, enseignée qu’elle nous a été par Père. L’aspect éthique est généré par la proposition et la demande orale. Reste à gérer l’aspect intrusif du fait que l’on puisse accéder à l’esprit des autres pour en faire ce que l’on veut.

« Si cela peut vous rassurez, l’utilisation de ce pouvoir illumine nos yeux. Vous serez ainsi toujours avertie. D’accord ? »

Une précaution de Père lors de notre ingénierie génétique, selon toute probabilité. Cela ne nous gêne pas : il nous a éduquées pour que l’on ne mente pas et le mieux que l’on puisse faire est l’omission lorsque personne ne nous pose directement la question. Un oui est un oui et un non est un non. Il n’y a que face à des ennemis potentiels que l’éthique s’évapore face à la nécessité, même si tout le monde n’est pas capable de le comprendre ou de l’accepter ; surtout quand c’est utilisé sur eux et non par eux.

« Or donc, je peux vous apprendre la langue anglaise comme des connaissances, notamment celles nécessaires à entreprendre un cursus normal pour une personne de votre âge. Cela ne me prendrait que quelques secondes. »

La vraie langue anglaise, pas l’américaine. Non, ceci n’est pas un sarcasme d’Esmé : on est toutes d’accord ! Juste qu’il n’y en a que deux qui se surprennent encore de l’accent américain, même si elles partagent les habitudes des trois autres qui le côtoient depuis longtemps sans jamais l’avoir adopté.

« Prenez le temps que vous voulez pour y réfléchir, mademoiselle Montoya, conclut notre impliquée avec douceur. Il n’y a aucun problème si vous ne le voulez pas. On pourra le faire plus tard comme on pourrait ne jamais le faire. »

Il faudra juste trouver une solution avec le corps enseignant soit pour que les professeurs fassent des heures supplémentaires afin de l’accompagner soit pour qu’ils acceptent de nous laisser récupérer leurs connaissances afin qu’on puisse le faire à leur place. Les deux solutions nous vont même si Sophie désespère déjà à l’idée qu’elle doive suivre des cours qu’elle connaisse plutôt que de simplement passer les examens en candidat libre et être réellement utile au sein de l’Institution. Ce n'est néanmoins pas à elle de décider, comme tant de chose, et elle l’accepte en affichant l’attitude victorienne de rigueur pour nous.



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MessageSujet: Re: Lost Souls Lost Souls EmptyMer 24 Jan - 8:05



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      Elle n’était pas Phoebe... Prétendit-elle. Utilisant le terme “clone” pour justifier sa réponse. J’étais persuadée que cela devait avoir un sens compris de l’ensemble du commun des mortels, mais j’étais un peu perdu me concernant. Je crois que c’était la première fois que j’entendais le mot ‘’clone”. Et je fis un peu l’erreur de penser que j’avais peut-être mal compris ce qu’elle avait dit à cause de son accent plus prononcé, en me disant intérieurement qu’elle avait sans doute voulu exprimer le mot ‘’Clown”. Oui, mais alors ça m’aider encore moins à comprendre la justification de sa réponse. En quoi un autre clown prouverait qu’elle n’était pas Phoebe ? N’était-ce pas juste un rôle pour faire rire les enfants ? Ne jouait-elle justement qu'un rôle ? Parfois Phoebe, parfois Mindee ? Mais elle n’était pas très drôle... Elle me rendait confuse. Était-ce du coup elle qui était nulle en tant que clown ou bien moi qui ne savais pas encore comment saisir l’essence de son humour ?
     Cependant, ne voulant pas trop laisser mon cerveau surchauffé, je préférais adhérer au fait qu’elle disait ne pas être ce qu'elle disait ne pas être. Il y avait une autre hypothèse... Peut-être souffrait-elle d’un problème mental ? J’ai rencontré un autre sans-abri qui disait une personne, puis un autre un parfois. Il n'avait pas conscience de ses étranges transitions. Et s’il mentait, alors je n’ai rien remarqué et pourtant, ce n’était pas une chose aisée que de tromper mes sens. Le rythme cardiaque, le parfum de la transpiration plus âcre à cause du stress, l’adrénaline. Oui. Il y avait énormément d’indication sonore et olfactive qui pouvait trahir un être humain quand il mentait, même si certaines personnes étaient très douées pour dissimuler leur mensonge. Papa appelait ces gens-là, des sociopathes. Soit mon ami sans-abri était un sociopathe mythomane, soit il avait vraiment plusieurs personnalités dans sa tête. Il parait que c’était une maladie mentale qui avait un genre de nom, mais je ne m'en souvenais pas trop.

      Du coup, est-ce que la femme devant moi était malade ou bien une grosse mytho ? Je pencherais plus pour la deuxième hypothèse si l’on partait du principe qu’elle était un autre clown. « Ok... Mademoiselle Cuckoo. » Répondis-je sans trop de conviction, ne voulant pas m’attarder plus longtemps sur l’étrangeté de la situation. J’avais répondu concernant ma camarade, quant au fait que même si elle sentait bon, c’était un doux parfum agréable, mais qui n’évoquait rien d’appétissant en moi pour autant. C'était comme sentir le parfum de la lavande ou d’une autre plante tout aussi délicate. Je me contentais de simplement acquiescer de la tête quant au fait que si je venais sans doute à ressentir le besoin de mordre une personne, je devais prévenir un adulte. Ce qui me semblait tout à fait compréhensible comme approche. Je me contentais du même geste de la tête lorsqu'elle poursuivit.  
      Le personnel savait ce dont j’avais besoin, je n’étais pas la seule élève à la mutation difficile à gérer. Je notais tout cela mentalement. On arriva au sujet de la langue. « Moi... Appris anglais... Seule. » Dis-je pour confirmer plus ou moins la raison de ma difficulté à parler la langue ou à la comprendre sans problème. « Santé... Problème... Quand moi... Petite. Pas école. » J’avais dit l’essentiel pour qu'elle comprenne, je crois. Peu importante. Je ne pouvais pas aller à l’école à cause du fait que j’étais sous perfusion constante. L’on pensait que je souffrais d’une étrange maladie sanguine, finalement. La raison était cette mutation, mon corps réclamant le sang depuis ma naissance. Bien que ce fût beaucoup moins violent à l’époque, l’appétit, la pulsion et surtout, la frénésie n’existaient pas encore à ce moment-là. Je l’écoutais en silence, je ne ressentais pas le besoin d’intervenir.  

       Jusqu’à ce qu’elle précise l’approche de la scolarité rapide... Ce qui à la fois m’intriguait et me laissait tout aussi perplexe. Son explication me laissant quelque peu dubitative, mais paradoxalement intéressée. Ceci me poussant à me demander ce qu’il serait bien d’entreprendre ? J’hésitais... D’un côté, j’avais envie de m’intégrer rapidement, mais de l’autre, j’avais peur que ce genre de procédé dérobe ce qui faisait de moi... Eh bien moi. Une peur qui était évidemment plus de l’ordre d’une superstition absurde. Mais que voulez-vous, je venais d’une famille colombienne et catholique qui plus est. Elle précise que sa capacité illuminait ses yeux. J’avais aussi un peu peur du fait qu’elle puisse entrer dans ma tête. Même s’il devait savoir ou du moins, se douter de ce que j’ai dû faire pour survivre avant d'arriver ici, j'avais un peu honte quant à l'idée qu'elle puisse voir le monstre dégueulasse que j’ai été pendant sept ans.  
       J’acquiesçais de la tête, plus... Timidement, plus hésitante. « Ok... Mademoiselle Cuckoo... On fait. » Annonçais-je alors. Lui autorisant alors à utiliser son don pour me faire apprendre rapidement. Il m’avait fallu qu’un instant pour réaliser que c’était stupide d’attendre... Je devais profiter des outils à ma disposition pour m’améliorer rapidement.    
       


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MessageSujet: Re: Lost Souls Lost Souls EmptySam 27 Jan - 22:06




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Le "mademoiselle Cuckoo" finit par être accepté après beaucoup d’hésitations et de doute de la part de mademoiselle Montoya. On n’a pas su ni besoin de savoir ce qui s’est passées dans sa tête, d’autant plus qu’on est très vite passé à autre chose dans les nôtres. Elle n’est guère convaincue ? C’est pas grave, elle a dit "Ok".

Il va sans dire que son manque d’éducation, ou la différence d’éducation qui précédait le fait qu’elle soit à la rue et donc sans éducation, risque d’être à un monde de différence avec notre propre éducation non seulement britannique mais également paramilitaire et isolée. Cela étant, on se propose de lui partager notre anglais et une partie de nos connaissances comme de celles de Kali récupérées par Sophie afin de s’intégrer plus facilement dans le cursus américain de l’Institut là où on est britanniques et du World.

Va-t-on créer une nouvelle "arme" à l’instar de notre amie et nous ? Considérant qu’elle comme nous faisons parti des gens à avoir le plus de notions morales et éthiques, par apprentissage pour nous et conscience de l’inverse pour Kali, on ne pense pas que ce soit un problème ; au-delà de la contamination mentale que cela impliquerait. En plus de notre entrainement au World, on a pratiqué les enseignements télépathiques sur monsieur Baskerville comme sur Jean et les apprentissages sur le Baron Zemo et Kali. On est sereines.

Notre proposition est la plus simple, même si pas la plus humaine, manière de régler le problème d’apprentissage autodidacte et incomplet de l’anglais de mademoiselle Montoya comme de la déscolarisation causée par ses problèmes de santé étant enfant. Les difficultés d’expression s’évaporeront au profit d’un accent anglais littéralement digne du nôtre. Reste à savoir si Mademoiselle continuera les phrases aussi courtes qu’elle fait actuellement ou deviendra une pipelette. Tant de possibilités qu’elle ne voit pas encore alors qu’elle hésite à, pour synthétiser, nous faire confiance.

On perçoit le malaise et on laisse la réflexion comme les sentiments se faire. Est-ce que le fait que l’on ne puisse utiliser la télépathie discrètement rassure ? Pour être optimiste, c’est mitigé. Ce qui signifie que, non, cela ne rassure pas. On sait que les choses peuvent prendre du temps et Mindee l’a précisé afin de laisser cette possibilité à Mademoiselle. Aller à son rythme et faire selon la manière qu’elle préfère est important, pour elle comme pour nous.

« Ok… Mademoiselle Cuckoo, finit-elle par répéter, l’absence de conviction ayant laissé place à la timidité et l’appréhension. On fait. »

Notre impliquée a un sourire doux et un acquiescement tout aussi doux. Elle se demande si tendre les mains pour prendre celle de mademoiselle Montoya rassurerait celle-ci mais l’on est vite unanimes : mauvaise idée. Le contact physique la mettrait mal à l’aise et Mademoiselle ressentirait aisément cela, sans doute. Restons dans un terrain que l’on maitrise.

Considérant la difficulté du cas, c’est mieux, conclut Esmé. Il faut toujours limiter les risques, de toute façon, approuve Céleste. Même pour les cas plus faciles, l’objectif c’est que ce soit facile pour eux, souligne Sophie. Ouais enfin il faut pas non plus exagérer, ils sont pas en sucre, rappelle Phoebe. Vous pensez que ça existe un mutant en sucre, sachant qu’on a besoin d’eau pour survivre, imagine Mindee.

A peine plus d’une seconde après le début de son sourire et la fin de son acquiescement, notre impliquée fait appel à nos pouvoirs. Une brume bleutée commence à se former au contact de ses yeux et vient se concentrer au sein de son iris, commençant à émettre une lumière de cette même pâleur azurée. Au sein de la tête de notre impliquée et donc dans nos consciences à toutes commencent à raisonner les pensées superficielles de Morticia Montoya ; celles qu’elle pense actuellement, liée à sa mémoire court-terme.

Le modèle classique de la mémoire, aussi appelé modèle modal, la divise en trois sous-systèmes : le registre sensoriel, dont la perception permet de percevoir à travers les sens d’autrui et la manipulation abouti aux illusions mentales, la mémoire à court-terme, dont la perception permet l’écoute de la voix intérieure et la manipulation la transmission de notre propre voix intérieure voire le contrôle mental, ainsi que la mémoire à long terme, dont la perception permet la consultation des souvenirs et la manipulation la sculpture de personnalité et l’apprentissage télépathique. C’est vers cette troisième que notre impliquée se tourne alors même que l’on regrette l’absence du Chœur ; les choses allaient tellement plus vite lorsqu’on le formait. Qu’importe que l’on semble aller mieux, il faut que l’on se méfie de ne pas retomber et il reste des phases où les symptômes dépressionnaires ont une forte emprise sur nous. Rien que de penser à cela commence à nous perturber alors on se reconcentre, les paupières se plissant et les sourcils se fronçant chez notre impliquée.

La mémoire à long terme est divisée en deux catégories : la mémoire déclarative ou explicite, que l’on utilise consciemment comme lorsqu’on veut se souvenir d’une image, et la mémoire non déclarative ou implicite, que l’on utilise inconsciemment comme lorsqu’on veut marcher.  Au sein de la première catégorie se trouvent deux sous-catégories : la mémoire épisodique, reconstituant les situations vécues dans notre passé sous forme de souvenirs, et la mémoire sémantique, conservant les faits et les connaissances encyclopédiques. C’est dans la seconde que l’on va afin de chercher notre vocabulaire, notre orthographe et notre syntaxe. Notre impliquée a trouvé ce qu’elle cherchait dans le cerveau de mademoiselle Montoya comme dans le sien et dans celui de Sophie par souvenir de celui de Kali. Le transfert commence.

Il n’y a pas réellement de sensation face durant ce transfert. Cela demande de la concentration pour celle qui le fait et peut en réclamer aussi pour celle qui reçoit si elle cherche à accélérer les choses, comme lorsqu’elle veut apprendre quelque chose et s’y emploie, mais tout se fait pratiquement aussi naturellement que si elle écoutait, et retenait, une leçon. La quantité des informations retenues est sans doute meilleure d’ailleurs, puisqu’il n’y a pas réellement de perte avec la stimulation neuronale que notre impliquée est en train de faire dans le lobe temporal médian de Mademoiselle.

« Cela risque de prendre quelques minutes, mademoiselle Montoya, averti notre impliquée, manifestement concentrée. Si vous le souhaitez, nous pouvons les passer en silence. Sinon, nous pouvons parler. Aimeriez-vous discuter d’un sujet en particulier ? »

Un bon moyen de voir les progrès, n’est-ce pas ? C’est malin, on va pouvoir la voir progresser en direct. C’est tellement plus intéressant d’enseigner que de se faire enseigner, je trouve. Quand tu auras ton diplôme en fin d’année tu pourras toujours demander à le faire. La plupart des professeurs de l’Institut n’ayant pas de reconnaissance académique, je suis sûre que ça passe. Le problème de l’enseignement, ce sont les élèves. C’est pas faux. Oui enfin pour les élèves ce sont les professeurs. Dans le doute, blâmons les autres. Ah non, dans le doute blâmons Céleste ! C’est vrai ça. C’est vraimentrop’injuste. Un peu oui. Beaucoup. Passionnément.



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MessageSujet: Re: Lost Souls Lost Souls EmptyLun 26 Fév - 2:31



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      Ses yeux se mirent à briller... La vue en était réellement impression, plus que lorsque mes propres yeux brillaient d’une couleur beaucoup moins attrayante. Ce fut si impressionnant que je ne puis guère m’empêcher de me demander, si le fait qu’elle me prenne la main était réellement nécessaire. Elle me semblait en capacité de faire ce qu’elle avait à faire sans me toucher, c’était du moins l’idée qu’elle m’inspira. Mais je devais bien avouer que le contact humain avait quelque chose de très apaisant et de rassurant, une chose que je savais, mais que j’avais fini par oublier. Le seul contact humain que j’avais depuis ces dernières années, était malheureusement associée à des cas de violence qui, sans exagérer, était dans l’extrême. Pourtant, elle n’avait pas l’air d’une femme qui, à première vue, semblait socialement tactile. Mais de toute évidence, “l’habit ne fait pas le moine”.  
        Honnêtement, j’étais bien incapable de comprendre ou de concevoir la méthode qui était utilisée sur moi à cet instant de l’entretien. J’étais quelque peu confuse et légitimement hésitante, mais malgré tout prête à laisser les choses se faire comme elle l’entendait, prenant donc part à son idée qui pourrait pourtant paraître douteuse du point de vue, du commun des mortels. Mais j’étais aussi consciente de l’opportunité qui m’était offerte. Moi qui ai toujours vécu une vie où l’intégration était à proscrire, j’étais finalement bien placée pour comprendre l’importance de cette procédure. La barrière du langage était en elle-même, l’une des raisons pour laquelle il y avait une forme de “ségrégation” inconsciente entre les gens... Wait... Qu’est-ce que j’ai dit ? Ségrégation ? C’est bien la première fois que j’utilise ce terme, non ? Et de même que l'habit ne fait pas le moine.  

      J’avais l’impression que mes pensées étaient différentes, mais ce n’était pas comme si je le ressentais ou que je m’en rendais compte de ce changement. C’était subtil... Comme si je me rappelais d’un de ces moments, finalement anecdotiques, remontant subitement dans ma mémoire. Sauf qu’il ne s’agissait pas ici d’un moment que j'ai vécu. C'était ce qui était étrange... Oui. La confusion était plus grande encore quand je tentais de me souvenir du moment où j’aurais pu apprendre ce mot, mais rien ne vint. Ce n’était pas évident de voir les changements s’opérer, sans doute parce que mes pensées étaient en espagnol, plus qu’en anglais. Je ne faisais l’effort de pensée en anglais qu’avant de parler en anglais. Mais des termes anglais commençait à prendre le dessus sur l’espagnol. Je relevais les yeux vers le professeur que lorsqu’elle reprit la parole et sa question, j’acquiesçais de la tête.  
      « L’école... » M’étais-je contenté de rajouter en tapotant du doigt la table afin d’indiquer cette école en particulier. Au final, oui, le professeur Xavier avait bien tenté de m’expliquer ce qu’était cet endroit en réalité. Mais ça demandait à mon sens un peu plus d’explication. En-tout-cas, c’était l’un des sujets que je voulais parler, qui me venait à l’esprit tout du moins.    
       


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MessageSujet: Re: Lost Souls Lost Souls EmptyLun 26 Fév - 15:38




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On n’avait pas dit que tu ne prenais pas la main pour ne pas te malaiser et moins la mettre en confiance, interroge Esmé. Euh si, confirme Céleste. On avait aussi considéré que de se mettre mal à l’aise pour que l’autre soit à l’aise est une bonne chose, rappelle Sophie. Et aussi qu’ils n’étaient pas en sucre, insiste Phoebe. Nous non plus et, si vous m’aidez, je gèrerais, conclut Mindee.

Il faut dire que la réaction impressionnée de mademoiselle Montoya a créé l’appréhension qu’elle devienne craintive. Elle fait un saut de foi après tout, offrant une confiance aveugle à une personne qu’elle ne connait pas et qui pourrait potentiellement faire d’elle ce qu’elle veut. Ce n’est pas rien. Ce n’est pas agréable. Ce n’est pas forcément aussi bien compris mais, même si le contact physique nous est désagréable, il vaut mieux essayer de prévenir plutôt que de devoir guérir ; de devoir s’interrompre au milieu et ne pas avoir la sécurité des choses bien faites.

Mademoiselle reste confuse mais prend la main. Mindee ne sait pas quoi faire de plus physiquement, qu’il s’agisse de serrer ou non comme de caresser de l’index ou non, et ne fait donc rien de plus. Elle se concentre et elle n’est pas la seule, les yeux de Céleste s’illuminant puisqu’elle est celle pouvant le faire sans rien perturber de son environnement de travail.

Mademoiselle reste hésitante mais prend la main. Mindee est dans ses pensées instantanées ainsi nous entendons toutes la voix de Morticia raisonnant dans la tête de notre impliquée et faire écho dans les nôtres. Des pensées qui se fluidifient et se complexifie via un nouveau vocabulaire qui perturbe mademoiselle Montoya lorsqu’elle prend conscience de ses nouvelles possibilités. Impossible pour chacune d’entre nous de ne pas sourire à cet effet positif et attendrissant.

Oui, Mademoiselle, vos pensées sont différentes. Vous nous emmêlez un peu les pinceaux en vous les emmêlant vous-mêmes mais c’est l’un des effets d’une pensée arborescente non-maîtrisée ; et même maitrisée d’ailleurs. Associations d’idées multiples. Quand au souvenir étranger… tant qu’il reste reconnu comme étranger, tout ira bien. Oui, vous penserez désormais en anglais britannique, et non américain, plus qu’en espagnol mais vous serez toujours capables de pratiquer celui-ci ; dont on apprend des portions au passage, n’ayant pas demandé la permission de tout apprendre même si cela viendra peut-être.

Quand au fait d’être professeure… aucune de nous ne l’est ni n’a la prétention de l’être. Sauf Sophie, qui aimerait le devenir et pourrait le faire à la même vitesse que celle où l’on vous partage nos connaissances si elle en avait le droit. Une question de secondes…

L’école. Cette école. Voilà le sujet que vous voulez abordez et on avait compris avant même que vous ne fassiez votre geste physique : vous l’avez pensée. Vous l’avez décidé. Le libre-arbitre est une chose intéressante. Par des expériences de neurosciences, des scientifiques ont prouvé que, lorsque quelqu’un décide de faire un mouvement, la décision consciente de bouger se produit environ 0,2 seconde avant le mouvement mais le potentiel de préparation motrice commence à s’élever à partir de 0,6 seconde avant le mouvement et retombe après celui-ci. En résumé, la décision consciente se produit 0.4 seconde après que le cerveau commence à préparer l’action. Somme toute, on savait que vous alliez bouger le doigt avant même que vous ne le fassiez et on savait pourquoi vous avez décidé de le faire au même moment que vous. On est synchrone avec vous, Mademoiselle.

On perçoit votre discussion avec le directeur Xavier au même moment où vous vous la remémorez.
On perçoit votre désir d’en savoir plus.

« Le Manoir Graymalkin et le Graymalkin Lane tout autour sont l’héritage maternel de monsieur Xavier, explique avec douceur Mindee alors que Céleste fait le transfert à travers elle depuis le cerveau de Sophie. Ils remontent à la colonisation par des hollandais. La première Institution Charles Xavier a ouvert en 1965 mais le manoir d’origine a été détruit en 1983. »

Le discourt de notre impliquée est sensiblement le même que celui tenu à mademoiselle Yukio par Phoebe lors de l’arrivée de la première. Les informations sont les mêmes, indifféremment de la bouche qui les prononce, et on ne fait pas partager leurs diverses origines ; tant l’Institut lui-même que le World.

« A l’initiative du Professeur Xavier, l’Institution a été reconstruite entre 2018 et 2023. Officiellement, elle est une institution pour surdoués. Cela permet de trier les candidatures et d’éviter l’attention des gens qui voudraient nuire aux mutants. »

Une pause alors que l’on en arrive à la fin de la partie historique officielle, l’officieuse étant omise à la perfection.

« Du fait de cette spécialisation à aider les jeunes mutants entre dix et vingt-et-un ans, le SHIELD s’est associé avec l’Institut afin d’y placer des gens dans le besoin, comme vous. »

Une attente d’acquiescement avant de poursuivre.

« L’Institut dispose de six classes, correspondant aux trois grades de la Middle School et aux trois de la High School, qui s’en vont suivre les cours dans les salles de chaque matière et professeur.

La totalité de ses membres étant mutants, le personnel qu’il soit enseignant, administratif, de vie scolaire ou de maison est sensible comme expérimenté dans les problématiques liées à la mutation.
»

Pour ne pas dire que la quasi-totalité d’entre eux est encore empêtrée dans lesdites problématiques et en totale incapacité d’aider autrui tant chacun a besoin d’être aidé également. C’est pas faux. C’est l’une des choses pour lesquelles monsieur Xavier se repose autant sur nous : l’éducation du World a bien plus amené à ce qu’on assume notre mutation que le fait de vivre à l’Institut. C’est pas plus mal que les élèves n’osent pas utiliser leurs pouvoirs, ça évite les bêtises possiblement tragiques. Au final, l’Institut travaille à la normalisation des mutants donc un ancien élève qui sort d’ici en sachant ne pas utiliser ses pouvoirs malgré les circonstances est une victoire malgré tout. Vous pensez que ceux qui arrivent à utiliser leurs pouvoirs sont recrutés par les X-Men ? C’est compliqué. Monsieur McCoy ne sait pas vraiment les utiliser et il est l’un des premiers. Monsieur est comme beaucoup d’autres : bloqué par son inacceptation de lui-même et un pouvoir moins joli que les nôtres, par exemple. Céleste trouve qu’il ferait une très jolie peluche pourtant.

« Il n’y a aucun cours de maitrise des pouvoirs car il est impossible de faire de l’enseignement magistral sur le sujet. C’est un développement personnel et il se fait par l’accompagnement.

Trouvez une personne avec des capacités similaires aux vôtres et/ou avec qui vous avez suffisamment confiance pour essayer de pratiquer. De préférence un membre du personnel, pour plus de sécurité.
»

C’est, au final, l’une des raisons les plus naturelles qui devrait animer les X-Men ; et le font de certains. Assurer la sécurité des membres de l’Institut. Pas forcément aller faire des interventions super-héroïques mais bien s’assurer que les jeunes mutants en crise au sein de leur demeure puissent surpasser cette crise, chose qui pose le souci que plusieurs X-Men ne l’ont pas fait, et ne soient pas des dangers pour leurs camarades. On est cependant très mal placées pour parler de ce que les X-Men devraient être.

« Cela mis à part, les règles de vie sont assez classiques. Vous suivez les horaires d’internat et de cours, vous respecter les gens et les biens, vous ne venez à cet étage que lorsque vous avez rendez-vous avec moi… »

C’est important de préciser pour Phoebe et du coup Mindee le fait.

« Vous pouvez repartir ou rester pendant les weekends et les vacances scolaires selon votre choix et vos possibilités. Votre PAI implique qu’on vous nourrira de sang selon vos besoins. »

Clignant des yeux à sa conclusion, Mindee interrompt le contact mental et dévoile ses iris redevenues normales. Après une petite pause afin de sourire et d’acquiescer, elle reprend.

« C’est terminé. Je vais vous poser quelques questions afin de vérifier que tout se soit bien passé. Où et quand êtes-vous née ? »



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MessageSujet: Re: Lost Souls Lost Souls EmptyMar 12 Mar - 0:11



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      Je n’aimais pas parler, c’était là une vérité... Cela n’avait pas tant avoir avec le fait que j’avais de toute évidence de la difficulté à parler la langue, à communiquer mes pensées comme je le désirais réellement. Ce n’était pas en soit, ce qui me bloquait véritablement. Non. Je m’accommodais simplement de mon silence, préférant souvent écouter sans avoir à participer ou à intervenir dans un sujet spécifique. Le terme, je ne l’avais pas autrefois et pourtant, aujourd’hui, j’étais en mesure de dire que j’étais ‘’taciturne’’. Aussi, en cet instant encore, durant ce bien étrange entretien, je préférais encore ici écouter la mademoiselle Cuckoos. Ce qui n’était pas plus mal, en m’exposant ses explications, je n’avais pas à faire l’effort d’entretenir la conversation, même si c’était pourtant le but. Du moins, c’était ce que j’imaginais.
       Du coup, oui, bien qu’attentive à ses mots, je restais silencieuse. Réfléchissant toutefois à la raison de ma présence ici. Les choix de mots devaient être importants, plus que lorsque je faisais l’effort du langage et de l’échange. Comment accorder trop d’intérêt au sens quand derrière mes choix de mots étaient malheureusement limités ? Les choses étaient, cela dit, sur le point de changer. Et plus que de comprendre le choix des mots, j’étais en mesure de saisir les diverses nuances et sobres subtilités des expressions. Et donc, il était intéressant qu’elle ait utilisé le terme "aidé" les mutants, plutôt que de les abriter simplement. Comme si quelque part, ce n’était pas tant ce que recherchait l’institut. Que pouvait apporter l’aide en question ? Assurément, au vu de la diversité qu’offrait le génome X, l’aide ne pouvait pas immuable et identique à tous, n’est-ce pas ?  

      Mais est-ce que cela voulait dire quelque part que cette école aidait tout aussi bien les adultes que les enfants ? Le fait est qu’il n’y avait aucun cours dédié à la maîtrise des pouvoirs me semblant plus que normal. Je n’aurais pas été sereine à l’idée de traiter ma condition de vie, je n’avais pas choisi d’être ce que j'étais, ni même désirer venir au monde en premier lieu. Aussi, évidemment, pour que mes caractéristiques que j’estime monstrueuse, puisse être traitées que comme une simple leçon, ne me plaisait pas du tout. L'idée en était plus qu’offensant. Que pouvait-on finalement m’apprendre avec ma nature ? Comment m’apprendre à boire du sang ? Super, je le savais... Comment me contrôler ? Ce n’était pas comme si l’on pouvait réellement contrôler l'instinct ou la pulsion, on y faisait juste face comme l’on pouvait.
        Oui, l’éducation était importante et pour ne pas avoir pu aller à l’école, j’étais la première à saisir la chance qu’avaient certaines enfants à y être dès leur plus tendre enfance. Mais aucune éducation ne pouvait préparer à l’instinct de prédation, aucune éducation ne pouvait l’éviter. Dès ma naissance, j’avais été condamnée à une condition extrême envers les autres et envers moi-même. Le choix de mot était important, m’éduquer au contrôle de ce que j'étais, me semblait ici inappropriés, mais m’aider à supporter cette mutation, à vivre avec... Là, c’était une tout autre histoire. Elle se détacha de moi, ses yeux reprenant la teinte qu’ils avaient auparavant. Avait-elle terminé ? Encore une fois, je ne me sentais pas tellement différente. C’est faux. Il y avait des différences, mais c’était comme si ces différences avaient toujours été présentes en moi. Que c’était étrange... Bizarre.  

       Elle me questionna et les mots sortirent sans que je n'aie à y réfléchir, comme si je les avais déjà tant de fois répétés qu’aujourd’hui, il n’était plus qu’une simple formalité. « Je suis née à Los Angeles, le 20 janvier 2009. » J’ai utilisé peu de mots, de peur de trouver de la difficulté à l'exprimer... Mais mon langage n’a jamais été aussi fluide, comme si j’utilisais l’espagnol, ma langue natale. Mais c’était bien de l’anglais que je venais de parler, avec un accent qui me paraissait bien étrange, il était identique à celui qu’employait mademoiselle Cuckoos.    
       


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MessageSujet: Re: Lost Souls Lost Souls EmptyDim 24 Mar - 17:06




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Vous n’aimez pas parler. On le sait désormais. On ne vous demandera pas de plus le faire. On vous offre simplement les moyens de plus le faire. Le silence physique nous accompagne aussi souvent que le silence mental nous est rare. Votre préférence est proche de celle de Céleste : écouter. Elle n’est pas taciturne cela dit. Vous l’êtes. Vous le resterez. Que notre impliquée monologue pour répondre dans le détail à votre seule question n’est absolument pas un problème pour elle.

Mindee aime le son de nos voix, commente Esmé. Oui, se concentre Céleste. C’est certain, approuve Sophie. Un peu trop, constate Phoebe. Héhé, se contente Mindee qui est aussi concentrée.

Vous réfléchissez "à la raison de votre présence ici". Vivre et non survivre. Trouver de l’aide. Construire un avenir meilleur. Des étapes. Vous progressez déjà. Vous en êtes consciente de ce que vos pensées raisonnent dans celles de Mindee et les nôtres par écho.

Est-ce que l’Institut aide tout aussi bien les adultes que les enfants ? Tout aussi bien peut-être pas mais ses membres essaient. Mademoiselle Yukio en est la preuve vivante. C’est pour cela que certains d’entre eux se perçoivent comme une famille. Les gens s’entraident dans la mesure de leurs capacités. Monsieur Xavier est premier parmi ses pairs, au point même d’avoir du mal à déléguer. Mademoiselle Munroe arrive seconde, selon nous. Ensuite, les choses se complexifient. On tendrait à placer Jean mais elle est notre amie et on n’est pas certaines qu’elle aide tout le monde autant qu’elle aide Kali et nous. On pourrait parler de monsieur McCoy qui a cette volonté d’aider mais le fait d’une manière autodestructrice et contreproductive à notre sens. On pourrait parler de madame Darkhölme qui peut aider lorsqu’elle retrouve suffisamment d’elle-même dans un élève et est sensée le faire en collaboration avec Mindee bien que rien n’ait été amorcé au cours des trois mois depuis lesquels c’est sensé être commencé. On pourrait parler de mademoiselle Yukio à nouveau, dont les cours de tai-chi et de méditation sont une option permettant de cultiver la paix et l’équilibre intérieur. On pourrait parler de monsieur Wagner, qui est peut-être trop jeune, ou de mademoiselle d’Ancanto, qui est néanmoins venue ici pour être aidée. On ne pourrait pas parler de monsieur Wolverine, qu’on évite comme on peut, et on ne parlera pas de monsieur Summers, qui a menacé une élève avec ses pouvoirs parce qu’elle lui tenait tête. On ne parle que de l’Institut.

Vous ferez vos propres rencontres, mademoiselle Montoya. Vous trouverez vos affinités. Vos accompagnateurs. Vos accompagnés aussi, peut-être. Au pire, on sera là. Mindee est accompagnatrice jeunesse, mine de rien. Est-elle capable de vous aider à vous contrôler ? De vous aider face à l’instinct ou la pulsion ? Si vous le souhaitez, elle essaiera. On apprend vite.

Il est agréable d’entendre une adolescente savoir que l’école est une chance, non une contrainte. C’est triste qu’il faille traverser ce que vous avez traversé pour s’en rendre compte mais c’est un petit point de positif né de négatif. Aucune éducation ne peut préparer à l’instinct de prédation ? Aucune éducation ne peut l’éviter ? On n’en est pas certaines. On n’a aucun instinct de prédation. On imagine néanmoins que monsieur Wolverine en a. Peut-être serait-il à même de vous aider face à eux ? On sait que monsieur McCoy dispose de ces difficultés également. Pourriez-vous vous faire progresser ensemble ? Dans le doute, on privilégie la piste la plus sûre.

Je vais commencer à penser que, Charles excepté, ce sont les produits de l’Arme Plus qui sont les individus les plus fonctionnels à l’Institut. C’est un peu exagéré quand même… C’est carrément exagéré surtout qu’il est impossible de comparer la pédagogie de Père avec les méthodes du Colonel Striker. Le Colonel avait besoin de machines pour contrôler ses armes alors que Père passait par l’éducation. Et part le fait qu’on soit en partie des machines programmées…

On comprend le fait d’être "condamné à une condition extrême envers les autres et envers soi-même dès la naissance". On comprend parce que vous nous le montrez. Comme parce qu’on en a une idée. "Eduquer". "Le choix des mots est important". Eduquer. Et c’est sur cela que l’on sort de votre esprit.

Notre impliquée ramène ses mains contre son ventre après sa première question.

Vous êtes née à Los Angeles, le 20 janvier 2009. Elle enchaine.

« Quel est le nom de votre père ? »

Le temps que vous répondiez le premier mot qui vous passe par l’esprit puis notre impliquée enchaine à nouveau. Les réponses doivent être les premières pensées qui vous viennent.

« Quels sont les noms de vos sœurs ? »

En avez-vous au moins ? Cela n’importe pas : la mauvaise réponse c’est de donner le nom de l’une de nous, pas de nous dire que vous n’en avez pas.

« Quel est le nom de votre mère ? »

Bis Repetita.

« Où êtes-vous née ? »

La réponse sera-t-elle identique ?

« Quelle est votre langue natale ? »

J’aime beaucoup cette technique de bombarder quelqu’un de question pour savoir si vous avez merdé. C’est très important de savoir s’il n’y a pas de contamination mentale. Cela ne nous est jamais arrivé de toute façon. J’espère bien, ça serait impardonnable. Heureusement que l’on pourra toujours corriger au besoin.



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MessageSujet: Re: Lost Souls Lost Souls EmptyLun 13 Mai - 15:11



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      Même sans comprendre le besoin qu’avaient les gens à communiquer à longueur de journée ce qui hantait leurs pensées, j’enviais ceux qui avaient tout de même l'amour de la parole. Même ceux qui aimaient s'entendre parler, je trouvais qu’ils avaient une facilité sociale que je ne pouvais que respecter, malgré le fait que j’avais une certaine abstinence à vouloir pour ma part, partager oralement mes tourments intérieurs. Je fixais cette femme d’un regard nouveau... Oh, bien sûr, elle était toujours à mes yeux aussi désirables que pouvait sans doute être un délicieux caviar aux yeux d’un aristocrate averti. Mais en dehors de cet appétit douteux, qu’elle et bien d’autres avant elle faisaient naître en moi, il y avait désormais pour cette femme de la reconnaissance qui fleurissait au sein de mon cœur, encore de loin flétri par les péripéties d’une vie froide, loin de la chaleur humaine.      
         Elle continua dans sa série de questions, me demandant cette fois le nom de mon père. « Montoya. » Dis-je simplement, avant de me reprendre en réalisant que par nom, elle voulait sans doute aussi entendre prénom de ce dernier. « Rodriguez Montoya. » Rajoutais-je alors... Je poursuivis dans la même lancée que mon hôte, répondant aussi dynamiquement que je le pouvais, en premier lieu par simple courtoisie. « Je n’ai qu’une sœur, mais deux frères. Selena Montoya, notre aînée. Puis Diaz et Alberto Montoya pour mes deux grands... » Je me tus comme venant de réaliser ce qui était pourtant évident. J’avais à présent presque le même âge que Selena qui avait 16 ans au moment de disparaître. Diaz était lui avait 14 ans, mais Alberto n’avait que peu d’année d’écart avec moi à l’époque. Il devait avoir 11 ans quand j’en avais 9.  

      Et si plus d’une année et demie était passé depuis leur retour, pouvais-je encore dire que Diaz et Alberto étaient mes grands-frères, alors que j’étais assurément plus vieille qu’Alberto désormais. « Ma mère... Oui... Elle se nomme Cataleya Montoya. » Tentais-je de recentrer mes pensées sur le sujet actuel du mieux que je le pouvais. « Los Angeles... » Répondis-je avec beaucoup moins de mots que précédemment. Puisque cette fois, il n’était pas question de préciser aussi ‘’quand’’ exactement, j’étais née. « L’espagnol, d’aussi loin que je puisse me souvenir. » Oui, je n’ai appris qu’à parler cette langue que parce que c’était sous ce dialecte que mon entourage s’adressait à moi. L’anglais n’est venu que par nécessité à comprendre ce à quoi ou qui j’avais à faire dans cette rue plus hostile qu’un no man’s land sous la domination des feux ennemis.  
        Oh, je m’en voulais un peu pour elle. Je faisais de mon mieux pour utiliser le plus de mots possibles, mais peut-être était-ce finalement impossible pour moi d'utiliser trop formule linguistique. Mes pensées étaient, d’après moi, des plus simples et je n’avais guère besoin de longues phrases distinguées pour en exprimer oralement ses nuances. Dernière les carreaux sombres de mes lunettes de soudage, ayant pour but de me protéger de la sainte lueur du jour m’aveuglant au possible, je prenais le temps d’observer cette femme. J’ignorerais si c’était parce qu’elle avait implanté tout un programme pour me délier la langue et donc si cela avait un quelconque lien. Mais je commençais à réaliser quelque chose qui avait pourtant très certainement habité mon esprit bien avant cette séance. J’avais regardé un film un jour, un film que je n’avais pas tellement compris à l’époque, mais qui me revenait à présent comme un boomerang mentalement parlant.  

        Je n’avais plus nom de ce film... Sans doute, ne l’avais-je jamais vraiment entendu ? N’ayant eu la chance que de tomber dessus que parce que ma mère avait été intriguée par l'action et le scénario, elle qui était si, oui, prompt à changer de chaîne quand il ne s'agissait pas d'une série de la telenovela. Était-elle peut-être vraiment une autre Cuckoos que celle que j'ai rencontré auprès du professeur Xavier ? Un double... Ou plutôt, une... Clone ? Je n’osais pas demander, pas par crainte... Non, plus par respect. Parce que je sentais que ma curiosité était avant tout désintéressée. C’était quelque part, pour moi, irrespectueux de poser une question à laquelle on était indifférent. Et ce n’est pas ce que je voulais être pour elle et pour les autres.   
       


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