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 The map of your head

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The Devil of Hell's Kitchen
Matthew M. Murdock
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MessageSujet: The map of your head The map of your head EmptyJeu 23 Nov 2023 - 19:34

THE MAP OF YOUR HEAD


La sonnerie du téléphone parvint tout juste à m’arracher de l’état léthargique dans lequel j’étais. Impossible de déterminer depuis combien de temps j’étais vautré sur le canapé, ce qui était sûr, c’est que je n’avais pas dormi depuis un peu plus de trente-six heures. Allongé sur le ventre, la tête sur le côté, un bras le long du corps et l’autre pendant dans le vide, le dos de ma main reposait sur le sol, à quelques centimètres du téléphone. Si je n’avais pas été aveugle, on aurait pu dire que j’avais le regard dans le vide. C’était plus ou moins le cas.
Une fois de plus, j’avais passé la nuit dehors à voltiger de toits en toits, à sauter, à esquiver, à frapper et surtout à encaisser des coups. Ce rythme de vie me détruisait à petit feu et paradoxalement, c’était la seule chose qui me faisait sentir vivant. J’étais certainement un des êtres les plus doués pour esquiver les coups et pourtant, je n’avais pas envie de le faire. C’était une sorte de quête de l’autodestruction, une envie d’en finir, de mettre un terme à toutes ces souffrances. Et d’un autre côté, il s’agissait aussi d’une recherche du frisson, de la violence et de la décharge électrique qui me maintenait en vie. Simplement, j’étais à un moment de mon existence où j’étais perdu et il n’y avait personne pour m’aider.  

Et cette sonnerie qui m’agressait les tympans…D’un début de mouvement proche du cétacé échoué sur une plage aride, je tentais de me redresser. Une vive douleur dans les côtes m’arracha un grognement de douleur et me rappela par la même occasion que c’était l’endroit exact où j’avais reçu plusieurs coups de pied-de-biche. En m’y reprenant à deux fois, je parvins à m’asseoir, sans trop m’appuyer sur ma main droite, légèrement violacée et –comme la gauche- dont les phalanges étaient coupées, abîmées, couvertes de cicatrices et rougeoyantes. Enfin, je me penchais pour attraper mon téléphone et une nouvelle douleur, au dos cette fois, me soutira un grognement sourd. Alors que j’attrapais l’appareil en me laissant guider par le son de la sonnerie pour le trouver, je prenais mentalement note que je devais faire améliorer mon costume. J’avais beau aimer prendre des coups, si je voulais continuer à survivre ainsi, la matière qui recouvrait mon corps lors de mes escapades nocturnes devait pouvoir absorber mieux les coups que je recevais. Finalement, je répondais à l’appel en laissant choir mon dos contre le dossier du canapé, lâchant un soupire d’aise.

« Matt ? », interrogea une voix féminine avec une pointe d’inquiétude. « Bordel, ne me dis pas que tu dormais ?! », s’exclama t’elle, beaucoup moins inquiète cette fois.

« Non, je…ah, laisse tomber, Dakota », dis-je en passant une main encore gantée sur mon visage, comme pour chasser la fatigue. « Qu’est-ce que tu veux ? », demandais-je, balançant ma tête de gauche à droite afin de faire craquer mes cervicales.

« Ce que je v…, oh Matt…ce que je veux ? », répéta t’elle, plus incisive. « Ça fait deux jours que tu es complètement injoignable ! Tu as lu tes mails ? Enfin, tu les as vu ?! Merde, t’as compris ce que je voulais dire ! », conclut-elle, tentant tant bien que mal de trouver une parade à ces expressions maladroites qui faisaient inévitablement référence à ma cécité.

« Non. Je n’ai pas le temps pour ça, Dakota. Cette ville est… », commençais-je avant de me faire interrompre.

« Non, Matt ! Non ! », dit-elle sur un ton autoritaire, sans appel. « Quoi que tu penses, il n’y a pas que toi, Matt ! Tu n’es pas le sauveur de cette ville, arrête avec ça ! Pas à moi ! », cria-t-elle avant de s’arrêter aussi soudainement qu’elle avait commençant, se rendant certainement compte –tout comme moi en ayant malgré moi analysé sa voix- que ces émotions la submergeait. « Écoutes, tu as reçu plusieurs demandes. Plusieurs affaires, mais il y en a une que tu devrais vraiment étudier, Matt. Crois-moi, si tu veux te sortir de là où tu es, si tu veux retrouver un semblant de vie normale, voir un semblant d’humanité, prends cette affaire ! », termina Dakota alors qu’un long silence s’installait au téléphone. Finalement, après un moment de réflexion où j’envisageais de répondre par la négative, de justifier ma situation et de raccrocher, je compris qu’il valait mieux abdiquer, car elle ne me lâcherait pas. Et puis, je n’allais pas me mentir, cela m’intriguait. « Dis toujours », lâchais-je finalement alors que de ma main libre je commençais à retirer mon costume.
 
« Trois mots : Avenger, magie, Raft », s’exclama Dakota alors que je pouvais l’entendre sourire, fière d’avoir réussi à me forcer la main. Un nouveau silence s’installa dans notre conversation alors que, je ne pourrais pas dire que mes pensées fusaient tant mon cerveau s’était ramolli ces derniers temps, je faisais le lien avec Wanda Maximoff. Je me remémorais certains évènements, comme des civils tués ou des agents d’Hydra retrouvés morts dans des états peu descriptibles. « Tu dois aller la voir, au Raft, Matt. J’ai arrangé le rendez-vous pour ce soir, enfin tout à l’heure quoi. Fais-moi confiance Matt, s’il te plais », murmura Dakota et avant même que je puisse ajouter quoi que ce soit, elle reprit avant de raccrocher. « Ah. Oui. Une dernière chose, ce n’est pas elle qui a demandé à te voir. C’est un intermédiaire. »

▬▬▬▬▬

Ma tête était tournée vers l’hélicoptère qui s’éloignait et je n’entendis pas le garde armé m’appeler. Derrière mes lunettes rouges, mes yeux étaient fermés, comme pour mieux apprécier les embruns. L’air iodé, la puissance des vagues sur la structure métallique, l’eau sur mon visage et le vent cinglant avaient fini de me réveiller et de me tirer de cette espère de léthargie qui ne m’avait pas lâché, même après l’appel de Dakota. Là, à cet instant précis, je me sentais vivant. Physiquement tout du moins, car mentalement j’étais toujours au plus bas et la situation n’arrangeait rien. J’allais faire face à une femme extrêmement puissante, peut-être même la plus puissante. J’avais trouvé quelques dossiers sur elle, mais rien qui pouvait creuser trop profond. Normal, elle était captive du SHIELD et là où sa juridiction commençait, toutes les autres s’arrêtaient. Cependant, j’avais très bien compris que ses pouvoirs dépassaient l’entendement et que je n’étais rien à côté d’elle. J’avais également saisi qu’elle était, presque du jour au lendemain, passée d’Avengers à fugitive. De la lumière à l’ombre.
Un fin sourire naquit sur mon visage, Dakota avait eu raison de m’appeler et de me secouer. Il y avait quelque chose dans cette histoire qui m’intriguait et me donnait envie de reprendre le rôle de l’avocat, pour quelques heures au moins.

« MURDOCK ! MATTHEW MURDOCK ? », cria le garde afin de couvrir le bruit des vagues. Je me tournais vers lui et hochais la tête, répondant silencieusement à sa question. « SUIVEZ-MOI ! », hurla t-il en se détournant de moi alors qu’une alarme venait tout juste de retentir.

Je sentis soudain le sol vibrer sous mes pieds et compris rapidement que la prison reprenait sa place : sous l’océan. D’un haussement de sourcils, j’endossais mon rôle et frappais le sol devant moi avec ma canne, m’engageant dans un ascenseur derrière le soldat. Un autre homme, armé lui aussi attendait à l’intérieur et je pouvais clairement sentir leurs regards peser sur moi. « Je vous ai reconnu », lâcha subitement le premier soldat qui était venu à ma rencontre. « Je vous ai vu à la télé, y a pas mal de temps », ajouta t’il en jetant un coup d’œil à son collègue. « Ma femme dit que vous êtes ce qui se fait de mieux en matière d’avocat », dit-il dans un haussement d’épaule. Je relevais lentement la tête, sortant de mes pensées et d’un mouvement de menton, l’intimait à finir sa phrase. Je pouvais entendre son cœur battre, il était stressé et je savais parfaitement où il voulait en venir, ce qu’il allait me dire. « Je dis pas que je suis pas d’accord avec ma femme mais…mais qu’est-ce que vous faites là en fait ? Personne veut que la sorcière sorte d’ici, vous savez ce qu’elle a fait ? C’est indéfendable ! Elle…elle doit être punie pour ça, c’est…c’est comme ça que la loi marche non ?! », cracha-t-il finalement, la voix emplie de nervosité. Je le savais, mon intuition était bonne. Je savais qu’il allait tenir ces propos et je l’entendais, pourtant je savais également qu’il se trompait et c’était la raison même pour laquelle j’étais ici.

« Défendre l’indéfendable est la noblesse même de ma profession. Tout criminel mérite d’être défendu. », répondis-je en replaçant mes lunettes, le visage tourné vers mon interlocuteur. « Sachez que pour être tolérant, il faut d’abord fixer les limites de l’intolérable. », ajoutais-je finalement alors que notre descente en ascenseur prenait fin et que j’entendais les portes coulisser.

Une fois de plus, je sentis le regard des gardes peser sur moi. Difficile de déterminer si toute cette haine était dirigée contre Wanda Maximoff ou contre moi, l’avocat du diable. Ce n’était pas la première fois que je défendais quelqu’un dans cette position, mais c’était bel et bien la première pour ancienne héroïne. Elle avait été un modèle et la société avait levé les yeux vers le ciel pour la regarder, pour l’adorer et se sentir sauf sous son aura protectrice. Aujourd’hui, cette même société lui avait tourné le dos et elle était enfermée dans un lieu tenu secret, à l’abri des regards, tel un animal en cage que l’on s’apprêtait à euthanasier pour avoir mordu un passant. Je ne connaissais que trop bien ce genre de situation mais, la question était plutôt de savoir si j’étais à la hauteur de la tâche.
Après quelques minutes de marche, les gardes s’arrêtèrent enfin devant une cellule, isolée, au fond d’un couloir. Les quelques coups de cannes que j’avais pu mettre au sol m’avaient permis de me faire une représentation des lieux et d’avoir une carte mentale de la prison, tout du moins de l’étage. Sur le chemin, je n’avais perçu que peu de battements de cœurs, ce qui renforçait l’idée de vouloir isoler la puissance brute que représentait la captive.
Sans un mot, l’un des gardes passa son badge d’identification sur un appareil électronique et plusieurs cliquetis retentirent, déverrouillant ainsi la massive porte d’accès à la cellule. À travers mes sens et alors que la porte s’ouvraient lentement, je pus deviner le second garde poser une main sur son arme. Le premier s’écarta de l’ouverture et se tourna finalement vers moi, me faisant signe d’entrer. L’espace d’un instant, je faillis avancer…mais je n’en fis rien. Ces hommes ne savaient pas qui j’étais réellement et il s’agissait là d’un geste qu’il devait pratiquer auprès du peu de visiteurs autorisés dans cet endroit. Je ne bougeais donc pas, ignorant –tel l’aveugle que j’étais- le geste du garde.

« Allez-y ! La porte reste ouverte par contre., me lança-t-il avec un certain dégoût.

« La porte sera fermée. Article 2 du Code Pénal : étant le confident de la cliente, elle est soumise à mon secret professionnel. », répliquais-je immédiatement, peu fier de retrouver quelques automatismes. « Chaque mot prononcé dans cette pièce restera entre ma cliente et moi. », ajoutais-je en passant devant les gardes, avant de finalement m’arrêter, tournant légèrement la tête sur la côté afin de m’adresser, une dernière fois à eux. « Vous pouvez fermer. », dis-je en me détournant.

« Putain de traitre… », marmonna le garde en fermant lourdement la porte, probablement sûr que je n’allais pas entendre.

Tout en prenant la décision de ne pas me formaliser sur cette remarque, je détournais mon attention de cette porte et orientais mon visage vers l’intérieur de la pièce. Le bruit de fermeture faisait que les ondes sonores se répercutaient à l’intérieur, allant d’un mur à un autre, du plafond au sol en passant par le mobilier et la personne qui s’y trouvait. L’image s’imprimait devant mes yeux aveugles alors que je me concentrais sur la résidente. J’avais entendu parler d’elle, beaucoup, mais je ne l’avais jamais rencontré. D’où j’étais, je pouvais déterminer sa taille et même voir, grâce aux ondes qui avaient une manière particulière de réagir en fonction du taux de mélanine, qu’elle avait les cheveux roux. Pour les yeux, c’était une autre histoire et de toute manière, elle me tournait le dos. Je gardais un instant le silence, non pas que j’étais impressionné par ce qu’elle avait, par ce qu’elle pourrait faire mais parce que je n’étais pas à l’aise. Je n’étais plus à l’aise avec mon métier, avec ma véritable identité. Après quelques petites secondes, je me raclais la gorge tout en remontant les lunettes rouges sur mon nez.

« Madame Maximoff ? », demandais-je doucement sans réellement attendre de réponse. « Matthew Murdock, je suis avocat., ajoutais-je en me rapprochant de la seule et unique table présente dans la pièce, usant de ma canne pour trouver mon chemin. « Aussi étrange que cela puisse paraître, vous ne m’avez pas demandé et je n’ai pas choisi de venir ici mais, il semblerait que quelqu’un de votre entourage souhaite vous voir sortir d’ici. », conclus-je, m’appuyant en position semi-assise contre la table.


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MessageSujet: Re: The map of your head The map of your head EmptyJeu 4 Jan 2024 - 9:40


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lundi 20 janvier 2025 - soirée - Prison le Raft

« Maximoff, tu vas pouvoir te dégourdir les jambes, tu as une visite. »

Outre le ton condescendant du garde, les sorcières restaient quelque peu surprises de l’ordre. Jusqu’à présent, toutes les visites qu’elles avaient pu recevoir se faisaient dans sa cellule sans qu’elle puisse en sortir. Mais là, c'était différent. Pour la première fois depuis des mois, elles allaient sortir de cette cellule de quelques mètres carrés. Alors oui, rien n’était fait, mais c’était un premier pas en avant. Enfin, c'était ce que Wanda espérait intérieurement tout du moins. Willow quant à elle était plus perplexe sur le sujet.

*Et si c’était un piège ?*
*Pourquoi tu veux que cela en soit un ?*
*Je sais pas, mais restes quand même sur tes gardes.*

Wanda accepta silencieusement la requête de son alter-ego avant de suivre le gardien qui avait ouvert sa cellule. Durant le trajet, elle ne put s’empêcher d’observer les alentours. Willow, elle, avait déjà vu à quoi ressemblait le Raft lorsqu’elle se trouvait dans le plan astral, mais Wanda, quant à elle, ne connaissait que cette cellule. Reposant brièvement ses yeux sur les gardes devant et derrière elle, elle se hasarda à poser la question :

« Ou est-ce que l’on va ? »
« On suit la procédure… c’est tout… »

Suivre la procédure ? Wanda haussa un sourcil avant d’ouvrir la bouche pour poser une autre question, mais avant même qu’elle puisse le faire, le garde devant elle se retourna pour lui indiquer la pièce dans laquelle elle devait aller. Après un regard interrogateur et une brève hésitation, elle entra malgré tout dans l’endroit qui visiblement avait été aménagé comme une sorte de salle d’interrogatoire. Une table, deux chaises, l’une en face de l’autre.

Aussitôt entrée, la porte se referma brusquement derrière elle, si bien qu’elle sursauta presque en se retournant pour constater que la porte était belle et bien fermée… à clé.

*Nous voilà bien avancées.*
« Roh ne commence pas Willow. »
*Et s’il prend l’envie à un garde de t’attaquer, tu feras quoi ?*
« Rien »
*C’est bien ce que je pensais…*

Lentement, la sorcière fit le tour de la pièce pour finalement tourner le dos à l’entrée. Elle n’aurait pas su dire depuis combien de temps, elle était là, les yeux fermés, à attendre quelque chose dont elle ignorait tout. Ce ne fut que lorsque la porte s’ouvrit à nouveau qu’elle ouvrit les yeux sans oser bouger. Elle entendit des voix derrière dont une qui la fit sourire du coin des lèvres. Mais qui pouvait bien citer le Code Pénal aussi aisément ? Ma cliente et moi ? La porte se referma tout aussi brusquement que la première, mais Wanda mis un certain temps avant d’oser se retourner. Lorsqu’elle le fit enfin, elle découvrit un homme en costume cintré, des petites lunettes rouges et légèrement opaques sur les yeux, mais aussi et surtout une canne entre les mains.

*Il est aveugle ?*
*Il semblerait*

À l’appel de son nom, Wanda voulu hocher la tête pour répondre positivement, mais elle remarqua rapidement que cela ne servait à rien et avant qu’elle ne puisse lui répondre, il avait repris la parole alors, elle s’avança lentement à son tour vers la table pour prendre place sur la chaise qui semblait lui être attribuée. Mais elle resta assez dubitative sur les propos de cet avocat :

« Co… Comment ça vous n’avez pas choisi d’être ici ? Je n’ai pas le droit à un avocat commis d’office, si ?... »

Elle se pencha sur la table et murmura :

« Êtes-vous là de votre plein gré ou on vous a forcé à venir ? »

Après tout, qui voudrait la – ou plutôt les – représenter ? C’était illusoire de penser qu’un processus pénal pourrait avoir une issue favorable pour elles.

« Vous allez être … notre avocat ? »

HRP:
@Matthew M. Murdock
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MessageSujet: Re: The map of your head The map of your head EmptySam 6 Jan 2024 - 22:12




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I'm sick of feeling my soul to people who'll never know just how purposeless and empty they've grown because the language confuses --  feat. @Wanda W. Maximoff



Je comprenais parfaitement la position de ce garde, je comprenais mais je n’acceptais pas. Ces propos, ces mots, c’était exactement ce qui créait des fossés, des inégalités, ce qui amenait inévitablement à la peur de l’autre, la haine de l’autre. Je ne me considérais pas comme Wanda, ni comme n’importe quel super-héros de ce monde. Je ne considérais pas que ce que j’avais, ces facultés, étaient un réel pouvoir capable d’effrayer qui que ce soit. Comme elle par exemple. Ce garde avait peur de cela, il avait peur de ce qu’elle était et de ce qu’elle pouvait être en mesure de faire. La peur et la haine de ce qui était différent n’avait jamais rien donné de bon, il suffisait d’ouvrir un bouquin d’histoire pour s’en rappeler.
C’était la raison même pour laquelle je faisais ce métier, la justification à ma position d’avocat de la défense. J’étais là pour aider ceux qui n’étaient pas en mesure de le faire eux-mêmes, j’étais là pour les protéger non pas d’eux-mêmes, mais de ce monde qui ne laissait que peu de place à la différence. J’exerçais ce métier pour que Justice soit rendue, pour que cette justice soit juste et équitable. Pour que personne ne se sente lésé, pour que la balance soit parfaitement équilibrée.

J’étais également dans cette pièce à cause de trois personnes. L’une était le commanditaire de ma présence ici et je n’avais pas la moindre idée de son identité. L’autre était Dakota North qui était une connaissance de longue date, une sorte de collègue de travail tant son métier de détective faisait que nos chemins se croisaient et, que j’avais souvent besoin de ses lumières. Dakota n’était pas vraiment une amie, c’était une relation, voilà pourquoi elle était encore là à venir me chercher, à me trouver, même après ce que j’avais fait. Après que je sois devenu…après que je sois devenu cet homme sans espoir, sans peur. Sans rien.
Jusqu’à ce que la troisième personne face irruption dans ma vie. Une personne bien plus jeune que moi mais tout aussi brisée par la vie, bien qu’elle semblait plus à même que moi d’affronter ses démons, ce qui l’avait forgée. Cette personne, c’était Felicia. Deux jours avant, j’avais sauté le pas, j’avais demandé à Dakota de m’aider à la retrouver parce que…parce que cette nuit-là, dans cette église, j’avais senti qu’il y avait quelque chose entre nous, quelque chose qui avait fait que je n’avais pas voulu qu’elle parte, qu’elle me laisse. Comme tous les autres.

« Eh. », lâchais-je simplement, suivant cette femme de mes sens alors qu’elle venait s’installer sur l’une des deux chaises. « La procédure qui a été lancée contre vous, ne vous garantit pas ce droit. », expliquais-je sans pour autant bouger de ma position. « L’avocat commis d’office, c’est surtout un truc qu’on voit dans les films, dans les séries. Pas dans ce genre d’instruction. », dis-je dans un haussement d’épaules, sur un ton un peu plus léger.

Léger. C’était probablement le sentiment qui me définissait le mieux à présent. J’étais sur le point de retrouver un équilibre, ou plutôt même d’enfin trouver l’équilibre de ma vie. Tout avait été à une vitesse affolante et pourtant, je m’étais accroché parce qu’elle m’avait insufflé l’envie, le besoin de le faire. Bon sang, cette fille était tout le temps dans mes pensées. Tout le temps. Prenant une courte inspiration alors que mon postérieur quittait la table, j’écoutais cette question murmurée et ne pu m’empêcher de sourire, de lâcher un petit rire soufflé même.

« Quelqu’un que vous connaissez, je l’espère tout du moins, a contacté une…mmh…une connaissance, qui m’a à son tour contacté. Et me voilà. La démarche me semblait assez saine, assez chevaleresque de la part de ce mystérieux commanditaire, pour que ça attire mon attention. », repris-je en tirant l’autre chaise, afin de prendre place en face de ma toute première cliente depuis…depuis trop longtemps.

Prenant place et alors qu’elle me posait cette dernière question, je gardais le silence. Cette interrogation n’était pour autant pas passée inaperçue et je la retenais dans un coin de ma tête. Tout ce qui m’intéressait pour le moment, c’était de me concentrer suffisamment pour inhiber les autres bruits de cette prison, de l’eau qui nous entourait pour me focaliser sur cette femme, sur ce qu’elle ressentait. Les battements de son cœur m’indiquaient qu’elle semblait, bien qu’un peu anxieuse, ce qui était parfaitement logique dans un lieu comme celui-ci.

« Notre avocat ? », reformulais-je en fronçant les sourcils derrières mes lunettes. Je tournais lentement la tête de droite à gauche, comme si j’avais manqué une autre personne que cette femme, dans cette pièce. « Notre avocat ? », répétais-je en reportant mes lunettes rouges, mes yeux vides, dans sa direction.

Je marquais un nouveau temps d’arrêt, tentant une vaine réflexion face à ce terme que j’avais du mal à comprendre, interpréter. J’en profitais pour replier ma canne et la poser sur un coin de la table. M’éclaircissant une nouvelle fois la gorge, mes mains se portèrent au nœud de ma cravate pour le réajuster avant que je ne reprenne la parole.

« Avant toute chose, sachez qu’aucun cas n’est indéfendable. Sachez qu’il y a une défense pour tout, il faut juste trouver le bon angle et l’exploiter. », expliquais-je en posant mes mains sur la table, tournant légèrement mon visage vers elle. « Vous permettez que je vous appelle Wanda ? », demandais-je doucement sans réellement attendre de réponse de sa part. « On va commencer par la partie désagréable, d’accord ? Dites-moi, dans les moindres détails, ce qui vous a amené ici. », lançais-je avant de lui lancer un sourire que je voulais rassurant. « Je vous dirai comment je vous en sortirai. ».  


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MessageSujet: Re: The map of your head The map of your head EmptyMar 9 Avr 2024 - 12:50


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lundi 20 janvier 2025 - soirée - Prison le Raft

Dire que les sorcières étaient surprises d’être ainsi « transférées » d’une cellule à une pièce qui ressemblait à une pièce d’audition aurait été un euphémisme. Pour autant, Willow tout aussi intriguée soit-elle restait de marbre – si tant est que l’on peut être de marbre dans la dimension astral ou même dans l’esprit de quelqu’un – tandis que Wanda, elle semblait partagée entre l’inquiétude et la potentielle éventualité d’une nouvelle rencontre. Après tout, dans la pièce, il n’y avait pas de séparation via une vitre ou même toute autre cloison… Qui que ce soit qui traverserait la porte, il respirerait le même air qu’elle et à vrai dire cela ne lui ai pas arrivé depuis si longtemps. Les contacts humains, voir les gens sans miroir ou vitre… Même lorsque Loki était venu la voir, il n’y avait pas eu de contact physique si bien qu’elle avait toujours supposé qu’il n’avait jamais été vraiment là.

Pour l’heure, elle se retourna vers l’homme qui entrait dans la pièce et qui se présenta comme étant son avocat, enfin leur avocat, supposait-elle… Même s’il n’était pas encore certain qu’il soit au courant pour la seconde personnalité. C’était un détail qui n’avait pas été diffusé dans les médias et elle doutait alors que cela puisse être arrivé à ses oreilles, à moins qu’il ne la connaisse suffisamment bien mais c’était un doute persistant. A vrai dire, personne ne les connaissaient vraiment l’une et l’autre.

S’asseyant calmement et posément afin de montrer qu’elle n’était pas le monstre que les journaux et autres commérage ou même gardes du Raft pouvaient dire d’elle, elle entama une conversation sur fond de questionnements. La mention des films et des séries la fit sourit silencieusement, en effet, elle n’y connaissait rien en droit ou en juridique.

« C’est possible… je ne suis pas très callée sur le sujet. Désolée… »

*Moi non plus mais bon… est-ce que ça compte ?*
*T’es dans mon esprit… on a les mêmes connaissances…*

Le rire silencieux et télépathique entre les deux personnalités était à la fois réconfortant et amusants, signe que les deux femmes s’entendaient de mieux en mieux, communiquant de plus en plus facilement. Le visage de Wanda se détendit alors au point qu’elle se pencha pour plaisanter sur le fait que l’avocat en question n’était peut-être pas là de son plein gré. Auquel cas, elle aurait probablement fait en sorte qu’il puisse sortir d’ici sans dommages et sans qu’il ne se passe quoi que ce soit. Si elles désiraient profondément sortir de cette prison, pour Wanda – et nouvellement pour Willow – cela ne devait pas se faire au détriment de la volonté de quelqu’un. Cependant la réponse fut suffisamment claire pour que toutes les deux comprennent le message :

*C’est Bucky tu penses ?*
*J’y crois pas une seconde… Clint ?*
*C’est hautement plus probable vu comme il tient à toi…*
*On verra…*

« Et bien je remercierais cette personne quand je saurais qui c’est… En attendant, je ne peux que vous remerciez vous, d’avoir fait le déplacement… pour nous… »

Et la question suivante était sortie comme une demande de confirmation… mais l’interrogation répétée de monsieur… ou maître Murdock laissa finalement entendre qu’il n’était pas au courant de l’existence de Willow. Intérieurement, celle-ci croisa les bras renfrognée :

* Il n’est pas au courant pour moi…*
*Je vais lui expliquer…*
*Et si après il ne veut plus nous représenter… ou même toi…*
*Tant pis… On est ensemble Willow… nous deux ou rien.*

« Oui… nous… sommes deux… Enfin c’est un peu compliqué à expliquer et à défendre… »

Soudainement un peu, non pas honteuse de la situation, mais plutôt gênée à l’idée de devoir à nouveau tout expliquer à un inconnu… Mais les paroles rassurantes de l’avocat eurent le mérite de lui faire relever les yeux alors qu’elle s’enfonçait dans la chaise tout en écoutant…

« Je vous le permets et… je dois vous appeler maître Murdock c’est ça ? »

La sorcière se réinstalla un peu mieux sur la chaise tout en l’entendant lui demander de tout raconter… Joignant se mains sur la table, elle fixa celles-ci en expirant lourdement.

« De toute façon, je n’imagine que je n’ai pas vraiment le choix… mais je m’excuse par avance si après tout cela, vous nous voyez comme un monstre ou … quelque chose de contre nature… »

*Ça va aller, il ne va pas fuir…*
*Qu’est-ce que t’en sais ?*
*Un bon pressentiment…*

Wanda se racle la gorge et commença son récit… conservant sa position assise, les mains jointes sur la table, le regard figé dans le vide ou sur ses mains puisque le regarder lui n’était pas si évident…

« Je suis née en Sokovie… J’avais un frère, un frère jumeau… quand on était petits il y a eu une guerre civile dans notre pays et nos parents sont morts pendant la guerre. Avec mon frère, on a voulu s’engager dans la résistance et devenir plus forts, alors on a participé de notre plein gré à un programme expérimental visant à nous faire de nous des soldats en quelque sorte… Sauf que rien ne s’est déroulé comme prévu… Je… J’ai développé une mutation… des pouvoirs en quelques sortes, basés sur la peur et le contrôle de la peur chez les autres. Sauf que j’ai développé une propre peur contre mes pouvoirs et… »

*Je suis née*

« Et j’ai refoulé, cette peur, cette part de moi-même qui m’a effrayé. Je l’ai cadenassé à double tour, oubliant même son existence… et j’ai continué ma vie… Jusqu’au Avengers… Après j’ai perdu mon frère… ensuite, il y a eu le conflit en interne au sein des Avengers ou j’ai pris parti et puis Thanos… Tout cela n’est pas très important parce que j’étais juste moi… J’ai fait des erreurs mais j’ai toujours agit en pensant que je contrôlé ma propre peur… sauf que j’ignorais que je me leurrais… Et après le décès de Vision, qui était probablement l’amour de ma vie… »

*Surtout quand on voit les mecs que t’as fréquenté après…
et qui se sont bien foutus de ta gueule*

Wanda sourit, se pince les lèvres et reprend :

« … j’ai perdu le contrôle de mes pouvoirs… Alors je suis allée voir un ami qui m’a aidé à déverrouiller mon esprit et qui a ouvert la porte a tout ce que j’avais refoulé y compris ma propre angoisse à la naissance de mes pouvoirs… Cette … énergie s’est concrétisée en une personnalité néfaste, et emplie de rage et de frustration… voulant tout détruire de ma vie sur son passage… Je… Je l’ai contenu comme j’ai pu en cherchant des solutions mais le jour où la station de métro a explosé, en mai 2024… J’ai perdu le contrôle et cette énergie… cette entité ou cette autre version de moi-même a pris le contrôle. Elle s’est fait appeler la sorcière sombre… »

Faisant une pause pour laisser le temps à l’homme de digérer la première partie wanda songea à son alter qui semblait elle plus culpabilisée.

*C’est plus toi … tu le sais…*
*Ouais mais t’entendre en parler encore et encore…*
*Faut bien que je lui explique…*
*Je sais… Mais*
*C’est plus toi, la sorcière sombre elle existe plus…
Il n’y a que toi et moi*

Willow sourit dans l’esprit des sorcières avant que Wanda ne prenne une profonde inspiration et ne poursuive.

« J’ai tenté à plusieurs reprises de reprendre le contrôle mais elle était bien plus forte que moi à ce moment-là et elle a enchainé les méfaits… Autant côté S.H.I.E.L.D. que chez les civils, et chez Hydra… Elle a fait beaucoup de dégâts dont beaucoup vous avez dû en entendre parler dans les journaux… comme durant le jour des Héros… … Cependant, durant le jour des héros, les Avengers ont malgré tout réussit l’exploit de me réveiller… de me laisser voir une faille dans mon propre esprit afin que je puisse comprendre qui était cette sorcière sombre, ce qu’elle voulait et comment elle voulait y parvenir… J’ai eu la possibilité d’agir un peu mieux ou même de prévenir certaines personnes… jusqu’à ce dernier jour de juillet 2024 où les Avengers, et les X-men et même un maître des Arts mystiques se sont alliés pour la vaincre et m’aider à reprendre le dessus… J’avais un plan, eux aussi… Et nos deux plans ont fonctionnés… J’ai pu établir un sortilège, un rééquilibrage entre nos deux esprits. Brisant le sien trop sombre et modelant le mien trop naïf et doux… C’est comme ça que je suis revenue en première ligne dans mon esprit, et que la sorcière sombre a été détruite au profit de ma second personnalité, Willow… qui s’avère être emplie de culpabilité et de compassion depuis lors… Après le sortilège, on a subit le … contrecoup en quelques sorte et on a été dans le coma environ un mois je crois… l’on a été transféré ici parce qu’aux yeux du monde moi et la sorcière sombre on ne fait qu’un et que pour eux j’ai perdu les pédales… Mais à la vérité… ce n’était pas vraiment moi… Et Willow n’est plus la sorcière sombre… Celle qui a fait du mal pendant le jour des héros et ces mois-là, elle n’existe plus et elle ne reviendra jamais…   »

HRP:
@Matthew M. Murdock
code par Sholarimas



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