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 [Terminé] Blocus à l'université

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The (Dark) Phoenix
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MessageSujet: [Terminé] Blocus à l'université [Terminé] Blocus à l'université EmptyMer 1 Nov 2023 - 21:25



BLOCUS À L’UNIVERSITÉ
06.01.2025 AVEC @Reed Richards 7dtx


« Qu'est-ce que la tolérance ? C'est l'apanage de l'humanité. Nous sommes tous pétris de faiblesses et d'erreurs ; pardonnons-nous réciproquement nos sottises, c'est la première loi de la nature. » Voltaire



Tout en s’affairant aux fourneaux, d’une oeillade frénétique, elle surveille régulièrement la montre qui scintille à son poignet : 7h45. Elle n’est pas en retard — elle serait même en avance, d’ailleurs, mais elle ne peut s’empêcher de songer que si, par malchance, elle arrive en retard au premier cours de son nouveau cursus, monsieur Richard, connu pour être un ours mal léché et affamé, ne saura pas l’accueillir avec bonheur. Est-ce qu’il considère que les girouettes comme elle, qui changent de filière au milieu de l’année scolaire, sont des boulets sur pattes ? Il faut espérer que non, tout en espérant qu’il ne se rende pas compte que oui.

Finissant de faire cuir les pancakes, elle les dispose dans une assiette tout en usant de sa télékinésie pour envoyer la poêle dans l’évier, déposant le petit-déjeune préparé avec soin sur la table de la cuisine, laissant un petit mot à Peter après avoir squatter son canapé : le remerciant pour l’avoir hébergée hier soir, afin qu’elle soit plus proche de l’université pour la rentrée, elle s’empresse de sortir sans faire de bruit, ne voulant pas le réveiller s’il dort encore. Prenant tout de même soin de refermer la porte de la maison de son ami derrière elle, la rousse rejoint son véhicule, garée dans l’allée, afin de prendre la route pour l’université de Columbia.

Mais avec l’hiver bien installée, le froid paralyse le moteur qui refuse tout d’abord de démarrer : elle tourne la clef, une fois, deux fois… Le moteur émet un léger rugissement puis s’éteint, la faisant soupirer. Génial.

Deux solutions s’offrent à elle : voler jusqu’à l’université ou utiliser la télékinésie pour faire illusion que la voiture roule. Mordillant l’intérieur de sa joue, elle contemple le manteau blanc à l’extérieur d’un air songeur, se disant tout bas que, avec les évènements anti-mutants, il vaut peut-être mieux choisir l’option de l’illusion, bien plus discrète.

C’est ainsi que, en cette heure bien matinale, Jean avait conduit sa voiture gelée jusqu’au parking de l’université, sans feindre la parfaite illusion d’un véhicule motorisé. Enfin. Il y en avait un de moteur, il refusait juste de se réveiller, lui.

Une fois garée, la jeune femme s’extirpe de l’habitacle en récupérant son sac posé sur le siège passager, déjà interpellée par des éclats de voix furibonds, martelant un slogan peu amical : plissant légèrement ses paupières tout en fronçant les sourcils, elle observe le paysage de manifestation durant quelques secondes, ne sachant pas tellement si elle doit s’approcher ou non. Refermant les pans de sa veste chaude et enfouissant son nez dans l’écharpe, elle passe son sac en bandoulière tout en s’approchant légèrement, imitée par d’autres élèves qui, en cette rentrée, ne savent pas tellement comment réagir.

Le froid, vif et sec, vient piquer ses joues pâles en les rehaussant d’un rose agréable, tandis que ses lèvres laissent passer une fine buée blanche, tandis que, statique, les bras croisés contre sa poitrine pour tenter de se réchauffer, elle continue d’écouter les étudiants qui, brandissant des pancartes, scandent que les mutants sont dangereux et ne doivent pas côtoyer les autres étudiants, qu’ils n’ont pas leur place ici et qu’il est du devoir de l’université de les renvoyer. Ils évoquaient les récents évènements au Queens Center Mall, qui avaient causé de malheureuses victimes… Cela leur donnait, en un sens, presque raison de manifester.



Elle sentit son coeur se serrer d'effroi tandis que ses doigts, engourdis, se resserraient contre le tissu de sa veste. La chasse aux sorcières, le retour.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Blocus à l'université [Terminé] Blocus à l'université EmptyJeu 9 Nov 2023 - 20:41

Blocus à l'université

Une nouvelle année de plus. Un temps de plus à survire. J'ai les yeux dans le vague lorsque je conduis ma voiture en direction de mon boulot. Le Nouvel An ? Je l'avais passé à picoler comme un trou dans un bar. Tout seul. Ma fille avait été chez sa mère le temps des festivités et cela me convenait parfaitement. Cependant, il fallait que je reprenne du service et je me dirige donc vers l'université. Je devais remplacer une enseignante dans des cours de statistiques. En effet, l'enseignante qui s'occupait principalement de la filière du droit est en arrêt pour maternité. Moi qui m'occupais de la filière de l'ingénierie et des sciences appliquées a eu la « chance » de faire un remplacement. Qui dit remplacement dit nouveaux élèves, des étudiants que je ne connais pas et qui ont sans doute une image de moi à la hauteur de ma réputation de professeur. Ça me soule profondément. Je viens me garer à proximité de l'université et je sors de ma voiture.

Bordel… Quel froid de canard.

J'agrippe mon sac à dos et je viens prendre le chemin de l'école. Mon regard est vide de tout bonheur et je ne pense qu'à une seule chose : rentrer à la maison une fois ma journée terminée. J'entends des cris. Des personnes sont en train de scander au loin des phrases clichées. Les circuits nerveux qui émettent ce sentiment exploratoire et spontané de l'environnement ont déjà été étudiés sur les souris. Ces circuits favorisent la curiosité et c’est ce que j'éprouve à l'heure actuelle en observant une meute de personne avec des pancartes et des slogans anti-mutants. Je viens m'arrêter et je me regroupe d'instinct avec les autres élèves en gardant mon air blasé. Mes collègues sont un peu plus en retrait et semblent parler entre eux de la situation. Eh bien… L'année 2025 semble démarrer sur les chapeaux de roues pour moi. J'émets un soupir qui a pour résultat d'émettre une légère fumée blanche. Conséquence du froid glaciale.

« MUTATION A POUR CONSÉQUENCE DES EXPLOSIONS ! »

Je suis à côté d'une jeune femme aux cheveux roux. Je la regarde l'espace d'un instant, puis ma concentration retourne naturellement vers l'attroupement devant l'entrée du campus. Je reconnais beaucoup d'élèves. Quelle bande de branleurs. Ma main à couper qu'ils n'ont pas véritablement d'avis sur la question et souhaitent simplement sécher les cours. En revanche, il y a des individus que je ne saurais pas identifier. Je regarde les symboles des pancartes et je fais rapidement le lien : Ah ouais, la « ligue de défense des humains-non-mutants de New-York. » C'était les premiers à avoir jubilés d'un incendie sur une boite de nuit pro-mutante lors des évènements des héritiers et forcé de constater que les évènements dans le Queen's ont donné du grain à moudre à ces opportunistes. De toute manière, ce n'est pas forcément pour me déplaire. Dans le sens où plus ils décident de bloquer l'université et moins j'aurais à faire cours. Si ça se trouve, je pourrais rentrer chez moi plus tôt que prévu.

« Tient donc ! Professeur Richards ! Que pensez-vous des mutants dans l'université ?! Après-tout, ne seriez-vous pas complice de la situation ?! »

Oh non… L'un des manifestantes vient m'interpeller sur la question. Il s'agit d'un élève à qui j'avais collé une note plutôt salée lors d'une interrogation. Peut-être qu'il aurait été judicieux pour moi de faire profil bas et d'être en retrait avec mes collègues. Je n'ai vraiment pas envie de me mettre dans une situation embarrassante et de devoir être au centre des intérêts. C'est pour cela que je baisse les yeux de manière naturelle en espérant qu'ils m'oublient. Quoi ? Bien sûr que c'est lâche de ma part ! Tant que je n'ai pas à faire avec cette bande de singe, je suis prêt à n'importe quel compromis…
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Dernière édition par Reed Richards le Dim 19 Nov 2023 - 0:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Terminé] Blocus à l'université [Terminé] Blocus à l'université EmptyVen 10 Nov 2023 - 21:30



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« Qu'est-ce que la tolérance ? C'est l'apanage de l'humanité. Nous sommes tous pétris de faiblesses et d'erreurs ; pardonnons-nous réciproquement nos sottises, c'est la première loi de la nature. » Voltaire



« MUTATION A POUR CONSÉQUENCE DES EXPLOSIONS ! » Les voix s’élèvent pour soutenir et reprendre en choeur ce slogan qui exprime un raccourci fort rapide et dénigrant mais, prudente, Jean tente de ne pas s’en offusquer trop vite. Elle a été élevée par Charles Xavier et a hérité de ses préceptes si précieux concernant la possible cohabitation entre les humains et les mutants, conviction dont elle est elle-même fervente, alors elle sait se montrer plus tolérante vis-à-vis des inconnus qui lui démontrent de la méfiance : moins quand il s’agit d’agressivité mais, pour l’heure, il n’y a rien de plus que des mots criés avec haine et dégoût. Rien dont elle ne soit pas habituée, malheureusement.

Elle fronce néanmoins les sourcils en pressant ses lèvres l’une contre l’autre, ayant comme un mauvais pressentiment. Ces derniers temps, les affrontements entre les mutants et les non-mutants sont légion, mais elle ne pensait pas assister à l’une de ces manifestations à l’université…  N’est-ce pas le lieu de rassemblement idéal pour promouvoir le vivre-ensemble, l’acceptation et le mélange ? Croisant brièvement le regard d’un homme qu’elle devine être un professeur par son âge, elle n’a même pas le temps d’étirer ses lèvres en un sourire qui se voulait amical que, déjà, il détourne le regard pour retrouver la foule effervescente qui ne cesse de donner de la voix à leur discours venimeux.

Voilà qu’elle va être en retard… Du moins, si certains ont réussi à rentrer avant le début de la manifestation — elle espère que non, elle aura une bonne excuse. « Tient donc ! Professeur Richards ! Que pensez-vous des mutants dans l'université ?! Après-tout, ne seriez-vous pas complice de la situation ?! » Professeur Richards ?! Mais c’est le sien, de professeur ! Lèvres légèrement espacées, laissant filer une fine buée blanche qui s’évapore dans les airs glacés, Jean tourne son menton vers ce dernier pour contempler son air fuyant et ses yeux baissés… C’est le fameux ours mal léché au caractère impossible ? Le froid semble le ramollir, puisqu’il est plus proche de Winnie l’Ourson en cet instant.

La rousse enfonce ses mains dans les poches de sa veste en baissant légèrement le menton pour le cacher à l’intérieur de son écharpe, plus chaude, tandis que les manifestants s’impatientent devant le silence de celui qui refuse de donner une réponse. De toute évidence, on l’accuse de favoriser la présence des mutants à l’université… ou du moins, de ne pas en faire le rejet. Il semble bien moins désagréable que les rumeurs entourant son personnage, bien qu’elle pourrait volontiers lui reprocher son manque de courage. « VOUS VOYEZ ! IL NE DIT RIEN ! IL S’EN FOUT DE NOTRE SÉCURITÉ, ILS NOUS LAISSENT COTOYER CES MONST… » « LA FERME ! » Une autre voix s’élève, derrière le professeur Richards et Jean, les obligeant à se retourner pour le regarder ; l’étudiant est chétif mais grand, les cheveux ailes de corbeau et le regard brillant d’une colère peut-être légitime, mais qui emporte ses mains relevées dans des éclairs qui commencent à naître. « Non ! Ne fais pas ça, ne leur donne pas raison ! » Dit-elle en faisant machinalement un pas vers l’inconnu, sans le quitter des yeux. Sans véritablement réfléchir, il vient de révéler qu’il est un mutant alors qu’il est cerné par des personnes hostiles… Il est en danger, autant qu’il représente un danger pour les autres. Peut-être vient-il de les mettre tous, en danger ?

L’instant est suspendu, et il en faudrait de peu pour que la situation dérape en un affrontement tragique…



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MessageSujet: Re: [Terminé] Blocus à l'université [Terminé] Blocus à l'université EmptyDim 19 Nov 2023 - 1:49

Blocus à l'université

Mon silence est pris pour un manque de sécurité envers les non-mutants, du point de vue des mutophobes évidemment. Je n'en ai rien à cirer. Ils vont bien finir par s'essouffler et je mettrais ma main à couper qu'il s'agit d'une manifestation non réglementaire. Les flics ne devraient pas tarder à arriver et à disperser cette « manifestation » comme l'on disperse des guêpes d'un coup d'insecticide. En clair, il n'y a pas grand-chose à faire mise à part attendre et je n'en ai rien à faire si la rouquine à côté de moi me juge sur mon inaction. Les choses devraient se régler d'elles-mêmes. En tout cas, c'est ce que j'aurais fait comme diagnostique s'il n'y avait pas l'idiot du village qui venait de répondre bêtement aux provocations et montrer ainsi ses pouvoirs. Il a beau manipuler l'électricité il n'a pas la lumière à tous les étages. Je me retourne vers lui le visage mi-inquiet et mi-exaspéré. La rouquine tente de le calmer et lui demande de ne pas rentrer dans le jeu des autres abrutis. C'est chiant ça… La situation et les risques s'accélèrent.

J’ai besoin de réfléchir…

D'une manière presque nonchalante et d'un geste qui est en totale contraste avec les évènements qui sont en train de se passer, j'ouvre mon sac pour y prendre mon rubik's cube. Le casse-tête en question est dans un état mélangé, c'est donc à moi de le mettre dans un état résolu. Pour ce faire, il existe plusieurs techniques. La plus répandue est celle de la croix. Pour ma part j'utilise la méthode Roux. Je construis un bloc en 1x2x3, je construis ensuite l'opposé en 1x2x3, je place et oriente les six derniers coins et il me reste plus qu'à résoudre les six arêtes et les quatre centres restant en ne tournant que la face du haut et la tranche. De plus, je fais cela sans véritablement regarder le casse-tête. C'est dans ma nature. J'ai besoin d'avoir quelque chose dans les mains lorsque je souhaite résoudre une équation. Le mutant électrique ne semble pas le comprendre et décide de répondre à la jeune rousse avec colère.

« J'en ai marre ! Je suis méprisé et tout le monde s'en tape ! Il n'y a qu'à voir l'autre qui fait joujou alors que des élèves mutants sont en train de se faire insulter. » Il accroit sa foudre dans ses mains petit à petit. « Je vais montrer à ces toquards ce que je sais faire, tant pis si ça leur donne raison ! »

« Oui oui… bien vu jeune homme. Gâcher ta scolarité et ton avenir sur un coup de tête. T'en a d'autres des idées de génie comme ça ?»

« Vous ne faites rien vous ! Alors, je dois me faire justice moi-mê… »

« Ferme-là. »J’ai bientôt fini le casse-tête, ce n’est qu’une question de temps pour que je résolve l’équation. « Si tu ne fais pas disparaître tout de suite ta foudre. Je peux t’assurer que tu vas alimenter le réseau électrique de l’université dans des heures de colle et cela, pendant toute l’année. »

C'est une image. Bien sûr qu'il n'est pas conseillé d'alimenter le réseau sous peine qu'il surcharge, mais je voulais lui montrer que je ne craignais absolument pas son pouvoir. Pour tout dire, ça m'en fait bouger une sans toucher l'autre. Je suis simplement étonné de la stupidité des deux parties. Il n'y en a vraiment pas un pour rattraper l'autre. Je termine de constituer mon rubik's cube que d'une seule main et je prends le temps d'analyser la situation. Ils ont déjà vu ses pouvoirs et donc il y a de très grandes probabilités qu'ils concentrent leurs attentions sur le jeune mutant. Si je devais donner un chiffre à la louche, je dirais 97… Non… 98%. Ce qui veut dire qu'il faut… Oui c'est un bon angle pour désamorcer toute cette tension électrique. Je n'ai même pas fait exprès pour le jeu de mot… Je viens alors confier mon rubik's cube à la rousse et elle pouvait alors remarquer que le casse-tête était résolu. Les carrés étaient regroupés de la même couleur.

« Tenez-moi ça… Si vous me le perdez vous aurez affaire à moi. »

Je place ensuite mes mains dans mes poches et je m’avance d’une manière presque paresseuse face au groupuscule de manifestant. C’est bon. Je pense avoir trouvé la solution. Je n’ai plus qu’à l’appliquer.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Blocus à l'université [Terminé] Blocus à l'université EmptyLun 20 Nov 2023 - 23:23



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« Qu'est-ce que la tolérance ? C'est l'apanage de l'humanité. Nous sommes tous pétris de faiblesses et d'erreurs ; pardonnons-nous réciproquement nos sottises, c'est la première loi de la nature. » Voltaire



Dire que la situation est tendue semble être un euphémisme : les attaques injurieuses auraient pu être passé sous silence mais, face à celui du Professeur Richards, le ton s’envenime davantage. Il est pris pour cible d’une manière tout à fait partiale et injuste, mais son mutisme est à double-tranchant ; Jean s’accorde à penser que s’il est déloyal de le prendre à partie pour lui demander de se positionner sur la question, son absence de réaction est bien pire. S’il veut jouer la carte de la neutralité, soit, mais pourquoi ne pas dégainer celle de l’apaisement ?

Si le Professeur Richards baisse les yeux en même temps que son courage, un élève, plus téméraire, manifeste une réaction, et pas la meilleure… Dévoilant ses pouvoirs liés à l’électricité, il provoque un véritablement flottement à travers la foule compacte, qui se divise entre la peur et la haine. Il est prêt à les faire griller sur l’autel de l’intolérance mais, tentant de maîtriser la situation qui dérape lentement mais sûrement, Jean tend une main vers lui sans le quitter des yeux ; le geste peut paraître anodin, presque comme de bonne volonté mais, en réalité, elle le cible. S’il faut intervenir, elle se tient prête. « Ne leur donne pas raison. » Dit-elle alors qu’elle pose un regard insistant sur lui, tout en lui soufflant quelques mots à l’esprit, sans bouger les lèvres, pour qu’il comprenne qu’elle est comme lui : (Calme-toi. Ils cherchent à nous faire passer pour des monstres, ne joue pas leur jeu.)  Peut-il entendre dans le fil de ses pensées. Mais plutôt que d’entendre et de comprendre le message, il écarquille légèrement les yeux en regardant la rousse, s’écriant alors, comme l’idiot du village qu’il est : « TOI AUSSI TU ES UNE MUTANTE ! » Et merde. Voilà que des regards se tournent vers Jean tandis qu’elle presse ses lèvres l’une contre l’autre en prenant une fine inspiration, véritablement agacé.

Fébrile, ne sachant pas tellement réagir pour ne pas faire dégringoler la situation dans un affrontement terrible, elle tourne son menton vers le Professeur Richards, symbole d’autorité en ces lieux, en espérant y trouver un regard allié. Mais à sa plus grande surprise, la rousse le découvre, non impacté par ce qui se passe, en train de faire tourner un Rubik’s Cube entre ses mains.
SÉRIEUX ? Est-ce vraiment le moment de s’adonner à un casse-tête ?! Fronçant légèrement les sourcils sous l’incompréhension, Jean regarde à gauche et à droite, partageant quelques oeillades éberlues avec d’autres étudiants aussi perplexes qu’elle, sans oser parler. Elle attend quelques secondes, ne sentant même plus le froid mordant tant son esprit est accaparé par ce qui se passe ; contrairement à d’autres, visiblement. « Professeur… » Elle tente de doucement l’interpeller mais est interrompue par le mutant qui, sous l’effet de la menace, a fait s’éloigner toutes les personnes se trouvant autour de lui.

Vindicatif, la foudre s’accroît dans ses mains en même temps que ses paroles se font de plus en plus dangereuses, et enfin, le Professeur Richards, délaissant son casse-tête presque résolu, fait entendre sa voix. S’il intervient, c’est dans une autre voie que la sienne : il n’est pas dans l’apaisement mais plutôt dans la provocation. Un angle d’attaque risqué selon la rousse qui, inconsciemment, oscille son menton de gauche à droite. Nourrir la haine avec la haine ne lui semble pas être une idée prodigieuse mais elle n’ose rien dire.

Mais, force est de constater que le choix est payant : la foudre dans ses mains a diminué, car il se retrouve peut-être décontenancé d’être ainsi attaqué au vif alors qu’il espérait inspirer la peur ? Le regard posé sur le jeune mutant, elle sent quelque chose être déposée dans sa main et referme inconsciemment ses doigts sur l’objet qu’elle découvre : le Rubik’s Cube achevé. « Tenez-moi ça… Si vous me le perdez vous aurez affaire à moi. » Super… Très courtois. Pas de s’il-vous-plait, vous serez aimable, merci de… non, très bien, d’accord.  « Qu’est-ce que vous allez faire ? » Demande-t-elle en suivant son professeur des yeux, intriguée de son attitude. Il ne semble vraiment pas commode, celui-là, mais il semble au moins savoir quoi faire.

Tenant toujours son précieux objet dans la main, elle tourne machinalement son regard vers le jeune homme, songeant qu’il vaut mieux le surveiller et, après raison… L’oeil mauvais, il tend sa main pour ce qui semble être une attaque perfide à l’encontre du professeur désintéressé, obligeant la jeune mutante à réagir : quand bien même trouve-t-elle que le Professeur Richards n’a pas été à la hauteur de sa fonction, elle ne peut rester indifférente au coup de foudre qui va lui tomber dessus. « NON ! » Crie-t-elle en se déplaçant rapidement pour être assez proche du Professeur, créant un champ de force invisible afin de les protéger tous deux ; heureusement, personne d’autre n’était ciblé.

Et maintenant ? Maintenant, un peu sonnée, Jean tourne son regard vers le Professeur en ayant les lèvres espacées de quelques degrès, et les joues rouges malgré le froid qui ne laisse aucun répit. Maintenant, elle attend en craignant la réaction de celui-ci, en espérant pour que la situation n’empire pas davantage…



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MessageSujet: Re: [Terminé] Blocus à l'université [Terminé] Blocus à l'université EmptyMar 5 Déc 2023 - 0:19

Blocus à l'université

La stratégie que j’ai décidé d’adopter est simple, mais c’est celle qui a la plus grande chance d’aboutir. Je veux faire en sorte de capter l’attention des manifestants et de simplement débattre avec eux sur la notion de mutation et également de déboîter tous leurs aprioris. Même si cela ne fonctionnait pas il perdrait forcément du temps et vu que je serais leur cible principale, ils ne verraient pas les policiers débarquer. En somme, jouer la montre est ce qu’il y a de mieux à faire. L’idiot du village qui devrait alimenter l’ampoule de son esprit au lieu de se prendre pour Zeus crie haut et fort que la rouquine est également une mutante. De quoi ? Cela veut dire qu’ils se connaissent ? Je n’ai pas bien compris ce qu’il venait de se passer… Dans ce cas, pourquoi il balancerait l’une des siens ? Parce que c’est un crétin, évidemment… Passons, je dois aller jusqu’au bout de mon raisonnement. Je me tiens vers la manifestation à l’entrée de l’université et je souhaite commencer par vouloir dire quelques mots. Malheureusement, tout va basculer et ce n’est vraiment pas pour arranger mes affaires.

« NON ! »

Je sursaute en constatant que l'élève féminine s'est interposé entre moi et le ravagé du bocal. Attend… Je rêve où il vient vraiment tenter de me foudroyer sur la place publique ? L'expression « touche le fond, mais creuse encore. » n'auras jamais été aussi juste avec cet énergumène. Non seulement il risque de donner définitivement raison à ses détracteurs, mais en plus il risque au mieux de finir ses jours à l'ombre ou au pire être traité comme un terroriste mutant et avoir une peine convenable à ses actions. Des cries se font entendre dans la foule et ceux qui s'étaient écartés semblent être figés par la peur. Ce n'est plus qu'une question de seconde avant qu'il y ait un mouvement de foule. Je ferme les yeux l'espace d'un très court instant, de manière presque autistique. Je dois trouver la solution… Je dois résoudre cette nouvelle équation en si peu de temps… Il faut que j'improvise et que j'innove. Oui. Il faut tenter quelque chose maintenant ! J'ouvre les yeux d'un coup et écarte les bras en criant haut et fort.

« PAS DE PANIQUE ! » Les regards apeurés se retournent vers moi. « Voici la simulation que je voulais vous montrer. Cela porte sur le thème de : l'utilisation des pouvoirs en société. » Je viens faire quelques pas et me placer en face de l'électrique imbécile et de la salvatrice rouquine. « Comme vous pouvez le constater l'individu numéro 1 joué par cet élève ne semble pas du tout contrôler ses pouvoirs. Ce qui en fait une pratique dangereuse, imprévisible et qui n'est pas dans les codes de cette société. » Je pointe ensuite du doigt la jeune rouquine. « En revanche, individu numéro 2 joué par cette charmante demoiselle a utilisé ses dons de manière pratique et défensive. Ce qui fait de ce pouvoir une aptitude à aider son prochain, à secourir si besoin et à être bienveillant avec l'autre ! »

« N'empêche que l'individu numéro un a failli vous tuer ! » Affirme un manifestant, voulant me casser dans ma dynamique. « Vous êtes débile ou quoi ?! »

« La seule personne à ne pas connecter ses neurones à temps, c'est toi. J'avais prévu votre arrivée. Vous n'êtes pas très discret sur les réseaux sociaux… Du coup, j'ai monté cette expérience avec ces jeunes gens qui ont gentiment acceptés de m'épauler. En réalité, je n'ai jamais couru de risque parce que nous avons répété cette pièce de théâtre et nous avons tout fait pour que tout soit le plus sécurisant pour vous et également pour moi… »

« Et alors, tu veux en venir à où avec ton histoire à dormir debout ? »

Si je devais décrire la situation dans laquelle je suis, je dirais que je suis en train de faire tapis au poker. Avec un sept et un cinq de la même couleur. J'ai une maigre chance de tirer la couleur lors de la rivière, mais j'ai également une légère opportunité de tirer la quinte flush. Qui plus est je suis en train de bluffer. Je n'ai absolument rien vu venir sur leur petit mouvement et j'espère vraiment qu'ils en ont parlés entre eux sur les réseaux. J'espère également que le mutant électrique va comprendre que je suis en train de le couvrir et qu'il a lui aussi une chance de s'en sortir. Ouais. J'ai eu très peu de temps pour réfléchir à ce plan B. S'il ne passe pas le foudroyant élève se fera arrêter pour tentative d'homicide volontaire et la mutante protectrice sera stigmatisée pour son usage de ses capacités. Je pourrais également montrer mes pouvoirs, mais je n'ai pas le cerveau ramollis comme ces deux jeunes gens. Je souhaite être le plus discret possible… Heureusement, la question du manifestant va me permettre de correctement rebondir.

« C’est évident non ? » Je lâche un soupire d’exaspération. Je suis plutôt piètre comédien en règle générale, mais là il va falloir que je fasse un effort. « Prenons l’exemple d’une corde : nous pouvons soit l’utiliser pour tordre le cou à quelqu’un, mais également pour sauver son prochain et l’aider à remonter un précipice. En soit, les pouvoirs n’ont rien de bon ou de mauvais. C’est l’utilisation que l’on en fait qui est importante. C’est nos choix et non nos capacités qui déterminent si nous pouvons être exclus ou non du bon fonctionnement de ce pays. »

Je ne sais pas si je les ai convaincus. Tout ce que j'espère, c'est que j'ai gagné assez de temps pour que les forces de l'ordre débarquent et rétablissent… Bah l'ordre. Non mais, qu'est-ce qu'ils foutent d'ailleurs ?! Les flics ont trop fêté le Nouvel an ou quoi ?
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Dernière édition par Reed Richards le Mer 13 Déc 2023 - 21:42, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: [Terminé] Blocus à l'université [Terminé] Blocus à l'université EmptyMar 5 Déc 2023 - 21:23



BLOCUS À L’UNIVERSITÉ
06.01.2025 AVEC @Reed Richards 7dtx


« Qu'est-ce que la tolérance ? C'est l'apanage de l'humanité. Nous sommes tous pétris de faiblesses et d'erreurs ; pardonnons-nous réciproquement nos sottises, c'est la première loi de la nature. » Voltaire



L’instant de fragilité, suspendu à la réaction d’un seul, peut basculer à tout instant pour que la menace devienne véritable danger ; elle vient d’interrompre une attaque envers son professeur, qui ignore qu’il l’est mas elle n’hésitera pas à lui rappeler cet épisode en cas de mauvaise note, et son souffle alarmé prouve qu’elle en est encore secouée. Qu’est-ce qui est passé dans la tête de ce mutant soudainement agressif, qui se plie à la mauvaise image qu’on lui alloue ?

Le menton tourné vers ce dernier, les lèvres encore espacées sous sa respiration rapide, elle se tient toujours entre les deux hommes, ne sachant vraiment si elle doit s’éloigner, s’avancer ou se fondre dans la foule pour disparaître. « PAS DE PANIQUE ! » Ah bon ? Et quand est-ce qu’on panique, du coup ? Les sourcils légèrement froncés, elle tourne un regard perplexe vers le professeur Richards, intrigué par cette soudaine prise de parole alors que, jusqu’ici, il a plutôt témoigné l’envie de se faire oublier. Tous les regards sont désormais tournés vers lui, suspendu aux paroles qu’il s’apprête à prononcer : « Voici la simulation que je voulais vous montrer. Cela porte sur le thème de : l'utilisation des pouvoirs en société.  » Ah bon est vraiment le thème qui illustre au mieux l’expression qui s’installe sur le visage de Jean quand, plus que perplexe et plus loin encore que dubitative, elle avance son menton tout en fronçant davantage ses sourcils, avant de lancer un regard perdu autour d’elle ; le point rassurant est que tout le monde semble aussi perdu qu’elle. « Comme vous pouvez le constater l'individu numéro 1 joué par cet élève ne semble pas du tout contrôler ses pouvoirs. Ce qui en fait une pratique dangereuse, imprévisible et qui n'est pas dans les codes de cette société. » Il parle en s’avançant vers l’individu qu’il évoque et qui, bien que désorienté par la tournure des évènements, ne le contredit pas. C’était donc un acteur ?! C’est dangereux cette histoire, elle aurait pu le blesser en voulant protéger le pro… « En revanche, individu numéro 2 joué par cette charmante demoiselle a utilisé ses dons de manière pratique et défensive. Ce qui fait de ce pouvoir une aptitude à aider son prochain, à secourir si besoin et à être bienveillant avec l'autre ! » HEIN ? Ouvrant grand ses yeux bleus, elle se pointe elle-même du doigt avec son index tout en poussant ses lèvres en avant dans une moue hésitante, avant que ses neurones épargnés par le froid ne fassent ENFIN la liaison…

Ahhhhhhh !

Elle est charmante. Non ! C’est pas ça. Il essaye de justifier tout ceci par une mise en scène savamment orchestrée. Elle racle sa gorge, abaisse son doigt et redresse ses épaules, ayant l’air tout à fait concerné et sûre d’elle, — alors qu’elle ne l’est pas du tout, évidemment. « Oui oui, tout ceci était une mise en scène ! » Une fois son intervention ô combien essentielle achevée, elle frotte ses paumes contre sa veste, celles-ci cherchant maladroitement ses poches. Elle aurait mieux fait de rester chez Peter, ce matin. Sa voiture a refusé de démarrer : elle aurait dû sentir que c’était un message subliminal de l’univers.

Alors qu’un manifestant, plutôt virulent et agressif dans son propos d’ailleurs, interpelle le professeur Richards, elle se tourne vers le mutant l’ayant attaqué pour lui demander, en mimant avec la bouche un « t’es un acteur ? » suspicieux, auquel il répond par un hochement de tête négatif. Heureusement, personne n’a le regard rivé vers eux, tout le monde étant accaparé par le professeur. « Et alors, tu veux en venir à où avec ton histoire à dormir debout ? » Décidément, c’est une manie chez les élèves de lui manquer de respect.

Elle racle discrètement sa gorge en se rapprochant du professeur, qui reprend son discours humaniste en prônant la tolérance et le vivre ensemble ; il faudrait qu’il rencontre Charles. Pour preuve, son discours semble trouver un écho puisque, un court moment de silence s’impose parmi la foule d’étudiants et de manifestants, avant que les sirènes de police ne se fassent entendre à l’entrée du parking : aussitôt, presque comme un essaim d’abeilles dont la ruche a été secouée, la foule se dissipe en criant, fuyant les autorités qui, à peine leurs véhicules arrêtés, sortent de l’habitacle en brandissant leurs armes de services. « METTEZ TOUS VOS MAINS EN L’AIR ! VOS MAINS EN L’AIR ! » Peuvent entendre ceux qui restent ; Jean obtempère sans opposer la moindre résistance, faisant de gros yeux au mutant agressif pour qu’il en fasse de même ; il finit par se plier à la demande, non sans apparaître avec une expression de rage au visage. « Vous vous trompez, ce n’est pas nous qui… » « LA FERME ! » O-K. Ça commence bien. « Qui est le responsable, ici ? » D’un geste hésitant, Jean pointe du doigt le professeur Richards qui se tient non loin d’elle, geste rapidement imité par les quelques personnes restées sur place. « Vous pouvez nous expliquer c’est quoi ce bordel ?! » Il est, décidément, la star du jour...



THE FIRE FINDS A HOME IN ME clipped wings, I was a broken thing, had a voice but I could not sing. there's a scream inside that we are frightened,we hold on so tight, we cannot deny, eats us alive, oh it eats us alive. there's a scream inside that we are frightened, I’ll shout it out like a bird set free.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Blocus à l'université [Terminé] Blocus à l'université EmptyMer 13 Déc 2023 - 22:30

Blocus à l'université

Honnêtement ? J'en ai ras-le-bol de ma vie… Je voulais simplement passer une journée anodine. Faire mes leçons dans l'amphithéâtre et rentrer chez moi pour me boire une bière. Je n'avais même pas la garde de ma fille cette semaine et je voulais en profiter pour m'assoupir, mort saoul, dans mon canapé et devant la télévision. Le problème, c'est que je dois gérer une situation terriblement épineuse. Une mise en scène improvisée pour couvrir deux têtes de pioche incapable de se gérer correctement et de masquer leurs mutations. Certes, il y a l'une de ces têtes de pioche qui m'a sauvé la vie. Cependant, c'est à quel prix ? Devoir mettre en scène une expérience mutante au risque de ruiner ma carrière d'enseignant. Enfin bon, cela semble marcher et les deux « rats de laboratoires improvisés » semblent jouer le jeu. Ils ont intérêt de toute manière. Lorsque j'estime avoir eu une écoute nécessaire et que la foule est calmée je décide simplement de reprendre :

« Bref, sur tous ces beaux discours… Ceux qui font partie de la ligue de défense des non-mutants de New-York et qui sont à ce blocus : barrez-vous. Il y a des gens qui travaillent ici. » Tu prends une courte pause en reprenant par la suite. « Pour les autres. Allez en cours. »

Je n'aurais pas pu espérer résumer la chose aussi bien. Pour sûr, je n'ai jamais été un pro-mutant convaincu. J'estime même que la découverte de leur pouvoir pourrait être considérée comme une catastrophe naturelle. Cependant, ce n'est pas à moi de prendre parti pour l'un ou pour l'autre. J'essaie juste de vivre ma vie normalement et de ne pas penser aux problèmes quotidiens de la société. Ce n'est pas mon rôle ou plutôt ce ne l'est plus. Heureusement, la cavalerie finie par arriver et disperse la foule d'une main de maître. Parfait ! Je vais pouvoir reprendre mon tra… Ah. Je dois lever les mains au ciel et être statique. Les policiers demandent qui est le responsable ici. Tous me pointent du doigt. Misère… J'en rai ras-le-bol de ma vie. Ils me demandent de m'expliquer sur le bordel en question. Je soupire. Les deux mutants que j'ai couverts par mon subterfuge m'ont tous les deux pointés du doigt. Je m'approche des hommes de loi et d'un regard blasé, je lâche à la rouquine.

« Merci… Vous m’êtes vraiment d’une aide précieuse. »

C'était de l'ironie, si jamais… On ne sait pas, peut-être qu'elle croirait vraiment me venir en aide avec cette dénonciation. Je continue à m'approcher d'eux, jusqu'à ce que l'un des flics me fasse comprendre que je dois m'immobiliser. Merde, c'est vrai. Je voulais la jouer à la confiance. « Je peux tout vous expliquer… » était la phrase instinctive que j'avais pu lâcher. C'est faux de toute manière. Je ne peux pas expliquer grand-chose sur ce qu'il venait de se passer. Tout est allé si vite. Je dois simplement continuer dans mon mensonge. Si je leur dis la vérité, c'est le mutant électrique qui va trinquer. Je n'arrive toujours pas à savoir pourquoi je le couvre d'ailleurs. Il a pourtant voulu me tuer. Je devrais le laisser à son sort misérable. Cependant, je n'arriverais pas à l'expliquer. Je ne peux pas me permettre de laisser ce jeune dans une perdition des plus totale. Je n'ai pas beaucoup de temps pour réfléchir à mes justifications, il va falloir que j'y aille au feeling.

« Moi et ces deux jeunes gens ici présents ont prévu l'arrivée de cette manifestation. Nous avons donc décidé dans un cadre éducatif de mettre en place une expérience sociologique. Je suis professeur à cette université et j'ai été prévoyant dans la sécurité à adapter pour tous. » Misère, je ne suis même pas convaincu par ce que je dis. « Comme vous pouvez le constater : il n'y a eu aucun mort et aucun blessé. Nous voulions simplement montrer une situation réelle de mutation aux manifestants. Rien de plus. »

Un professeur qui fait des expériences aléatoires et sans même consulter le corps professoral… Je vais finir en garde à vue, sans aucun doute. Je vais même perdre mon job à coup sûr. J'espère un minimum de soutien de… N'importe qui en vérité. Les professeurs, les élèves et mêmes les jeunes mutants qui viennent de me dénoncer à l'instant. Je rêverais d'une bière là… Juste pour me détendre un tant soit peu. Bon sang, j'en ai vraiment ras-le-bol de ma vie.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Blocus à l'université [Terminé] Blocus à l'université EmptyJeu 14 Déc 2023 - 21:58



BLOCUS À L’UNIVERSITÉ
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« Qu'est-ce que la tolérance ? C'est l'apanage de l'humanité. Nous sommes tous pétris de faiblesses et d'erreurs ; pardonnons-nous réciproquement nos sottises, c'est la première loi de la nature. » Voltaire



Le retournement de situation prend tout le monde de court, si bien que rares sont ceux à véritablement réagir suite aux propos énoncés ; seul celui qui a intimé ce volte-face s’exprime avec aisance, faisant preuve d’un tel aplomb qu’il fait même douter la rouquine. Elle ne se souvient pas avoir accepté de participer à une telle mascarade — aussi dangereuse, surtout, car les choses auraient pu véritablement mal tourné, mais comme elle vient de débarquer dans ce cursus, peut-être qu’elle n’était juste pas au courant de ce cinéma, une sorte d’expérience sociale un peu foireuse et inconsciente… C’est pourquoi, pendant que le professeur Richards continue de parler en encourageant ceux qui bloquent l’accès à déguerpir, elle tourne son menton vers le mutant ayant joué sur le premier rôle, pour le questionner silencieusement : il semble aussi surpris qu’elle, et nullement complice d’une quelconque mise en scène.

Une fois cette question posée — question qui n’apporte guère plus de réponse, elle maintient ses sourcils froncés durant quelques secondes avant de se retourner vers son professeur qui reprend la parole, pour tenter une nouvelle fois de dissiper la foule de manifestants. « Pour les autres. Allez en cours. »   Des beuglements déçus agitent la marée humaine qui, loin d’être pressée de rejoindre les amphithéâtres, se déplacement avec mollesse, jusqu’à ce que les sirènes de police se fassent entendre à l’entrée du parking.

Là, peut-être sous la menace d’une sanction juridique, les étudiants s’évaporent aux quatre coins du campus en abandonnant leurs pancartes sur place, car bien trop lourdes pour être déplacées dans une course poursuite. Il ne reste, alors, que quelques personnes qui, sous l’injonction autoritaire, lèvent les mains en l’air. Super… Ils ne vont quand même pas leur tirer dessus sans raison ? Hésitant un instant à ériger un bouclier à l’aide d’un champ de force, la mutante prend une fine inspiration avant de se raisonner, ne voulant pas céder à la peur qui pourrait corrompre son esprit si elle s’engage sur ce terrain là ; plutôt, elle tente d’établir un dialogue avec les policiers mais ces derniers, pas vraiment disposer à discuter avec elle, demandent qui est le responsable. Naturellement, comme il s’est désigné comme étant à l’origine de ce rassemblement, les survivants le pointent du doigt d’un geste commun, le livrant en pâture sans même réfléchir aux possibles conséquences.

« Merci… Vous m’êtes vraiment d’une aide précieuse. » Oh. La culpabilité s’impose dans son esprit tandis qu’elle fronce l’intérieur de ses sourcils en mordillant sa lèvre inférieure, le suivant des yeux lorsqu’il s’approche des policiers, pas vraiment enclin à jouer la carte de la confiance ou de l’écoute. « Je peux tout vous expliquer… » « Où sont les putains de mutants qui posent problème ? » D’accord. Ça commence bien. Comme cette simple phrase donne le ton, elle penche son menton sur le côté en prenant une fine inspiration, visualisation les personnes autour d’elle comme pour jauger de sa capacité à englober tout le monde dans son champ de protection… Le professeur est trop loin, et elle devine que le moindre de ses mouvements pourrait être interprété comme une attaque.

Le professeur, essayant d’être convaincant mais sans grand succès, tente d’expliquer la situation : c’était une simple expérience sociale, mais cela ne convainc pas réellement le policier qui, arme braquée par-dessus sa portière ouverte, lui lance alors : « Nous avons reçu un appel pour dénoncer une attaque de la part d’un mutant. Êtes-vous ce mutant ? » Le ton n’est guère amical, mais plutôt froid et autoritaire ; et il est bien aisé de comprendre qui est visé par cette demande. Le jeune mutant qui, fébrile, regarde autour de lui en commençant à trembler sous le mutisme inquiet qu’il affiche, partageant ainsi un regard avec la rousse, qui tente de l’apaiser avec un sourire avant de prendre la parole à son tour, en regardant le policier. « Il est parti en entendant les sirènes. » C’est plausible et même logique, puisqu’ils n’ont pas été très discrets en arrivant sur les lieux du crime. « Notre professeur… » dit-elle en pointant le fameux du doigt, poursuivant d’une voix quelque peu tremblante, par le froid bien-sûr : « Il… Il a réussi à calmer le garçon qui n’a pas apprécié, tout va bien. » Elle est encore moins convaincante que lui mais, au moins, elle essaye, contrairement aux autres.

L’œil des policiers restent sur eux quelques secondes, le temps d’un flottement inquiétant où les armes continuent de les pointer et, alors que peut-être la situation est sur le point de se résoudre dans le calme, le mutant responsable de l’attaque lance un éclair sur le sol pour faire diversion, partant en courant sous la peur d’être embarqué ; se protégeant avec son coude tout en reculant, aussi surprise que stupéfaite, elle voit, avec horreur, que les policiers tirent le jeune homme en fuite. « NON ! » s’écrie-t-elle en tendant sa main en avant pour interrompre la course folle des balles, les faisant chuter au sol pour protéger l’adolescent qui, elle l’espère, est loin de leur portée. Sauf que, maintenant, c’est vers elle et le professeur que les regards se tournent…



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MessageSujet: Re: [Terminé] Blocus à l'université [Terminé] Blocus à l'université EmptyVen 29 Déc 2023 - 15:51

Blocus à l'université

Regardez-moi un peu ces mollusques en train de me huer, de râler et de traîner les pieds pour reprendre les cours. Bien sûr, c'est plus facile de se laisser porter par la curiosité d'une manifestation et de ne rien foutre que de se concentrer sur ses leçons et tenter de devenir quelqu'un de respectable. Je suis persuadé que la moitié sont des fils à papa qui ne sont à Columbia que pour la frime et pour passer de bonnes soirées étudiant tout en construisant leur réseau à côté. Alors, lorsque le New York City Police Department s'invite à la fête il n'est pas surprenant que ça commence à être effrayé et à vouloir s'échapper au plus vite de cette situation qui devient vraiment tendu. Pourquoi je reste moi ? Si j'étais aussi intelligent que les autres le prétendent et bien il faudrait peut-être que je m'éclipse aussi. Cependant, je reste et je tente même de leur expliquer la situation. En récompense, je reçois des : « où sont les putains de mutants qui posent problème ? » et des « Êtes-vous ce mutant ? ». Ils sont vraiment lourds à être tout le temps à la ramasse…

« Non. Je n’en suis pas un. »

Ce n'est pas totalement vrai. J'ai effectivement un pouvoir d'élasticité du corps, mais je ne possède pas le gène X. De toute manière, je n'ai pas spécialement envie de leur raconter ma vie. Tiens donc ! Voilà que la tête de pioche féminine vient tenter de discuter avec eux. Ah bah bravo… Elle a enfin compris qu'il était peut-être temps de se réveiller et d'aider son professeur au lieu de le donner en pâture aux forces de l'ordre. En plus, miracle ! Cela semble fonctionner et les hommes de loi semblent un peu baisser leurs armes. Tout est bien qui finit bie… L'idiot du village envois un éclair et décide de prendre la fuite. Je vais l'étrangler… J'ai envie, là et maintenant d'étirer mon bras et de l'enrouler autour de son cou de poulet pour serrer si fort que l'électricité que produit ses neurones grillés se dissipent totalement. Évidemment, la réaction des cow-boys ne se fait pas attendre et… Ils font feu sur lui ?! En plein milieu d'une université ?! Est-ce que c'est le monde qui tourne à l'envers ou s'est moi ?

« Non mais, vous êtes complètement malades ! C'est l'université Columbia ici, pas un stand de tir ! Vous l'avez eu où votre diplôme ? Dans un Kinder surpris ?! Je vais vous coller le plus beau procès de votre carrière ! Demain, je vous garantis que vous allez bosser en Alaska. Alors je vous conseille de prendre du chaud ! »

Je n'ai pas eu le temps de bien voir, mais la télékinesiste a encore sauvé les miches du bonhomme qui est partie en trombe. J'ai dit cela sous le coup de la surprise et de la stupeur sans véritablement réfléchir à mes propos, j’ai simplement repris une réplique d’un film dont je ne me souviens plus très bien. Résultat des courses, ils pointent leurs armes sur moi et sur la fille qui a encore une fois révélé ses facultés mutantes. C'est bon, échec et mat. Je vais me faire embarquer et je vais perdre mon job. Finir sur les ponts avec comme seul réconfort une 8.6 en canette. Cependant, c'est un nouveau retournement de situation qui vient faire surface. En effet, mes collègues et le corps professoral s'approchent et se mettent à côtés de moi pour faire bloc. Ils ont l'air certes choqué de la situation, mais ils semblent que des couilles viennent de leurs pousser. L'image est presque belle, l'enseignement qui se met devant l'élève salvatrice afin de la protéger des policiers. L'un des professeurs prend alors la parole.

« Il a raison ! Vous n’avez pas à tirer dans ces lieux ! »

« Oui, il vous faut une autorisation spéciale ! Pour le moment, c’est vous qui êtes un danger pour l’université Columbia »

« Je vous laisse dire bonjour à la caméra aussi ! Que tout le monde observe bien ce que vous êtes en train de faire ! »

Certains sortent leurs téléphones portables et commence à filmer. La pression sociale commence à s’installer dans les rangs des « tireurs d’élite ». Ils ont l’air de douter. Tant mieux, j’ai enfin eu le soutien que j’espérais. Je commençais sérieusement à être à court d’idée.
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