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 Run Away With Me (feat. Esmé Cuckoo)

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The Fallen Mutant
Kali Herrera
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MessageSujet: Run Away With Me (feat. Esmé Cuckoo) Run Away With Me (feat. Esmé Cuckoo) EmptyMer 3 Jan 2024 - 2:45



Run Away With Me
ft. Esmé Cuckoo




D'un geste minutieux, Kali refit son sac une énième fois. Enfin, le sac que Esmé allait mettre à son dos pour éviter de la gêner.

Car oui, la jeune mutante allait effectuer une sortie avec l'adolescente "fraichement" récupérée. Elle était jusqu'ici l'unique Cuckoo avec qui elle n'avait pas pu discuter en seule à seule, puisqu'elle avait pu passer du temps avec Sophie pendant Noël, autant lors de la sortie effectuée à Manhattan que pendant la cérémonie de l'institut.

C'était peut-être stupide, mais elle tenait à essayer de toutes les connaitre individuellement, qu'elle soit connectées aux autres ou non. A leur accorder à chacune une attention spéciale, autant pour éviter toute jalousie que par désir de mieux les connaitre. Et il fallait dire qu'elle ne connaissait par réellement les deux plus jeunes - plus précisément, elle ne savait rien de leur quotidien depuis le jour où elles étaient réapparues. Ce qui était d'ailleurs sa faute : elle aurait pu l'apprendre via la télépathie si son esprit n'avait pas été aussi... en désordre.

Une fois de plus, elle ferma son sac et patienta en observant l'horloge du garage. Elles avaient rendez-vous à 6h du matin ici, avant de marcher jusqu'au portail pour ne pas réveiller ceux qui auraient décidé de faire la grasse matinée et ensuite partir pour rejoindre un point isolé à environ une heure d'ici. Enfin, une heure avec une moto qui ne pouvait pas dépasser les 90km/h, sur des petites routes de campagne et en roulant prudemment.

Il était pour l'instant 5h45, mais Kali luttait de toutes ses forces contre une envie de refaire un check-up complet de la moto et de son sac, deux choses qu'elle avait effectué un nombre bien trop élevé de fois en quarante-cinq minutes. Pour éviter d'avoir trop chaud avec tous ces aller-retours, Kali avait ouvert le haut de sa combinaison, révélant un pull léger et un t-shirt simple en dessous.

Esmé avait d'ailleurs reçu une tenue similaire. Originellement achetée pour Jean, la combinaison noire avec des accents rouges et des bandes réfléchissantes blanches - lavée depuis leur sortie, bien évidemment - était à une taille adaptée aux Cuckoos, celles-ci n'étant que très légèrement plus petites que sa comparse rousse. Ladite combinaison avait toutes les protections requises et optionnelles, en plus d'un casque, d'une paire de gants et de bottes. Les quintuplées avaient évidemment leur forme diamant, mais elle n'était pas à l'abri d'une surprise ou d'une perte de conscience qui les empêcheraient d'utiliser leur forme. Alors, aucune prise de risque.

C'était Kali qui avait proposé cette sortie lors de la soirée à Manhattan, en se séparant un instant de Phoebe et ses délicieuses courses pour rejoindre l'adolescente avant qu'elles n'arrivent toutes à la voiture. Son inspiration avait été... une moto qui passait par là. Ce n'était certes pas original, mais les pérégrinations de la jeune mutante lui avait permis de découvrir des lieux très intéressants dans la campagne environnante qu'elle n'avait jamais pu partager.

Un mouvement attira son attention. La porte venait de s'ouvrir et celle qu'elle attendait venait d'entrer. Esmé.

Avec un doux sourire malgré le brin de nervosité qu'elle ressentait, Kali lui demanda :

- Bien dormi ?

Il était évident que l'heure pouvait être plutôt matinale pour le commun des mortels, mais si leur expérience de lever au World avait été un tant soit peu comme la sienne à Hydra, ce ne serait probablement rien pour elle.




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MessageSujet: Re: Run Away With Me (feat. Esmé Cuckoo) Run Away With Me (feat. Esmé Cuckoo) EmptyJeu 25 Jan 2024 - 16:17




Run Away With Me

Samedi 18 Janvier 2025
05 : 58 am

D’ordinaire, le réveil est à 06:20am afin d’être prêtes, séance de sport incluse, pour un début de travail à 08:30am. Devoir se lever à 05:20am pour qu’une seule d’entre nous soit prête à un rendez-vous à 06:00am a été tellement satisfaisant qu’elle s’est réveillée, et a réveillé les autres par partage du sommeil, à 05:19am. Exactement une minute avant le réveil. Le "je vous aime, moi non plus, idem, c’est pas faux, si vous le dites" habituel a donc été d’un très haut niveau alors que le soleil n’était pas là pour le voir. Il fallait reconnaitre la beauté de l’être humain : c’est Sophie qui se farcie les cours et tâche d’accompagner Kali en amitié comme au quotidien ainsi c’est donc Esmé qui a été invitée à l’activité sortant dudit quotidien. Certes, Mademoiselle Sophie préfère y voir une preuve de réussite et être contente pour Kali comme pour Esmé mais cette dernière sait pertinemment le pincement au cœur qu’il y a à être ainsi différentiée et défavorisée. Comment avoir ce qu’on mérite dans une vie injuste ? En récupérant ce que les autres méritent, tout simplement. Et c’est comme ça que ça fonctionne. Bon débat avec une Phoebe qui s’est voulu protectrice de la "parfaite" face à la "saloperie", à la grande satisfaction de ladite saloperie qui a souligné que la "protectrice" défendait en fait sa propre jalousie comme l’hypocrite qu’elle est et à la double insatisfaction de ladite parfaite. Mindee a tenté d’étayer la thèse de Sophie par croyance comme pour la soutenir tandis que Céleste a fermé sa gueule autant qu’il soit possible de le faire mentalement et risque de bouder Kali un bon moment. Comment dire que la conclusion d’une Esmé s’habillant de façon différente à toute les autres avec un cadeau de Kali fait uniquement à elle et pour elle uniquement, la récupération chez Jean ne comptant pas, a terminé de mettre une de ces bonnes ambiances ?

La combinaison noire est en parfaite opposition avec la blanche héritée du World. Elle possède même des accents rouges qui renvoient à la couleur de Phoebe. Elle est un poil trop grande mais le venin qu’elle déclenche compense largement ce fait. Les gants sont un ajout qu’Esmé a passé en faisant face aux regards des quatre autres avec un sourire en coin. Puis elle a galéré à mettre les bottes et l’équilibre s’est fait avec la franchise mentale habituelle. Surtout qu’il fallait aller manger après ; le réfectoire n’étant pas ouvert mais la cuisine accessible afin d’y préparer un petit déjeuner. Dix minutes de toxicité entre clones ce sont donc suivie par vingt minutes de préparation et de prise de repas beaucoup plus synchrone. Inutile de cracher dans la nourriture des autres : on a la même salive ! Et on reste nous, on a préparé pour tout le monde. Incluant une Kali dont on s’est sincèrement inquiétées qu’elle conduise sa moto le ventre vide ! Sachant qu’on s’est inquiétées pour notre traitresse amie, pas pour notre impliquée : la forme adamantine la sauvera de toute chute et de tout impact, un avantage de Kali n’a pas.

C’est pour cela que les gants sont fermés sur une pomme et une brique de jus d’orange lorsque les bottes noires franchissent le seuil des garages. Les boucles blondes faites spécialement pour ce matin glissent sur le haut de la combinaison noire aussi, lequel renferme une polaire et un sous-pull comme un collant. En plein milieu de la période la plus froide de New York et sans avoir eu le temps de s’y habituer physiquement, je me suis préparée à affronter le froid dans lequel je vais être trainée. Car, oui, je viens seule. Ma pensée me semble lente, léthargique, mais au moins est-elle calme. Esseulée. Je n'ai aucun souci à être seule.

Sans surprise, Kali est là avant moi. Même combinaison, quoi qu’ouverte sur un décolleté qui me fait me dire que cela va tourner à la tentative de séduction ; l’important étant "tentative". Les choses ayant la fâcheuse tendance à produire l’effet inverse de ce qui est prévu, nous sommes en plein dans les statistiques considérant la vexation qu’elle ignore probablement avoir déclenché chez les autres. Pire que quand Jean passe "trop" de temps avec son amie Katie, laquelle ne doit être que secondaire puisqu’elle n’a jamais été invitée à venir manger avec nous le matin ou le soir. Partager l’amitié, okay, tant qu’on est toutes impliquées. Tout en comprenant et approuvant la protection offerte à l’élève suite au traumatisme causé par la menace de monsieur Summers, on ne peut s’empêcher de se dire que cela ne serait pas arrivé avec nous et que Jean aurait mieux fait d’être avec nous, non avec elle, pour le bien de tout le monde.

La jalousie est quelque chose de profondément amusant, selon moi. Elle provient de la peur de perdre, comme si l’objet de la jalousie était indispensable à notre existence. Vérité étant, toute déplaisante soit-elle, que même la perte de la moitié de la population et de 40% de notre Esprit-Ruche n’a pas amené les survivant(e)s au suicide. La jalousie est donc une émotion courte-termiste et inutile. Après, soyons de bonne foi : je ne suis pas celle qui est jalouse ce matin et j’ai surtout raisonné cela pour répondre aux autres dans leurs jalousies, hypocrisies et compagnies. Reste que je ne suis pas sûre de comprendre la pertinence de la jalousie : en connaissance de cause du fait que l’on survivra à la perte de l’objet de la jalousie, pourquoi être jalouse et ne pas simplement le laisser partir ? Accepter et faire sans lui ? Parce qu’on finira seule(s) ? Où est le problème ? On restera toujours toutes ensemble.

« Bien dormi, me demandes-tu avec un sourire mal assuré, m’amenant à lever pomme et briquette de jus d’orange.

- Bien mangé, te réponds-je donc avec malice. Ce qui ne signifie pas que je n’ai pas dormi puisque tu n’as pas mangé, juste que tu n’as pas mangé. »

Fatiguant d’anticiper une incompréhension lorsqu’on tente juste de faire un trait d’humour afin de faire s’abaisser les défenses d’autrui face à ce qui pourrait être pris comme un reproche alors que c’est simplement une attention bienveillante. Cela étant, on a déjà défini l’absence de causalité au sein du mérite et des résultats.

« Malgré leur bouderie, les autres voulaient que je prenne un jus pressé, soupire-je pour me changer les idées comme placer une idée dans ton esprit qui peut avoir de l’importance pour la suite ; tu as été prévenue. J’ai réussi à les avoir sur le fait qu’on n’allait pas laisser trainer un verre sale. Donc c’est une brique. »

Je suis à l’heure, ce qui signifie deux-trois minutes en avance sur le rendez-vous, et je te tends ton petit déjeuner afin que tu le prennes deux fois.

« Tu manges ou tu ne conduis pas, explique-je simplement, attendant d’avoir les mains libres pour m’ouvrir la fermeture éclair de la combinaison sur la polaire au-dessous ; et donc une absence de décolleté qu’on ne peut pas imputer au vêtement, comme chez toi quoi. Tu penses que je me suis trop couverte ? L’hiver ici est… trop froid. Sauf que j’ignore à quel point la combinaison sera chaude. »

Et oui, les débats utiles au sein des Stepford Cuckoos sont aussi rares qu’on peut s’y attendre de cinq jeunes femmes sans filtre, donc aussi pertinentes que si elles étaient ivres. On avait mieux à faire que savoir si j’allais avoir trop chaud ou trop froid dans notre pseudo-dispute du fait que j’allais sortir sans elles et avec une amie qu’on était sensées partager. Du coup je demande, sincèrement prête à ouvrir plus avant la combinaison pour virer la polaire s’il se doit ; tu as un sac à dos, chose qui me pose d’ailleurs la question d’où le mettre sur la moto, donc je pourrais stocker si je te demande ; pas comme si tu allais me dire non, toi.



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MessageSujet: Re: Run Away With Me (feat. Esmé Cuckoo) Run Away With Me (feat. Esmé Cuckoo) EmptyVen 26 Jan 2024 - 4:32



Run Away With Me
ft. Esmé Cuckoo




Bien mangé.

Kali pouffa brièvement de rire devant la blague d'Esmé, avant de se rapprocher pour saisir la nourriture. Lorsque cette dernière lui fit part du mécontentement de ses sœurs, son sourire se transforma en grimace.

Elle avait anticipé que les quatre autres ne seraient pas très heureuses à l'idée de se séparer d'Esmé, mais elle n'avait néanmoins pas prévu qu'elle serait le sujet de leur jalousie. Enfin, si elle interprétait correctement le "bouderie".

- Je me doutais qu'elles n'apprécieraient pas forcément la démarche, mais tu es la seule avec qui je n'ai pas vraiment pu faire connaissance et... je n'ai que deux places sur la moto. Je suis désolée.


Autant pour les quatre que pour Esmé. Elle l'avait indirectement mise dans une situation peu agréable pour son envie égoïste.

Kali récupéra la brique et la pomme qui lui furent tendues en souriant devant l'ordre d'Esmé. Elle aimait ses remarques abruptes qui lui rappelaient Phoebe tout en restant sa propre variante.

- Votre volonté sera faite, très chère.

Ce ne fut que lorsque la Cuckoo en face d'elle descendit la fermeture éclair de sa combinaison que Kali réalisa qu'elle était entrée avec. Et, ÉVIDEMMENT, celle-ci lui allait extrêmement bien. Comme tout ce qu'elles portaient d'ailleurs - leur petite sortie shopping n'ayant fait que confirmer cette théorie. Elle jeta un coup d'oeil expert à la polaire qu'elle portait avant de secouer la tête.

- La combinaison tient bien chaud. Je pense que tu peux la garder pour le voyage à cause du vent, mais que tu auras peut-être envie de l'enlever à notre arrivée.

Cela ne l'étonnait pas vraiment de l'entendre se plaindre de la température, puisque tout ce qu'elle avait dû connaitre avant son arrivée à l'institut était la variation de chaleur qu'apportaient les climatiseurs. Elle avait certes accès aux souvenirs des plus âgées, mais c'était sûrement une sensation différente que de le ressentir dans son propre corps.

En attendant qu'elle prenne sa décision suite à ses conseils, Kali croqua dans sa pomme. Elle avait certes un peu faim, mais elle devrait sûrement se forcer pour la finir. Plantant sa paille dans sa brique, la jeune mutant reprit la parole :

- Si tu veux mettre quoique ce soit dans le sac, vas y, il y a de la place. Il faudra d'ailleurs que tu le mettes sur ton dos si ça ne te dérange pas. Tu verras, il n'est pas très lourd.


Trois poches composaient le sac. Dans la plus petite se trouvaient des éléments de secours pour la moto, dont son portable, tandis que l'on pouvait retrouver une petite collation prévue spécialement pour le voyage dans celle du milieu. La grande poche ne contenait quant à elle qu'un pull plus épais pour Kali, au cas où le vent se fasse plus violent pour le retour - ce qui n'était normalement pas le cas.

- On pourra communiquer télépathiquement pendant le voyage, si tu veux. Enfin, littéralement, puisque je ne vais pas... bref. Ne t'inquiètes pas, je me concentrerai en priorité sur la route.

Elle se remit à croquer dans sa pomme, buvant une quantité non-négligeable de jus en tandem pour tenter de mieux la faire passer. Tout en faisant bien attention à ne pas parler la bouche pleine, elle clarifia le programme de leur sortie.

- Quand tu seras sur le moto, tu pourras soit te tenir aux poignées sur les côtés, soit à moi. On remontera des petites routes pendant environ une heure, jusqu'à ce qu'on arrive à une espèce de petit bosquet. On pourra poser la moto avec nous pour éviter de la laisser sur le bord de la route. Et évidemment, c'est un endroit où on peut légalement s'arrêter, on ne va pas faire du camping sauvage.


Un camping avec les Cuckoos. C'était là une idée saugrenue qui lui fit prendre un air pensif, alors qu'elle essayait d'imaginer à quoi cela pouvait bien ressembler. C'était probablement à la fois très ordonné et très chaotique.




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MessageSujet: Re: Run Away With Me (feat. Esmé Cuckoo) Run Away With Me (feat. Esmé Cuckoo) EmptyDim 11 Fév 2024 - 13:48




Run Away With Me

Bon, mon trait d’humour est non seulement compris mais en plus pas totalement gâché par la gaucherie qui le suit. Tant mieux. Cela étant, je trouve un autre moyen de gâcher mais il n’est en rien surprenant : la prise de partie de Kali dans les relations intrapersonnelles de Cuckoos ne lui fait pas plaisir. Qu’importe : c’est trop tard. On ne peut pas plaire à tout le monde et c’est bien là un sujet de désaccord entre les autres et moi.

Tu te doutais qu’elles n’apprécieraient "pas forcément" la démarche, voilà qui me fait lever les sourcils et sourire légèrement ; je ne suis guère convaincue. "Mais" je suis la seule avec qui tu n’as pas "vraiment pu faire connaissance". "Et…" je te regarde tranquillement alors que tu hésites, gardant les bras le long du corps malgré une envie de mettre les mains dans des poches inexistantes. Tu n’as que deux places sur la moto ? Mon sourire se fait plus amusé. C’est aussi pragmatique que nul comme excuse. Une inspiration et un soupire concluent le sourire ; tous deux amusés. Voilà comment j’accueille ton désolé. Pour moi, tu n’as pas à l’être. Tu n’as pas besoin de nous, contrairement à ce que tu crois, et tu serais peut-être même mieux sans nous, comme d’autres ont déjà dû te le dire. Les petites attentions comme t’apporter un très petit déjeuner, je suis britannique je te rappelle, ne sauraient compenser le mal que tu t’es fait pour nous ; chose résultant également en un mal de mon point de vue. Phoebe, Mindee et Céleste sont égoïstes. Juste que personne d’autre que madame Darkhölme n’ose le leur dire en face. Ou ne s’en aperçoit. Le pire c’est que, si je te demandais, je suis certaine que tu répondrais qu’on fait plus de bien que de mal. Que tu manges mieux avec nous qu’à cause de nous.

« Votre volonté sera faite, très chère. »

J’aime tout autant que Phoebe qu’on me dise cela, tu sais ? Surement. Ainsi ai-je ce petit redressement du dos et relèvement du visage de fierté si caractéristique des nôtres. Contente, tout simplement. Cela part vite puisqu’il est question de la combinaison. Ça veut dire quoi, "tient bien chaud" ? Je suis un OGM élevé en intérieur. Pas certaine que mon "chaud" soit équivalent à celui d’une texane… même si les températures texanes doivent être encore plus chaudes en extérieur.

« Je pense que tu peux la garder pour le voyage à cause du vent, mais que tu auras peut-être envie de l'enlever à notre arrivée. »

Je place mon bras gauche paume sous le coude de l’autre et amène mon index droit contre mes lèvres, pensive. J’aurais peut-être envie de l’enlever à l’arrivée, d’accord, mais j’ai donc un problème : la polaire est un vêtement décent mais le collant seul non. Il m’aurait fallu une jupe. Ou que je me balade avec la moitié de la combinaison ouverte mais je ne suis pas certaine que ce soit présentable. Ce n’est pas car des gens le font que c’est forcément une bonne chose ! Ou même décent. Le principe des tenues en "banane" n’est pas présentable, selon moi.

« Si tu veux mettre quoique ce soit dans le sac, vas y, continues-tu en une nouvelle version de "votre volonté sera faite, très chère" d’une qualité un peu moindre puisque tu ne me vouvoies plus, il y a de la place. Il faudra d'ailleurs que tu le mettes sur ton dos si ça ne te dérange pas. »

Ah, voilà la solution à mon problème de géométrie spatiale précédent : je suis la porteuse, au moins pour le trajet. Ça me va. Que je te rende un minimum service. "Il n’est pas très lourd" ? Un minimum, toujours.

Lorsqu’il est question de pouvoir communiquer télépathiquement pendant le voyage, je descends mes mains jusqu’aux poches qui n’existent pas et continue donc de les glisser jusqu’à ce que j’ai les bras le long du corps. Au niveau de mon visage, mes yeux te regardent et mes paupières se plissent légèrement.

« Enfin, littéralement, puisque je ne vais pas, est une hésitation qui me fait encore plus plisser les paupières et froncer les sourcils, en plus d’un peu pencher la tête sur le côté, mais ce n’est pas ce qui m’inquiète le plus…  bref. Ne t'inquiètes pas, je me concentrerai en priorité sur la route. »

Ma tête se redresse et mon sourire revient : tu connais suffisamment les autres pour anticiper ce point commun avec moi. On s’est déjà inquiétées que tu te blesses avec un accident de moto, là où je ne crains rien. Je ne dis rien non plus. Est-ce une question de confiance ? Avoir suffisamment confiance en toi, ou plus exactement en tes capacités, pour considérer que tu es en sécurité même si je divise ton attention d’une activité dangereuse ? Le motocycle est incontestablement plus dangereux que l’automobile, du fait de l’absence de matière pour servir de tampon en cas d’impact ainsi que du potentiel d’éjection. Cela étant, tu as un permis pour conduire et tu as bien dû le passer en discutant avec la personne derrière toi. Ou sur une autre moto. Tant de variables pour une décision déjà prise.

Quand je serais sur la moto, comme tu dis, j’aurais deux choix : me tenir aux poignées du siège ou à toi. Je n’ai donc pas le choix de ne pas me tenir ? J’écoute avec attention mais sans plus de réaction les explications sur le trajet et son objectif. "Une espèce de petit bosquet" n’attire nullement ma suspicion, pas plus que le fait de laisser le véhicule sur une place évidemment légale. Puis le couperet tombe. Deux mots : camping sauvage.

Mes sourcils se relèvent et je reste surprise un instant. Puis je réalise que ce n’est pas une blague. Bras le long du corps et droit, je baisse un peu le visage en te fixant afin de m’en assurer. Tu as ton air pensif et j’hésite à aller dans ta tête savoir à quoi tu penses. Fini de penser. Fini de manger. Réponds-moi. C’est pas une blague ?

« Du camping, répète-je donc en me redressant complètement, victorienne. Mais pourquoi tu n’as pas dit cela avant ? Cela t’aurait évité les jalousies des autres. Et le déplacement. Vu que je ne serais pas venue. »

Je trouve déjà New York City comme sale et moche, c’est pas pour constater à quel point New York State l’est aussi non ?

« Tu le savais, n’est-ce pas, demande-je avec mon plus bel accent britannique. Il faut reconnaitre que c’est bien joué de ne pas avoir précisé le motif et de nous avoir laisser ne pas nous le demander, tant on était occupées à se prendre la tête. Tu n’aurais pas fait mieux si tu l’avais fait exprès. »

C’est un compliment, pas un reproche, et c’est dit comme tel. Cela étant, l’appréciation de la manipulation se fade lorsqu’il est question de réfléchir au choix : suis-je limitée à celui d’où me tenir ? N’ai-je pas la possibilité de te dire non et de ne pas venir ? Les autres m’en voudront si je le fais mais je ne pense pas plus m’en vouloir que de les avoir réveillées ce matin. Les avoir réveillés pour rien n’est pas inhabituel, Céleste fait régulièrement cela avec ses rêves humides ou Phoebe avec son stress. On se crache nos venins à la tête et on passe à autre chose. Normal.

« Tu tiens à aller là-bas pour essayer de nouer des liens avec moi comme avec les autres, énonce-je de façon neutre, ne questionnant mais constatant, avant de soupirer. Allons-y. »

Considérant les probabilités que tu sois déçue plus tard, autant ne pas commencer maintenant. Cela peut être vu comme de la gentillesse, reconnaissant les efforts que tu as fait pour planifier le camping, tout comme cela peut être considéré comme de la lâcheté, délayant un conflit qui arrivera très probablement et qui teintera tous les efforts d’inutilité.

Je récupère tes déchets pour les mettre dans le sac.
Je récupère le sac pour le mettre sur mon dos.
Je récupère le casque pour le mettre sur mon visage.

Je suis prête à venir m’installer derrière toi et me tenir aux poignées de la scelle.
Je suis prête à activer ma télépathie pour que nos esprits raisonnent.
Je suis prête à te poser une question.

(Montre-moi tes espoirs pour cette sortie.)

Inutile de dire "s’il-te-plait". A partir du moment où l’on demande de penser, ou de ne pas penser, à quelque chose c’est généralement la réaction de l’esprit que de l’imaginer. Peut-être que si je te déçois dès maintenant, tu pourras profiter du reste et ne pas te décevoir toi-même.



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MessageSujet: Re: Run Away With Me (feat. Esmé Cuckoo) Run Away With Me (feat. Esmé Cuckoo) EmptyJeu 22 Fév 2024 - 13:23



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ft. Esmé Cuckoo




L'amusement et le contentement d'Esmé n'échappèrent pas à la jeune mutante qui, par rebond, se sentit un peu plus légère. Elle aurait aimé être plus souvent une influence positive sur elles, ne serait-ce que pour les voir heureuses plus souvent.

La suggestion pour la combinaison amena quant à elle un dilemme interne que Kali aurait bien aimé connaitre. Mais elle ne pouvait percevoir que de la pensivité, ce qui la poussa à ne pas insister sur ce point.

Puis vint sa suggestion de communication télépathique et la demi-rousse put percevoir qu'elle avait vu juste en rassurant Esmé. Les Cuckoos étaient du genre à s'inquiéter pour elle - ce qui n'était pas un défaut - même si il n'y avait pas de risque réel... ou plutôt majeur.

Ce qui suivit, Kali ne l'aurait jamais anticipé. Alors qu'elle commençait à se détourner en direction de l'établi pour vérifier quelque chose, Esmé répéta les mots "du camping", d'un ton outré. Confuse, elle se retourna pour l'entendre dire qu'elle ne serait pas venue si elle l'avait su.

Etourdie par la virulence de la réaction et sa confusion, la jeune mutante ne réagit pas tout de suite. Ce qui laissa le temps à la Cuckoo d'enchainer pour la complimenter ironiquement sur le "stratagème" qu'elle venait de déployer. Ce fut un pincement au cœur qui accueillit cette remarque, reflété dans son visage quelque peu abattu. La pensait-elle vraiment capable de les manipuler pour ses propres fins ?

Alors qu'Esmé proposa d'y aller, Kali resta enracinée au sol du garage, prenant la parole d'une voix douce :

- C'était un trait d'humour, Esmé. Si j'avais voulu faire du camping, je te l'aurais dit à l'avance. Je voulais simplement dire que nous n'allions pas squatter un lieu qui n'est pas prévu à cet effet. Désolé, l'humour n'a vraiment pas l'air de me réussir.

Elle referma sa combinaison avant d'ouvrir la porte du garage. Le casque vissé sur sa tête, elle poussa la moto en direction du portail, comme prévu. Il s'agissait d'éviter de réveiller la moitié de l'institut en démarrant en son sein.

Le contact télépathique d'Esmé lui causa un mélange de surprise et de peur, puisqu'elle avait toujours en elle cette volonté de ne pas la contaminer avec ses problèmes.

Ses espoirs ? La demi-rousse contempla un instant la question, avant de répondre en toute honnêteté avec une image mentale. C'était celle du lieu où elles allaient s'arrêter, éclairé avec la lueur d'un soleil encore en train de se lever. Assises sur les bancs d'une table en pierre faite pour un arrêt similaire à celui d'une aire, toutes deux partageaient un sourire et une conversation. Sous leurs fesses se trouvaient des serviettes pour ne pas se salir, tandis que sur la table, quelques victuailles britanniques spécialement prévues à cet effet ne demandaient qu'à être mangées.

Elles étaient maintenant arrivées au portail, celui-ci s'ouvrant lentement devant elles.

- J'espère que ça te va. Mon but, c'est d'apprendre à mieux te connaitre - si tu le veux bien, évidemment.

Mettant la béquille sur le sol, elle aida Esmé à monter sur la moto avant de grimper elle-même. Elle alluma l'engin et retira la béquille avant de se lancer sur la route quittant l'institut, à une allure tout à fait raisonnable. Les conditions au sol n'était pas géniales et elle avait un poids à l'arrière auquel elle n'était pas habitué, l'amenant à user d'une abondance de caution. Ce qu'elle aurait d'ailleurs probablement fait même si Esmé n'était pas là - elle n'avait pas choisi cette moto pour sa vitesse de pointe.




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MessageSujet: Re: Run Away With Me (feat. Esmé Cuckoo) Run Away With Me (feat. Esmé Cuckoo) EmptyLun 4 Mar 2024 - 17:28




Run Away With Me

Deux fois. Deux fois j’ai essayé de m’assurer que ce n’était pas une blague. J’avais raison : ce n’était pas une blague, c’était une incompréhension. Fais chier.

Ta confusion aurait pu être pour autre chose, aussi. Genre ma réaction. Mes compliments. Mais non, il fallait qu’elle soit pour mon incompréhension. Même quant on trouve un point commun alimentant le compliment, cela t’abat le moral et cela provient du fait que je pense trop vite pour le reste des gens. Toi tu comprends mes traits d’humour. Moi je ne comprends pas les tiens. Prends la voix douce que tu veux pour cacher le fait que je t’ai blessée, vas-y. Moi je constate juste que les autres n’ont pas tort.

Si t’avais voulu faire du camping, tu l’aurais dit à l’avance ? Donc tu n’en aurais pas fait. C’est là que ta tête de dépitée aurait eu sa place, pas à mon compliment.

Tu voulais simplement que nous n’allions pas squatter un lieu qui n’est pas prévu à cet effet ? Pourquoi le préciser alors que ça ne me serait pas venu à l’idée ? Cela serait venu à l’idée des autres ? Et après c’est à moi que tu reprocherais de te soupçonner capable de trucs ?

« Désolée, l'humour n'a vraiment pas l'air de me réussir. »

J’ouvre la bouche pour te répondre puis je la ferme. Dans les deux sens du terme. Fais ta serpillière si tu veux mais ça devrait pas être à toi de le faire. C’est moi qui aie raté. C’est moi qui aie mal compris. C’est moi qui aie enchainé. Toi tu devrais juste me l’envoyer à la figure, que je puisse répondre. C’est chiant les mots pour ça. On peut ne pas savoir quoi dire alors qu’on sait toujours quoi penser.

Ferme ta combinaison comme je ferme ma bouche, c’est mieux pour nous deux. Mettons nos casques en silence. Je te regarde pousser la moto hors des garages sans bouger, bras le long du corps et visage dissimulé. Je réalise que tu vas la pousser encore plus loin et donc je me mets en mouvement pour te rattraper. Non sans fermer les portes derrière moi.

Il serait facile, et même préférable, d’en rester là. Au final, si je veux être sincère envers toi comme je le suis envers les miennes, on n’a pas besoin de faire plus que cet échantillon. Pas besoin de partir. Pas besoin de plus te blesser. Sauf qu’à la place, je prends le risque de doubler la mise puis de réitérer : parler d’espoir.

Tu ne veux pas me contaminer avec tes problèmes. Les autres et moi sommes naturellement résistantes à la contamination mentale : on s’autocontamine constamment toutes ensembles donc y’a pas des masses de place pour les étrangers. Cela étant, c’est pas ta crainte. Alors contente-toi de le faire avec les problèmes que mes clones et moi-même t’apportons, comme ça tu seras un minium juste. Tu verras s’il y a une si grande différence entre tes problèmes et les problèmes que l’on t’apporte.

L’image du lieu où tu comptes ne pas faire de camping tout-court fait écho dans ma tête.

Un levé de soleil ? C’est sensé être un truc romantique ça. Dommage, pour moi ça veut juste dire qu’il faut aller bosser. Ou glander. A l’Institut, c’est quasiment mon travail à plein temps. Juste le sport et la nourriture qui me font sortir. Les cours j’ai pas besoin et la sociabilité non plus. D’autant que ça ne réussi à personne. Les autres sont là pour la faire. Moi, comme elles me le demandent, je me la ferme.

Une table et des bancs en pierre ? Je savais même pas que ça existait encore au-dehors des musées ces trucs-là. Ça doit pas être confortable. Sans parler de la propreté d’un lieu à l’abandon.

Un sourire ? Même deux sourires ? M’enfin y’en a qu’un qu’est censé être le mien. Quand je ne la comprends pas, j’apprécie ta conversation même si ça te blesse ensuite, du coup je ne suis pas certaine que…

Sous nos fesses, des serviettes. Pour ne pas se salir.
Sur la table, des victuailles. Britanniques.

Evidemment !

Pourquoi fais-tu tant d’efforts, sérieusement ?

Tu espères que ça me va. Tu veux apprendre à mieux me connaitre. Si je le veux bien, évidemment.

Evidemment…

Qu’est-ce que je réponds à ça, moi ? A part ce qui me vient ?

Je te fais face alors que tu me fais face pour me tenir la moto et que je puisse y monter d’abord, que de galanterie. Chose qui me semble un effort aussi excessif qu’inutile de ta part puisque tu gagnerais en aisance à monter d’abord et à utiliser la force de tes cuisses et de ton poids pour garder l’engin debout plutôt que celle de la béquille et de tes bras. Mais c’est même pas de ça dont j’ai envie de parler à ton visage dissimulé et tes pensées qui raisonne dans mon crâne.

(Je le veux bien. Mais tu connais les 80% de ma personnalité qui se forgent et s’entretiennent par contamination mentale avec les autres. Et elles sont unanimes pour dire que les 20% qui restent ne valent pas la peine d’être connus.)

Après une inspiration qui tient presque du reniflement, je grime sur ta moto. Je te regarde galérer à le faire alors que j’occupe la scelle. Même ça, ça marche pas entre nous. Tu galères pour rien.

Une fois que c’est fait, je m’accroche aux garde-mains alors que tu allumes le moteur. J’hésite alors que tu retires la béquille qui était ton principal appui. Tu nous lances. Je lève le casque vers le ciel étoilé. Père disait que le moment le plus noir de la nuit est celui qui précède l’aube. Il disait aussi que c’est dans les instants les plus noirs que les étoiles brillent le plus. C’est contradictoire. On n’a jamais compris ce qui devait être de la poésie.

(Tu penses que le fait que je sois la cinquième roue du carrosse fait que je suis une sorte de gemme qu’il faudrait découvrir ? Kali, si c’est ce que tu cherches, tu devrais faire comme tout le monde : aller voir Céleste.)



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MessageSujet: Re: Run Away With Me (feat. Esmé Cuckoo) Run Away With Me (feat. Esmé Cuckoo) EmptyMer 13 Mar 2024 - 3:41



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Il y avait eu un instant d'hésitation chez Esmé, un mouvement de sa bouche que Kali n'avait pas compris avant qu'elle ne mette son casque.

Quelques images de couchers de soleil plus tard, la jeune mutante s'était retrouvée à tenir la moto pour que sa compagne puisse monter dessus.  Mais au lieu de grimper sur celle-ci, la télépathe préféra répondre à sa question, directement dans son esprit.

Elle le voulait bien. Un petit sourire se forma sur ses lèvres, cachées par son casque. Le reste ne fit que l'agrandir un peu plus. N'en déplaise aux quatre autres, c'était pour ces 20% qu'elle avait proposé cette balade. Elle décida d'expliciter cette pensée :

- Je fais confiance à tes sœurs, mais sur ce point là, je préfère me faire mon propre avis.

Une fois qu'Esmé eut grimpé sur la moto, Kali se hissa à son tour, usant de sa souplesse pour monter sans trop de galère, bien qu'une personne extérieure à la scène aurait pu se demander ce qu'elle faisait - et comment elle le faisait.

Quelques instants plus tard et le caoutchouc de ses pneus mordait le bitume mouillé aussi bien qu'il le pouvait. Kali restait concentrée sur la route, afin d'éviter tout dérapage et faire en sorte que les rares voitures puissent les dépasser aisément. Un instant passa avant que sa passagère ne brise le silence mental qui venait de s'installer.

La cinquième roue du carrosse ? Elle ne serait pas allée aussi loin pour décrire Esmé. Certes, celle-ci avait une dynamique légèrement différentes de ses sœurs, mais pas au point de la qualifier d'inutile ou déplacée. Le commentaire sur Céleste la laissa perplexe. Une gemme ? Elle fit part de ses pensées tout en gardant un œil sur la route :

- Céleste est une gemme ? J'avais l'impression qu'elle avait plus le rôle du bouc émissaire. Et, je te dis ça sans aucun jugement, mais c'est comme ça que tu te perçois ? Une cinquième roue du carrosse qui ne vaut pas vraiment la peine d'être connue ?

Il n'y avait aucun reproche ou jugement dans ce qu'elle venait de dire. C'était là de la curiosité, alimentée par les propos vraiment très négatifs qu'Esmé tenait à propos d'elle-même. Bien qu'elle semblait plus pessimiste en général, elle ne s'attendait pas à ce qu'elle se descende autant. Cependant, il fallait aussi prendre en compte que les Cuckoos étaient en pleine dépression, même si elles semblaient progressivement aller mieux.

Une autre idée de question lui vint, motivée par le fait qu'elle ait pensé au quintuor juste avant.

- Qu'est ce que tu penses de tes autres sœurs ? Et n'hésite pas à ne pas me répondre si tu ne veux pas ou que tu penses que le souvenir partagé t'attirera trop d'ennuis.


Une voiture les dépassa en s'écartant largement d'elles. Le regard perçant de Kali vint observer le conducteur qui ne semblait pas plus leur prêter attention que ça.
Ce n'était pas cet homme. La voiture n'était pas rouge.
Son attention repassa sur la route et la Cuckoo avec elle.

- Ah et n'hésite pas si tu veux me poser des questions.


Elle n'était pas obligée, mais elle pensait qu'il fallait au moins le lui dire, par politesse.




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MessageSujet: Re: Run Away With Me (feat. Esmé Cuckoo) Run Away With Me (feat. Esmé Cuckoo) EmptyDim 24 Mar 2024 - 18:48




Run Away With Me

Tu fais confiance à mes clones mais tu préfères te faire ton propre avis. Même quand c’est pour être en désaccord avec elles, elles m’emmerdent. D’autant que je suis en accord avec elles, "sur ce point-là". En désaccord avec toi, donc. Exactement comme pour la difficulté à grimper sur la moto : t’y arrives comme une cheffe et avec ton agilité surhumaine, dont j’avais oublié l’existence. Faut dire que t’as fait un blocage sur tes pouvoirs au point que j’ai oublié que t’en avais. C’est dans le cerveau d’une autre, cette information. Heureusement que j’ai râlé en silence cette fois. T’en a rien su.

Conduis, Kali. Conduis-nous à ta promesse. A ton envie. A ta préparation que je ne mérite pas. J’aimerais bien savoir conduire. Phoebe, Mindee et Céleste ont appris à le faire des voitures durant les années sombres. Même si, on va pas se mentir, l’armée donne les permis à n’importe qui tant que t’as tué personne durant l’examen. Mais Phoebe conduit pas plus mal que les autres. N’en déplaise au fait qu’elle soit celle avec le plus d’accident : un. Céleste ne risque pas d’avoir d’accident, elle n’a jamais dépassé la limitation de vitesse des jeunes conducteurs…

(Céleste est une gemme ? J'avais l'impression qu'elle avait plus le rôle du bouc émissaire. Et, je te dis ça sans aucun jugement, mais c'est comme ça que tu te perçois ? Une cinquième roue du carrosse qui ne vaut pas vraiment la peine d'être connue ?)

(Elle ramasse tout le temps car elle peut l’endurer. C’est une gemme bien polie. Quant à moi, je suis la dernière. Céleste a récupéré mon numéro car j’aime pas cette position mais j’ai quand même que les restes. Ce que les autres ont pas pris. Le vilain petit canard.)

Je soupire à l’intérieur du casque, visage fermé alors que je redescends sur terre pour regarder la route. Je sais ce que je suis. Je sais ce qu’elles pensent de moi. Je sais ce que je pense de moi. Je sais que c’est du constat. Pas de reproche ou de jugement. De l’amertume, oui, mais c’est tout. De plus, avoir de l’amertume pour être comment on est c’est stupide. Je n’ai pas l’intention de me changer. Je ne peux pas le faire et rester avec elles. Quant à savoir si je veux rester avec elles, ça varie. C’est la solution de facilité donc la plupart du temps c’est oui. Puis, régulièrement, c’est non. J’ai pas ce manque quand elles ne sont pas là. Je ne suis pas perturbée quand elles ne sont pas là. Je me sens seule mais ça me va. Au moins pour un temps.

Je ne suis pas négative. Je suis réaliste. Lucide. Je regarde les choses comme elles sont et je les utilise. Ça fait de moi le vilain petit canard. La plus efficace aussi. Je ne suis pas immorale. Je suis amorale. C’est ça que les autres n’aiment pas. Entre autres choses. Je le sais. On se le dit. C’est pas une question de dépression, contrairement à ce que tu penses. C’est une question d’avoir une place. Ma place, c’est celle dont personne n’a voulu. Celle qui restait. Et j’ai grandi ainsi. Je suis comme ça.

(Qu'est-ce que tu penses de tes autres sœurs ? Et n'hésite pas à ne pas me répondre si tu ne veux pas ou que tu penses que le souvenir partagé t'attirera trop d'ennuis.)

(Sophie est tellement bien que je me demande pourquoi Père en a fait d’autres. Phoebe est une crétine finie qui se stresse beaucoup trop. Irma a tellement peur du conflit qu’elle en crée tout le temps en espérant que ça reste drôle. Céleste encaisse pour tout le monde et fait de son mieux pour qu’on soit toutes ensembles.)

Je pense pas que tu te rendes bien compte d’à quel point on passe de temps à se critiquer mentalement. Les ennuis avec mes clones, c’est aussi régulier que répétitif. Ça fait parti de notre fonctionnement donc le fait de pouvoir avoir des critiques lorsqu’elles accèderont à ce souvenir m’indiffère totalement. Ça arrivera. Ça passera. Ça reviendra peut-être à un moment. La norme, quoi. Pour nous en tout cas.

(C’est beau quand même : tu me demandes de te poser des questions juste après avoir observé que ce n’est pas la voiture que tu cherches. Donc je vais te demander toutes les informations sur la voiture et le conducteur que tu cherches. Ainsi que si on pourra faire un détour par une armurerie en rentrant. S’il-te-plait merci beaucoup.)



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MessageSujet: Re: Run Away With Me (feat. Esmé Cuckoo) Run Away With Me (feat. Esmé Cuckoo) EmptyLun 25 Mar 2024 - 4:19



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"C'est une gemme bien polie". Kali eut un sourire - c'était dans tout les sens du terme.

Ledit sourire disparut néanmoins bien vite devant la description d'Esmé de sa propre personne. Elle semblait avoir accepté son rôle au sein des Cuckoos sans pour autant l'apprécier. La figure du vilain petit canard était appropriée, même si sa comparse semblait avoir oublié la suite de l'histoire - ce qu'elle ne releva pas.

Le sujet passa à une question qui, si elle avait été posée sur un coup de tête, ne manquait pas d'intéresser Kali. Il était facile d'avoir une idée de leur personnalités et des relations superficielles qui les unissaient, cependant, il était vraiment impossible de les connaitre sans accéder à leur Chœur ou user de pouvoirs télépathiques.

Et la réponse fut... exactement de ce qu'elle attendait d'Esmé. A une exception près.

Sophie et Phoebe furent immédiatement pulvérisées, ce qui ne la surprenait pas vraiment, les caractères de chacune étant du genre à entrer en conflit avec la caustique dernière. La description de Mindee fut apte - au moins en partie - et elle hocha la tête, comme pour confirmer. Lorsque le tour de Céleste vint, Kali fut surprise de la description méliorative qui en était faite, encore une fois. Esmé semblait avoir de l'estime et un certain attachement pour cette dernière, chose qu'elle n'avait pas vu venir. Satisfaite de la réponse et ne voulant surtout pas remettre en cause les sentiments de la Cuckoo, la jeune mutante passa à autre chose. Involontairement.

Lorsque la menace sembla se dissiper, Esmé intervint. Un brin pensive - elle pouvait se le permettre, la route étant maintenant une longue ligne droite pour plusieurs dizaines de kilomètres - Kali lui répondit :

- Désolée, je ne cherche pas vraiment quelqu'un, c'est plus lui qui ma trouvé la dernière fois. C'est un cadre de HYDRA que j'ai croisé pendant mon "stage" là-bas. Il a tenté de m'intercepter la dernière fois, mais j'ai réussi à m'enfuir. Je ne l'ai pas revu depuis. Il ressemble à ça et sa voiture à ça.

Elle conjura dans son esprit le visage de l'homme avec qui elle s'était battue, ainsi que de sa voiture de sport rouge dont elle avait crevé les pneus.

- N'hésite pas à faire un tour dans mon esprit si tu veux voir la rencontre. C'était d'ailleurs juste avant que je fasse connaissance avec tes sœurs, puisque je ne pouvais plus utiliser ma moto pour un bon moment après ça. Pour ce qui est de l'armurerie...

Là où toute personne normalement constituée aurait posé deux trois questions sur ce qui pouvait bien motiver cet achat, Kali avait d'autres préoccupations à l'esprit.

- ... ça va dépendre de ce que tu veux comme arme. Pistolet, arme longue, fusil à pompe ? Cash ou carte ? Comme tu n'es techniquement pas majeure, si tu veux un pistolet il faudra qu'on passe par un autre endroit. Mais c'est faisable - on fera juste un petit détour en rentrant.

New-York faisait partie des états les plus restrictifs des États-Unis pour tout ce qui concernait les armes à feu. Mais comme pour toute loi en Amérique, il suffisait de se tourner vers une autre source moins éthique mais tout aussi légale et le problème était réglé.

- Tiens, une autre question qui me vient à l'esprit. Qu'est ce que tu penses de Jean ?

Kali trouvait le point de vue d'Esmé fascinant, lui offrant un angle inédit chez les Cuckoos et étant en lui-même très intéressant.




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MessageSujet: Re: Run Away With Me (feat. Esmé Cuckoo) Run Away With Me (feat. Esmé Cuckoo) EmptySam 6 Avr 2024 - 18:47




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Bien sûr que j’emplois de la polysémie ! De temps à autre. Tant mieux que cela te fasse sourire. Sinon j’aurais pas pu à nouveau te casser le sourire.

Bien sûr que j’ai accepté mon rôle au sein des Cuckoos. Je ne l’apprécie pas mais laquelle, outre Céleste, l’apprécie vraiment ? Sophie s’attriste d’être ainsi tenue sur un piédestal alors qu’elle voudrait juste encourager les autres, ce qui augmente son piédestal au passage. Phoebe se stresse de protéger les autres et est désagréable avec elles du fait. Mindee veut la paix et déclenche une série de micro-conflits pour l’avoir. Même Céleste, d’ailleurs, arrive parfois à saturation. Donc c’est dans notre normalité que d’ainsi ne pas apprécier notre rôle. On est comme ça. Quant à savoir que le vilain petit canard devient un cygne… j’y crois pas. Ça me fait même soupirer. Ne faut-il pas qu’il parte, d’ailleurs, des autres cannetons afin de se transformer ?

Je ne pulvérise pas mes clones. Je suis lucide sur elles. Comme sur moi. Tu le sais aussi bien que moi sinon tu serais surprise de ce que je dis. Or tu ne l’es pas à 75%. Cela retraduit aussi l’opinion que tu as de mes opinions. Donc de moi. Ce qui n’est nullement un reproche mais de la lucidité. Toujours. Encore. Ce que tu veux. Ne remets pas en cause mes sentiments cette fois, le faire vis-à-vis de ceux envers moi m’a suffi. Et nous avons plus important à discuter.

La menace.

Tes excuses m’indiffèrent. Tes explications m’intéressent. Ne pas chercher quelqu’un mais être cherchée par quelqu’un. Hydra. Bingo. Un cadre d’Hydra, plus précisément. Un fantôme de ton passé. J’inspire par le nez sèchement. Non contente de l’image mentale que tu me fournis, je m’apprête à plonger pleinement dans tes neurones afin de tout revoir. J’ai une hésitation cependant : le traumatisme lié au "viol" mental chez madame Darkhölme. Savoir que je peux consulter ses souvenirs sans même que tu me les montres te traumatiserait, toi aussi ? Je veux dire, tu es la personne qui accepte le plus volontiers des télépathes dans sa tête et tu y trouves même ton compte parce que cela te rend moins seule. Tu dois représenter un bon 40 ou 50% des connexions mentales extérieures que mes clones et moi faisons ; que ce soit toute seule ou en même temps que Jean. Et on n’est pas timides avec ça. Même si on a décidé de plus l’être. L’éthique de la télépathie, ce petit détail qui s’oubli si facilement et que les "grandes" n’ont pas réellement transgressé puisqu’il leur semblait avoir nécessité d’entrer dans la mémoire de Mystique vis-à-vis de ses sous-entendus sur des liens terroristes.

(N'hésite pas à faire un tour dans mon esprit si tu veux voir la rencontre.)

Tiens, voilà ! C’est ce que je pensais. J’ordonne donc à ton cerveau de recréer la scène pour que le mien puisse l’intégrer à mon imaginaire et à ma mémoire. Ce qui me fait légèrement décrocher de la conversation d’ailleurs.

Je me souviens du bref échange avec des adultes et de ta balade en moto sous une excellente météo selon tes critères. Je me souviens d’autres promenades, en écho, afin qu’une heure d’éloignement avec l’Institut te permette de pleurer toutes les larmes de ton corps. Je me souviens que tu t’es perdue et que tu n’as pas voulu consulter l’Institut pour t’aider ; après tout, tu le fuyais pour être toi-même alors même qu’il était sensé t’aider à reconstruire ledit toi-même. Je me souviens que tu l’as vu et que tu étais prête à te battre comme à fuir.

Je me souviens ce qu’il t’a dit. Se souvenant de toi. De ce qu’il voyait en toi. De ses aspirations. Il parle comme un niais. Interroge comme si ce n’était pas évident. Tente de manipuler par une vision biaisée, peut-être même folle, du monde. Un prédateur, oui. Des cicatrices aussi. Une provocation qui me fait sourire : le SHIELD a une fois de plus damé le pion de l’Hydra. Une manipulation de ta part.

De la reconnaissance de la sienne : tu es ce que tu es "grâce à eux". "C’est vrai que leurs méthodes ne sont pas des plus douces mais c’est comme ça pour tous les agents". "Ça fait partie de l'entraînement et tout le monde y passe". Cultiver la gratitude. Te faire devenir comme lui, surement. Est-ce que je pouffe lorsqu’il parle du fait que tu sois "une des jeunes mutantes les plus puissantes et les plus dangereuses de cette ville voir de ce pays" ? Non. Mais je n’y crois pas une seule seconde. Tu es dangereuse, oui, mais il est dans l’excès de flagornerie afin de te duper. La suite du discourt va dans ce sens. Jusqu’à une chute qui, là, me fait sourire : ils t’ont appris à mentir mais il, voire ils, ment(ent) mieux que toi. Et paf, le discourt. Et voilà la menace. Je comprends que tu mentes mal, Kali, vu comment y arrivent ceux qui le font mieux que toi !

Hydra n’a fait que te transformer en un être froid et efficace ; une formation qui a résumé ton existence au World, ce me semble. Je note ta dépréciation du SHIELD avec indifférence, à l’inverse de la synthèse du rôle qui est ressorti face à l’Arme Plus. Une formation qui n’a pas été présente dans cette confrontation : tu l’as menacé de tes couteaux. Pas attaqué directement. Je soupire.

J’attends la confrontation que vous délayez tous les deux. Toi pour des questions que je juge stupide. Lui parce qu’il est trop occupé à apprécier le son de sa propre voix et ses yeux qui ne font que décorer voire sont un désavantage à l’usage de ses pouvoirs ; comme mes clones et moi avec notre télépathie. Il fait de l’auto-combustion. Cela peut être un problème s’il en vient à une forme alternative complète : tes couteaux ne te serviraient plus à rien. Après, la portée est intéressante. Considération tactique. Attaque la première.

Jugulaire. Epaule droite. Foie. J’approuve l’un des trois. Et j’aime cette sensation de pouvoir, très franchement.

Mes sourcils se relèvent face à l’aile sacrifiée pour protéger le reste du corps. Je me souviens du coup de l’autre comme toi-même. Je me souviens du mec qui continue de s’écouter parler alors qu’on tente de récupérer notre souffle. Que tu tentes. Tout du moins. Je n’aurais pas eu les mêmes problèmes que toi, je pense. Tu façonnes le physique comme les autres. Je façonne les autres. Si je veux. Les rêves de l’Hydra sont ce que ma nature me permet. Tout simplement.

Je regarde la diversion et la fuite.

J’exprime profondément par le nez, tout aussi sèchement que précédemment.

(Je suis majeure, j’ai 18 ans. Même si mon anniversaire était pourri. Je préfère les pistolets, c’est mieux pour le sport. J’ai la carte de Céleste. Et si les armes à feu sont vraiment aussi difficiles à acheter que l’alcool dans cet Etat, soit on en change soit je te suis pour l’autre endroit ; sous réserve que ça ne soit pas simplement l’un des deux autres Etats limitrophes.)

Je poserais bien la question quant au fait que les X-Men n’aient pas essayé d’aider le SHIELD pour arrêter cet individu avec l’aide de ton témoignage mais je tâche de ne pas poser que question stupide.

(Si on le croise, je m’en chargerais.)

Je connais la résolution de Phoebe à protéger les autres. Je la partage en cet instant. Je m’abstiens de dire que tu n’as pas à avoir peur car j’en sais rien et je ne fais pas te rassurer pour rien. Pas contre, ça serait une aparté digne de mon pédigrée d’arrêter un cadre d’Hydra et de dévaster l’une de ses branches parce que j’ai consulté sa mémoire pour connaitre tous les membres que lui connait. Est-ce que madame Darkhölme prendrait cela pour un viol mental et serait donc contre aussi ? Ou, comme cela arrive à quelqu’un d’autre et permet de protéger ses proches, comprendrait-elle que ce n’est pas contre une personne que l’on fait cela mais pour avoir la vérité ?

(Tiens, une autre question qui me vient à l'esprit. Qu'est-ce que tu penses de Jean ?)

(C’est une bonne amie qui a souvent mieux à faire.)

Même si c’est sans doute moins que mes ainées, j’apprécie mademoiselle Grey pour le soutien et l’amitié dont elle fait preuve entre nous. Cela étant, je n’occulte pas le fait qu’elle ne soit pas venue nous voir à Noël car elle avait d’autres gens pour interagir, plus intéressant que nous sans doute, ou qu’elle délaisse sa chère Katie dès que nous sommes dans les parages. Si l’on a l’attention de Jean, elle est super. Si quelque chose d’autre l’accapare, ses qualités se tournent vers l’autre chose. J’aurais tendance à parler de superficialité mais ce n’est pas le cas. Elle sait avoir des relations profondes et s’investir dedans. Peut-être est-ce une limite d’intelligence ou d’émotion : elle gère un sujet à la fois. Une ou deux relations simultanément.

(Et toi, Kali, t’es une bonne amie bien coincée dans la friendzone qui te détruit plus vite que tu te reconstruis, avec ou sans aide extérieure.)

Prochaine question anticipée. Ou pas et alors j’ai encore tout cassé comme précédemment. Ça me saoule d’avance.



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