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 [Terminé] La solitude au coeur de l'angoisse

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MessageSujet: [Terminé] La solitude au coeur de l'angoisse [Terminé] La solitude au coeur de l'angoisse EmptySam 28 Oct 2023 - 21:44



LA SOLITUDE AU COEUR DE L'ANGOISSE
20.12.23 AVEC @Peter Magnusson 7dtx




« Bon ! On se reverra à la rentrée. Passez de bonnes vacances les filles. » Sur le parking de l’université, les au revoir ont des goûts déchirants : ce semestre, la rousse s’était faite quelques amies (miracle) qui, contrairement à elle, ne changeaient pas de cursus pour s’engager en politique. Elles se souriaient, se serraient dans les bras en se promettant de garder contact et de, bien sûr, toujours manger ensemble sur le campus chaque fois que ce sera possible. La rousse aurait pu y croire si sa naïveté n’avait pas volé en éclats avec les récents évènements ; malgré toute sa bonne volonté, elle savait fort bien qu’elle ne reverrait pas de sitôt ses deux amies, et que le manque de temps, l’exigence des études et les aléas du quotidien provoqueraient un éloignement inévitable.

Alors, ayant ouvert la portière de sa voiture, elle avait appuyé sa main sur le capot de sa petite citadine pour regarder ses deux amies prendre le chemin du départ, en retenant un petit sanglot au fond de sa gorge. Elle s’attache toujours trop vite aux autres…
Alors que les voitures s’éloignent, la rousse soupire en balayant le parking d’un regard circulaire : personne. Elle est seule. Elles n’ont pas vu le temps passer à discuté de ce changement de cursus, à refaire le monde tout en évoquant leurs professeurs et, voilà que, à présent, Jean se retrouve dans les mêmes conditions que lorsque Loki l’a enlevée.

Dire qu’elle est sereine serait mentir mais, avalant sa salive en éprouvant un tremblement de crainte, elle se baisse pour rentrer dans sa voiture au moment même où un bruit de tintement se fait entendre dans son dos : elle sursaute en se retournant vers la source de ce bruit, son coeur s’emballant dans sa cage thoracique pour… Faire face à un chat. Ce n’est qu’un petit chat sortit des bosquets, peut-être pour aller fouiller dans les poubelles du restaurant universitaire. « C’est pas vrai… » Marmonne-t-elle pour elle-même en essayant de calmer la nervosité qui secoue ses veines, tandis qu’elle s’installe dans sa petite voiture et, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, verrouille les portières. Comme si cela allait arrêter quelqu’un…

Ne voulant pas s’éterniser sur ce parking désert, elle s’empresse de démarrer son véhicule et de rejoindre la route, sans avoir le coeur de conduire jusqu’au Manoir.  Les routes sont désertes, sombres et… Angoissantes. En réalité, elle ne veut pas être seule.

C’est bien la première fois qu’elle ressent un tel besoin de compagnie, et sans trop savoir pourquoi ni comment, elle se remémore le fait que Peter vit dans le Kew Garden. Il doit être occupé, peut-être même qu’il se trouve en galante compagnie et qu’elle va arriver au mauvais moment mais, poussée par un instinct inexplicable, Jean se retrouve devant la porte de sa maison en moins d’une heure.

Un instant hésitante, elle observe la porte fermée qui lui fait face puis se retourne vers sa voiture garée dans l’allée, fait un pas vers celle-ci pour rebrousser chemin, n’osant pas le déranger puis revient finalement auprès de la porte, lève sa main pour toquer, hésite encore puis, enfin, finit par frapper deux petits coups contre la porte. Un toc toc à peine audible qui lui servira d’excuses pour repartir s’il ne vient pas : elle a toqué, c’est juste qu’il n’a pas entendu ! De toute façon, il doit avoir mieux à faire…



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Dernière édition par Jean Grey le Sam 2 Déc 2023 - 15:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Terminé] La solitude au coeur de l'angoisse [Terminé] La solitude au coeur de l'angoisse EmptyVen 1 Déc 2023 - 23:04

Qui venait de se garer en bas de chez moi à une heure pareille ? Je relevai la tête du film que j’étais occupé à regarder, en attendant que la balle de flipper retombe au bon endroit. Le ding ding retentissant m’informa que la partie était perdue. J’avais trop tardé à retourner aux manettes de la borne d’arcade. Ce n’était vraiment pas le plus important. Je me demandais si c’étaient les flics. Ce serait sûrement le plus logique, non ?

Ni une ni deux, je quittais l’abri confortable de mon canapé pour me précipiter au rez-de-chaussée, puis directement à l’extérieur par la porte de derrière. Je fis un tour rapide du propriétaire pour me rendre compte qu’il s’agissait d’une voiture banalisée. Non, plutôt même, d’une voiture banale tout court. Ce n’était personne venu me chercher des problèmes, bien au contraire. La chevelure de feu me confirma rapidement l’identité de la personne qui me rendait réellement visite. « Jean ? » Elle avait hésité à faire demi-tour avant de revenir toquer à ma porte, mais j’étais déjà derrière elle. Je fis tout de même le tour en une demi-secondes pour lui ouvrir, faisant semblant que j’avais toujours été là. S’il y en avait une que je ne risquais pas de tromper, c’était bien elle. « Ça va ? Pourquoi t’es là toute seule, à une heure pareille ? T’as des problèmes ? On t’a suivi ? » Je me rendis compte, avec un temps de retard, que je la mitraillais déjà de questions, alors que je ne lui avais même pas encore proposé de se mettre à l’abri à l’intérieur. « Viens. » Je me décalai pour la laisser entrer. Elle était, bien évidemment, la bienvenue. Si elle avait des problèmes, c’était la même. J’étais là pour ça.

Je pris le temps de passer à toute vitesse dans les pièces pour remettre de l’ordre là où je pouvais. Il y avait des cartons de pizza, d’autres plats à emporter et des canettes de soda disséminés un peu partout dans la cuisine. A force de les amonceler en un rien de temps, la poubelle déborda et manqua presque de se renverser. Je la sortis immédiatement sans tarder, avant de passer l’aspirateur en quelques secondes, d’essuyer les plans de travail et retirer la poussière des meubles en à peine plus, avant, d’enfin, refermer la porte derrière elle. Il devait s’être écoulé moins de trente secondes pour ce ménage rapide. A croire que je faisais vraiment exprès de ne pas le faire régulièrement, vu le peu de temps que ça me prenait…

Je m’accoudai contre le mur à côté d’elle. « T’as mangé ? Tu veux un truc à boire ? » On était quel jour déjà… elle ne devrait pas être au manoir ?


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Dernière édition par Peter Magnusson le Dim 3 Déc 2023 - 15:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Terminé] La solitude au coeur de l'angoisse [Terminé] La solitude au coeur de l'angoisse EmptyDim 3 Déc 2023 - 12:42



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Il passe derrière elle comme une ombre furtive flirtant avec la vitesse du vent effréné, et la jeune mutante, pressentant peut-être une présence dans son dos ou effleurant les effluves de son parfum masculin bafoué par sa rapidité, se retourne en fronçant d’abord les sourcils sous la méfiance : « Peter ? » Personne. Elle baisse les yeux vers la neige à ses pieds, pour y découvrir deux empreintes supplémentaires qui ne lui appartiennent pas, étant d’une pointure bien supérieure à la sienne ; son coeur, déjà guidé par la peur terrible de croiser à nouveau une présence malfaisante, s’empresse de toquer à la porte de son ami, en ne cessant de se retourner vers l’arrière, de peur d’y voir apparaître une menace dissimulée jusqu’alors.

Mais c’est bien le visage rassurant de son ami qui apparaît derrière la porte, et la rousse ne peut s’empêcher de lui sourire avec toute la douceur du monde, bien qu’apparaissant quelque peu bousculée par ses émotions. « Ça va ? Pourquoi t’es là toute seule, à une heure pareille ? T’as des problèmes ? On t’a suivi ? » Alors qu’elle a enlacé ses coudes de ses mains, l’interrogatoire a eu moins le mérite de la faire rire légèrement, secouant ses épaules frêles tandis qu’elle hoche son menton de gauche à droite, avant de pénétrer à l’intérieur de la maison, où l’atmosphère est bien plus chaleureuse. Enlevant sa veste, elle lui laisse le temps — considérable, de faire un brin de ménage, sans même s’en rendre compte. Pour elle, il n’a jamais bougé de là. « J’espère que je ne te dérange pas, je sais qu’il est tard… » Commence-t-elle à dire en se retournant vers Peter, ses mains retombées le long de son corps. « Non, je ne crois pas avoir été suivie… Enfin… » Les empreintes. Elle lève machinalement une main en direction de la porte quand elle demande, avec un air à la fois amusé et suspicieux au visage : « C’était toi ? »

Déposant sa veste sur le premier meuble que sa main rencontre, elle frotte ses bras à l’aide de ses mains tout en secouant son menton une nouvelle fois, mais pour acquiescer. « Je veux bien quelque chose de chaud, si tu as. » Lui adressant un petit sourire un peu gêné, elle se sent presque obligée de justifier de sa présence inattendue, se disant tout bas que, ami ou pas, ce n’est pas très poli de débarquer chez les autres à une heure pareille. « Je suis désolée de venir à l’improviste, en plus il est tard… Je ne voulais pas être seule, ce soir. » Elle se sent un peu ridicule, sur le moment, alors elle hausse ses épaules avec un brin de sourire, répétant, presque inconsciemment : « Je suis désolée. »



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MessageSujet: Re: [Terminé] La solitude au coeur de l'angoisse [Terminé] La solitude au coeur de l'angoisse EmptySam 9 Déc 2023 - 0:52

J’avais peut-être nourri davantage son sentiment d’angoisse, sans même y faire attention, en passant à toute vitesse dans son dos. Pourtant, s’il y avait bien une personne capable de me capter, c’était Jean Grey. Cette interrogation portée par le vent en attesta. Je tenais tout de même à lui ouvrir la porte en bonne et due forme. Faire le tour n’était qu’une mesure de précaution à laquelle je m’astreignais à chaque fois que quelqu’un venait toquer à cette porte. Je m’étais habitué à recevoir des visites bien moins agréables que la sienne par le passé.

Ça ne m’empêcha pas d’enchaîner les questions, lui faisant subir un interrogatoire poussé sans m’en rendre compte. Le rire qu’elle me renvoya en réponse réussit à me déconcerter un peu. « Ben quoi ? » Elle nia de la tête pour toute réponse. Je m’étais sans doute inquiété pour rien. Peut-être que Jean n’avait simplement pas voulu faire la route de nuit. C’était combien d’heures de route, depuis ici ? J’avais du mal à me rendre compte, vu que j’étais capable de le faire en un clin d’œil. « T’avais besoin que je te ramène ? Je conduis pas, par contre… » La voiture resterait ici. Je n’avais jamais pris la peine de passer le permis. Pourquoi faire exactement ?

« … mais tu peux rester ici, sinon. Fais comme chez toi. » Merde, pourquoi je faisais toujours les choses à l’envers ? Je n’avais même pas pris le temps de lui montrer où déposer ses affaires dans l’entrée. J’étais si peu habitué à avoir de la visite que je me retrouvais un peu pris au dépourvu. Enfin, tout était relatif. En un battement de cils, le chaos qui régnait dans cette maison avait été balayé proprement. « Tu me déranges jamais, Jean. » Lâchai-je sans attendre, face à ses hésitations. Je fronçai les sourcils quand elle désigna la porte, pas certaine de ne pas avoir été suivie. Même si mon cerveau carburait à toute vitesse, je ne percutais pas forcément toujours. « Ah oui, c’était moi. » Lui confirmai-je avec un grand sourire. « Désolé pour la frayeur, je croyais que c’étaient les flics… je fais toujours le tour, juste au cas où. »

Vu comment elle était perturbée, je m’érigeai en prince servant à la moindre de ses demandes. « Tout de suite. » Littéralement. J’étais déjà reparti dans la cuisine pour faire un chocolat chaud, la casserolle déjà sur le feu. Le plus long, dans l’affaire, était d’attendre sans m’impatienter que le lait chauffe. Ça lui laissa tout le loisir de me présenter des excuses parfaitement inutiles. « Il est tard ? Il est quelle heure ? » Je levai le regard vers l’horloge, inconscient du temps qui ne s’écoulait pas à la même vitesse pour moi. « Il est tôt pour moi. Je regardais un film. Je faisais rien de précis. » Je tenais à le préciser pour qu’elle ne se sente pas gênée, mais ça ne l’empêcha pas de s’excuser une nouvelle fois… ce qui me mit la puce à l’oreille. Je me retournai un peu, l'air plus soucieux. « Qu’est-ce qui ne va pas, Jean ? »


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MessageSujet: Re: [Terminé] La solitude au coeur de l'angoisse [Terminé] La solitude au coeur de l'angoisse EmptySam 9 Déc 2023 - 15:10



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« Ben quoi ? » demande-t-il avec une forme d’incrédulité légitime suite à son rire, qui contraste avec sa simple présence en ces lieux vu l’heure avancée, ainsi que la première expression qui se lit sur son visage féminin. « Ben rien ! » assure-t-elle avec la pointe d’un amusement à peine dissimulée dans la voix, lorsqu’elle le regarde avec une certaine tendresse car il s’inquiète pour elle, visiblement. « T’avais besoin que je te ramène ? Je conduis pas, par contre… » Elle se tourne machinalement vers sa voiture immobilisée dans l’allée, en affichant un air totalement désintéressée mais un peu gênée car, à présent, elle comprend qu’elle le dérange peut-être. Rien d’anormal étant donné qu’elle n’a pas pris la peine de le prévenir de son arrivée… Elle hésite, un instant, à mentir en disant que c’est bien ce dont elle a besoin, histoire de sauver la face parce que c’est important d’en avoir une, mais, alors qu’elle revient auprès de lui en espaçant ses lèvres de quelques degrés pour prendre la parole, c’est la voix de Peter qui se fait entendre la première, chevauchant son début de phrase : « … mais tu peux rester ici, sinon. Fais comme chez toi.  » Du coup, elle a le choix ? Elle ne le dérange pas ?

Quitte à s’incruster, autant le faire jusqu’au bout : elle entre donc à l’intérieur de la maison en le remerciant silencieusement d’un petit sourire, qui s’accompagne d’une phrase d’excuses voilées, qu’il réfute aussitôt. « Tu me déranges jamais, Jean. » Cela a le don de la faire sourire, bien évidemment, faisant déjà taire les terribles angoisses l’ayant conduite à débarquer à l’improviste. « C’est gentil… Merci. » Joignant ses mains sur le devant de son corps, elle lui adresse un énième sourire, avant qu’il ne rétablisse la vérité concernant les fameuses empreintes supplémentaires. Elles lui appartiennent ; elle s’en doutait un peu alors elle se contente d’un rire léger en secouant son menton de gauche à droite, avant que…

« Désolé pour la frayeur, je croyais que c’étaient les flics… je fais toujours le tour, juste au cas où. » Hein ? Comment ça ? Si le sourire perdure sur ses lèvres, il s’étiole sous la surprise et l’incompréhension tandis que, fronçant ses sourcils, elle cligne plusieurs fois des cils, sans rien dire. Qu’est-ce que ? « Pourquoi les flics viendraient ici ? » Marquant un temps d’arrêt, elle affiche soudainement un air sérieux et inquiet tandis qu’elle fait un pas vers lui, lui demandant alors, véritablement concernée : « Tu as des ennuis ? » Elle espère que non mais, si tel est le cas, il doit savoir qu’il peut compter sur elle, quoiqu’il arrive.

Le souhait du chocolat chaud réclamé est aussitôt exaucé, et bien qu’elle ne réalise pas vraiment qu’il disparaît, elle le suit machinalement à la cuisine en songeant que c’est logiquement dans cette pièce que la conversation va se poursuivre. « Il est tôt pour moi. Je regardais un film. Je faisais rien de précis. » Sur le chemin de la cuisine, elle penche sa nuque pour tenter d’apercevoir la télévision mais, comme c’est impossible, elle demande, curieuse : « Tu regardais quoi ? » Arrivant dans la cuisine, elle croise ses bras contre son buste féminin tout en appuyant son dos contre le mur, ne pouvant s’empêcher de lui présenter une nouvelle fois ses excuses ; elle le dit beaucoup parce qu’elle le ressent beaucoup. « Qu’est-ce qui ne va pas, Jean ? » Elle aurait aimé qu’il ne lui demande pas mais… Un soupir passe la barrière de ses lèvres tandis qu’elle passe ses mains sur son visage, ses joues puis ses tempes, finissant par hausser ses épaules en disant, un peu honteuse d’être aussi soumise à ses émotions : « L’autre jour, à la sortie de la fac, j’ai… Loki m’a enlevée. Je n’ai rien pu faire, j’étais dans un endroit où je ne pouvais pas me défendre et il était là, à essayer de me convaincre de rejoindre sa cause. J’étais terrifiée. » Elle l’admet en passant ses mains dans ses cheveux roux, son coeur tambourinant dans sa poitrine sous l’éclot des souvenirs encore douloureux. Finalement, ses mains enlacent ses propres bras tandis qu’elle hausse ses épaules en disant, avec un sourire désabusé, presque moqueur envers elle-même : « Ce soir, j’ai cru que… Qu’il était revenu. C’est stupide, je sais. »



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MessageSujet: Re: [Terminé] La solitude au coeur de l'angoisse [Terminé] La solitude au coeur de l'angoisse EmptySam 13 Jan 2024 - 15:03

Jean avait toujours été un beau mystère, ce qui ne changeait pas d’aujourd’hui. Elle s’était arrêtée en bas de chez moi à une heure particulièrement tardive, sans raison apparente. Si j’avais cru initialement qu’elle avait un problème, son bref rire m’avait bien vite détrompé. Je devais être drôle sans le savoir. Ou alors peut-être que les nerfs lâchaient ? L’un comme l’autre, elle avait l’air d’aller suffisamment bien pour que je cesse de m’inquiéter. « Ok, ok ! Super. » Je ne lui demandais pas plus d’explication, c’était inutile. Si Jean était venue jusqu’à moi, sans que ce soit pour une urgence, j’en concluais qu’elle avait simplement besoin de se changer les idées. « Tu voulais dire quelque chose ? » Je venais de l’interrompre, sans même m’en rendre compte. C’était malheureusement récurrent avec mon débit accéléré de paroles.

Heureusement, elle semblait déjà se détendre un peu. Ses nombreux sourires et quelques rires en attestaient. La frayeur était visiblement passée, même si j’aurais mieux fait de me taire et de ne pas évoquer les flics. « Oh, tu sais… mes activités sont un peu… » Son air subitement sérieux et inquiet me passa l’envie de faire une plaisanterie sur le sujet. « Non, non ! Tout va bien. Je n’ai pas d’ennuis. Enfin, pas pour le moment. » C’était gênant. Hank, Logan et Charles étaient très bien aux faits de ce que je faisais de mon temps libre… mais les étudiants à l’Institut me voyaient juste tous comme un tonton cool, qui débarquait à l’improviste pour filer un coup de main, avant de repartir aussi sec. Ils n’avaient aucune idée d’à quoi mon quotidien pouvait ressembler. Jean ne faisait probablement pas exception, même si on se connaissait depuis plus longtemps. Elle n’avait pas souvent eu l’occasion de venir dans mon nouveau chez moi ces derniers mois. « Je te jure. Ça va. Je dois me faire flasher un nombre indécent de fois sur l’autoroute, mais j’ai pas de plaque d’immatriculation. Ni de permis d’ailleurs... » Plaisantai-je pour détendre l’atmosphère.

Je partis ranger rapidement le sous-sol, pendant que le lait était sur le feu. Le bordel en-dessous était bien plus important encore, si bien que le lait faillit quitter la casserole avant que je revienne. J’attrapai un mug pour en verser le contenu le plus doucement possible, avant de rajouter à toute vitesse chocolat et petite cuillère dedans avant de lui tendre. Je repris la conversation ensuite comme si de rien n’était. « Je regardais Star Wars. Ils ont fait une suite, il paraît. » Avant le bond dans le temps, le troisième film venait à peine de sortir. « Les effets spéciaux sont dingues ! Mais… j’ai l’impression qu’il y a que ça d’intéressant. J’étais à rien de remettre les anciens, en fait. »

Peut-être que de commencer à parler de tout et de rien lui faisait comprendre qu’elle était la bienvenue, et surtout, qu’elle était en sécurité ici… parce que Jean finit par se confier plus ouvertement sur les raisons de sa présence. Je marquai un temps d’arrêt, presque imperceptible pour elle, mais la surprise pouvait tout de même se lire sur mon visage. « Pourquoi tu m’en as pas parlé ? » Sans doute qu’elle n’avait pas voulu m’inquiéter sans raison… mais elle avait été enlevée ? C’était difficile à croire que la plus puissante des mutants n’avaient rien pu faire pour s’échapper de ses griffes. C’était peut-être la première fois que Jean avait dû se sentir réellement impuissante, et bien incapable de se sauver elle-même la mise. « Comment il a réussi à te contraindre de faire quoi que ce soit ? J’imagine même pas que ce soit possible. T’es juste… la meilleure ! » Oui, rien que ça.

Pourtant, elle avait été terrifiée. L’interroger sur ce qui s’était passé ce jour-là n’était peut-être pas la meilleure chose à faire pour la rassurer. « T’as envie d’en parler ? Sinon, on peut juste se poser devant le film, et se moquer de la gueule des acteurs. Moi, tout me va. » Je lui offris un sourire qui se voulait rassurant. « Mais promis, si Loki débarque chez moi, je t’emmène à l’autre bout du continent avant qu’il ait le temps de franchir la porte d’entrée. T’as rien à craindre ici. »


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MessageSujet: Re: [Terminé] La solitude au coeur de l'angoisse [Terminé] La solitude au coeur de l'angoisse EmptySam 13 Jan 2024 - 22:41



LA SOLITUDE AU COEUR DE L'ANGOISSE
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L’inquiétude délaisse le visage de son hôte, et la rouquine ne peut que se réjouir d’avoir aisément su tromper sa vigilance ; non pas qu’il avait tort en soupçonnant une urgence, mais elle se sent presque ridicule d’avoir débarqué chez lui dans pareilles circonstances, et à une heure aussi tardive de surcroit. Seulement, maintenant, cette même présence doit soulever quelques interrogations, la première étant : qui l’a élevée de telle façon qu’elle se permet de s’inviter chez les autres sans prévenir ? Charles n’étant pas ici pour recevoir l’odieuse accusation, c’est seule qu’elle va devoir affronter le regard de Peter. « Tu voulais dire quelque chose ? » Elle secoue son menton de gauche à droite en pressant ses lèvres dans un sourire timide, attendrie et amusée de l’attitude énergique de son ami. « J’ai oublié, ce ne devait pas être important. » Pour preuve, elle fait un geste désinvolte de la main avant de frotter ses paumes l’une contre l’autre, balayant la salle d’un regard circulaire, jusqu’à l’entendre évoquer la police…

Pourquoi la police viendrait le voir ? Craignant qu’il ait des ennuis sans se douter qu’il est le nid d’ennuis en question, elle attend une réponse en le regardant avec un vif intérêt, quelque peu teinté d’appréhension, redoutant de découvrir qu’elle n’a pas été assez présente pour lui et qu’elle ne l’a pas soutenu quand il en avait besoin. « Oh, tu sais… mes activités sont un peu… » Un peu quoi… ? Elle abaisse son menton en suivant l’intonation de sa voix, suspendue à cette phrase qui ne connaîtra jamais de fin, puisqu’il part dans une tout autre direction. « Non, non ! Tout va bien. Je n’ai pas d’ennuis. Enfin, pas pour le moment. » Elle semble se détendre, bien qu’étant néanmoins soupçonneuse ; elle pressent toujours quand les autres lui mentent, ou commettent des omissions volontaires, la faute à ses pouvoirs qui lui permettent d’effleurer les émotions des autres comme si elle était une véritable éponge. « Tu me le dirais si tu avais des problèmes, hein ? Tu sais que tu peux compter sur moi ? » Elle tente d’avancer ces quelques mots d’une voix douce, bien que détrempée d’une inquiétude qu’elle ne peut taire, tandis qu’ils partagent un long regard. « Je te jure. Ça va. Je dois me faire flasher un nombre indécent de fois sur l’autoroute, mais j’ai pas de plaque d’immatriculation. Ni de permis d’ailleurs... » L’utilisation de l’humour pour détourner la conversation (et la vérité par la même occasion), la fait lentement sourire avec malice, tandis qu’elle croise ses bras contre son buste féminin en appuyant son épaule contre l’encadrement de l’accès à la cuisine. « T’es un vieux modèle, tu dois revenir cher en réparation chez le garagiste. » Le taquine-t-elle d’une voix mutine, ayant à peine le temps de se retourner pour zieuter la télévision quelques instants, avant de se retourner vers son ami et la fameuse tasse fumante, de laquelle s’échappe une délicieuse odeur de chocolat.

« Merci ! » « Je regardais Star Wars. Ils ont fait une suite, il paraît. » Réchauffant ses mains autour de sa tasse, elle l’apporte près de son visage pour souffler sur le breuvage, en regardant Peter par-dessus sa tasse. « Je me disais bien que celui avec les cheveux gris me disait quelque chose. » Elle a oublié son nom : inutile de lui demander. « Merci ! » « Les effets spéciaux sont dingues ! Mais… j’ai l’impression qu’il y a que ça d’intéressant. J’étais à rien de remettre les anciens, en fait. » Un large sourire se dessine sur ses lèvres tandis qu’elle boit une fine gorgée de son chocolat chaud, en ayant l’air de véritablement l’apprécier. « Tu veux qu’on en regarde un ensemble ? Sauf si tu préfères les regarder seul ! » Jean et la peur de déranger : épisode 613.

Heureusement, avec Peter, elle se sent suffisamment en confiance pour calmer ses craintes et enfin délier sa langue, délivrant les véritables raisons de sa venue : une crise d’angoisse, survenue alors qu’elle se trouvait dans les mêmes dispositions que lors de son enlèvement. Être en compagnie de Peter la rassure grandement, si bien qu’évoquer ce terrible souvenir ne provoque pas un élan d’anxiété en son coeur, mais elle ne peut s’empêcher de se sentir fébrile alors, devant l’expression franchement étonnée de son ami, elle se contente de boire une gorgée de sa boisson pour se donner un peu de contenance. « Pourquoi tu m’en as pas parlé ? » Elle hausse brièvement ses sourcils d’un air désolé, finassant par en faire de même avec ses épaules. « Je ne voulais pas t’embêter pour si peu… » Dans le fond, outre le traumatisme de l’enlèvement, il n’avait pas levé la main sur elle ; fort heureusement, elle est revenue entière de cette entrevue. « Comment il a réussi à te contraindre de faire quoi que ce soit ? J’imagine même pas que ce soit possible. T’es juste… la meilleure ! » La dernière phrase lui fait naître un sourire attendri, et malgré le regard doucereux qu’elle pose sur son ami, elle ne tarde pas à hocher son menton de gauche à droite. « Tu me sur-estimes… » dit-elle d’une voix sobre, sans quitter son élan d’émotion suave. « Il a été lâche, si tu savais ! Il est arrivé dans mon dos, je ne l’ai même pas vu venir. À peine le temps d’entendre sa voix que j’étais déjà… Je ne sais même pas, en fait. » On peut sentir un soupçon de colère dans sa voix, et elle en fronce même les sourcils. Lâche, oui, c’est le mot qui convient : pour preuve, quand elle s’est infiltrée dans son esprit, il l’a rapidement reconduite à l’endroit même où il l’avait enlevée.

« T’as envie d’en parler ? Sinon, on peut juste se poser devant le film, et se moquer de la gueule des acteurs. Moi, tout me va. » Elle prend une fine inspiration, s’apprêtant à dire qu’il n’y a pas grand chose à raconter, car fort heureusement la séquestration n’a pas duré bien longtemps — suffisamment pour qu’elle pense qu’il ne la relâcherait jamais, ceci dit, mais elle n’a pas le temps de le formuler que, déjà, Peter reprend la parole. « Mais promis, si Loki débarque chez moi, je t’emmène à l’autre bout du continent avant qu’il ait le temps de franchir la porte d’entrée. T’as rien à craindre ici.  » La promesse vient délicatement se poser sur son coeur, et elle le regarde alors en plissant légèrement ses paupières sous l’émotion, sa bouche pressée dans un sourire tissé de tendresse. Ce n’est peut-être pas tant la promesse qui l’émeut, mais le fait qu’il veuille la protéger, qu’il ait, au moins, l’idée de le formuler ainsi.
Abandonnant sa tasse de chocolat chaud sur le premier meuble qu’elle croise, Jean réduit l’espace entre leurs deux corps afin de le prendre dans ses bras, enlaçant sa nuque de ses bras graciles tout en lui murmurant, d’une voix emplit de gratitude et de douceur : « Merci… » Elle reste quelques secondes ainsi, juste à profiter de l’étreinte — s’il l’accepte, avant de reculer en faisant glisser ses paumes sur ses épaules, afin de le regarder avec, toujours, ce même sourire flanqué aux lèvres. « Allons se moquer des acteurs. » Sa voix enjouée est chevrotante, rendue ainsi par l’émotion ayant fait crépiter son coeur, mais elle s’empresse d’attraper son bras masculin d’une main, et sa tasse de l’autre, tout en prenant l’initiative de se diriger vers le salon. « Il va falloir m’aider, tu sais, Star Wars et moi… »



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MessageSujet: Re: [Terminé] La solitude au coeur de l'angoisse [Terminé] La solitude au coeur de l'angoisse EmptyMar 13 Fév 2024 - 17:17

Mentir, même par omission, à Jean était un exercice presque aussi difficile qu’avec Charles lui-même. Ils avaient tous les deux cette sorte d’acuité mentale qui leur faisait prendre conscience rapidement qu’on tentait de leur faire à l’envers, qu’ils se servent ou non de leurs pouvoirs. Malheureusement, si Charles savait très bien à quoi s’en tenir me concernant, Jean était encore bien loin de la vérité et pouvait s’imaginer tout et n’importe quoi. Je ne savais pas comment elle réagirait en apprenant comment j’occupais mes journées, une fois loin de l’Institut Xavier… et une part de moi n’avait pas envie d’écorner l’image qu’elle pouvait avoir de moi. « Je gère, t’inquiètes. » Lui confirmai-je dans un sourire enjoué, même si ce n’était probablement pas ce qu’elle voulait entendre. « Ok, ok… si j’ai des problèmes que je ne peux pas régler de moi-même, je viendrais te trouver. » Peut-être que le deal lui paraîtrait plus acceptable comme ça ? J’espérais surtout ne jamais me retrouver dans une situation si inextricable que j’aurais besoin de la solliciter mais… « Rassurée ? » Apparemment, oui. Ma tentative d’humour pour dédramatiser la situation fut un franc succès, même si je me retrouvais – encore – à me faire traiter de vieux par la même occasion. « T’es déjà la deuxième gamine de dix-neuf ans à me faire la remarque en l’espace de deux semaines. Tu t’entendrais bien avec Illyana. » Si elles se retrouvaient un jour toutes les deux dans une même pièce, mieux valait que je ne sois pas là.

La discussion s’orienta naturellement ensuite sur ce que je faisais plus tôt avant qu’elle ne fasse irruption chez moi. De toute évidence, Jean ne connaissait pas grand-chose à Star Wars… c’était pourtant autant de son époque que de la mienne. « Tu parles d’Obi-wan Kenobi ? » Je me préparais rapidement un café serré après elle - même si je n’avais vraiment pas besoin de caféine dans le sang pour tourner à plein régime - avant de récupérer un des nombreux paquets de Twinkies au sous-sol pour le goûter. Je refis irruption auprès d’elle sans perdre une miette de notre discussion. « T’aimes ça, j’espère ? » Parce que je me nourrissais quasiment que de ces gâteaux, en vérité…

Le tableau était parfait, cette fois. Jean me proposa de regarder un épisode de Star Wars ensemble… avant de me refaire une crise de timidité. « C’est tellement plus passionnant de regarder un film en solitaire, t’as bien raison. » Ironisai-je. « Bien sûr, reste ! » C’était l’évidence même, non ? « On a des Twinkies, des boissons chaudes, et toute la soirée devant nous. »

Elle se sentait enfin suffisamment en confiance pour me parler plus ouvertement de ce qui l’avait incité à toquer à ma porte. Elle ne m’avait jamais parlé avant de son enlèvement. Même si les faits étaient passés, ils laissaient une trace indélébile sur son esprit. Et, comme à son habitude, si Jean ne me l’avait pas exprimé plus tôt… c’était simplement par peur de déranger. « ‘Faut vraiment que t’arrêtes de croire que tu vas m’embêter à chaque fois. Et si tu lisais dans mes pensées, ça te rassurait ? » Peut-être qu’elle arrêterait de se mettre des barrières, à s’imaginer qu’elle n’était la bienvenue nulle part, qu’on pouvait être gêné en sa présence, seulement vouloir la tolérer… Peut-être que c’était le plus simple à faire pour la mettre enfin en confiance, qu’elle comprenne que nous étions amis.

J’étais désolé de ce qui lui était arrivé. « Ouais… on parle de Loki. Je ne l’imagine pas être autre chose que lâche, en fait. » Jamais il n’aurait pu poser la main sur Jean si elle avait détecté ses pensées à l’avance, mais elle freinait sans arrêt ses propres pouvoirs. Elle suivait probablement les recommandations de Charles en la matière. A force de craindre de les utiliser, elle doutait même de sa propre valeur. Je n’étais pas prêt de cesser de m’inquiéter pour elle.

Je tentais de la rassurer autant que possible et, contre toute attente, Jean me le rendit en s’avançant vers moi… pour m’étreindre subitement. Je marquai un arrêt sur image, sous le coup de la surprise, alors que j’aurais eu mille fois l’occasion de réagir autrement. Son parfum m’enveloppa lentement. Je resserrai doucement mes bras sur ses épaules, avec une lenteur qui était assez rare et notable chez moi. Je cherchais une blague à formuler pour dissimuler ma gêne quand elle me remercia dans le creux de l’oreille, son souffle sur mon cou. Rester simplement amical sans penser à son corps serré contre le mien me demanda de déployer tout un trésor de patience. J’espérais secrètement qu’elle n’était pas actuellement à lire dans mes pensées, malgré l’autorisation formulée un peu plus tôt. Ce serait vraiment gênant.

Alors quand elle se recula pour m’attraper le bras, m’invitant à la suivre jusqu’à la télévision, ce fut un peu le soulagement. Je lui offris un sourire enjoué en retour. « Je t’assure que Star Wars n’est pas si compliqué, une fois que tu as compris que les trois nouveaux épisodes sont en fait avant la trilogie initiale, et qu’ils en ont refait encore d’autres cette fois après. » Non, en vérité, c’était un vrai bordel. Mais lui expliquer tout Star Wars me paraissait bien plus simple que de songer à ce qu’il venait de se passer.


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MessageSujet: Re: [Terminé] La solitude au coeur de l'angoisse [Terminé] La solitude au coeur de l'angoisse EmptyMar 13 Fév 2024 - 21:58



LA SOLITUDE AU COEUR DE L'ANGOISSE
20.12.23 AVEC @Peter Magnusson 7dtx




« Je gère, t’inquiètes. » Le ton se veut rassurant, couplé au sourire enjoué qui l’accompagne, mais qui ne suffit point à apaiser les vives inquiétudes qui s’étendent dans le coeur de la rousse ; néanmoins, puisqu’elle comprend que son ami ne veut guère prolonger cette discussion, elle se contente d’un léger mouvement du menton en avant, lui renvoyant un sourire plutôt conciliant. Elle tient néanmoins à lui rappeler qu’il peut compter sur elle, et qu’importe la raison puisque, leur amitié prévaut sur tous les dangers à ses yeux. « Ok, ok… si j’ai des problèmes que je ne peux pas régler de moi-même, je viendrais te trouver. » Elle semble plus satisfaite de ce compromis, si bien qu’elle glisse ses pouces dans les poches arrière de son jean en hochant son visage de haut en bas, son sourire gagnant un peu plus de largueur sur ses lippes naturellement rosées. « Rassurée ? » « Rassurée. » Confirme-t-elle avec un brin d’amusement dans la voix, avant de saisir, l’air de rien, une information ô combien intéressante… « T’es déjà la deuxième gamine de dix-neuf ans à me faire la remarque en l’espace de deux semaines. Tu t’entendrais bien avec Illyana. » Illyana. Qui est Illyana ? Comment est Illyana ? Où est Illyana ? Pourquoi n’est-elle pas ici ? Tant de questions sans réponse. La mutine rousse relève légèrement le menton en compressant ses lèvres dans un sourire espiègle, mais aussi désespérément curieux. Pour ne pas l’effrayer — bien qu’il doive être grandement habitué infantilités de sa comparse, elle se retient de l’assommer de questions. Pour le moment. Pendant environ 45 secondes. « Et toi, tu t’entends bien avec Illyana ? » Demande-t-elle d’un air tout à fait innocent, en buvant une gorgée de son chocolat chaud et le regardant par-dessus sa tasse gourmande.

Mais si elle veut en apprendre plus sur cette jeune femme nonchalamment citée par son ami, elle va devoir attendre. « Tu parles d’Obi-wan Kenobi ? » Elle voudrait surtout parler d’Illyana mais elle suppose que ce n’est pas une option. « Oui, voilà. J’avais oublié son nom. » Nouvelle gorgée de son chocolat chaud. Elle est tentée, un instant, d’investir les pensées de son ami pour trouver toutes les réponses à ses questions mais… Elle le respecte beaucoup trop pour cela. Elle préfère tenter d’obtenir les informations de manière loyale. Tandis qu’elle boit une gorgée de sa boisson lactée, il réapparaît dans son champ de vision avec une tasse de café — elle sent l’odeur, et une boite de gâteaux. « T’aimes ça, j’espère ? » Elle dévie son regard sur les gâteaux en question, avant d’hausser ses épaules avec une petite indifférence. « Je ne suis pas difficile, j’aime tout ! » Pour preuve, elle se rapproche afin de lui piquer un biscuit, qu’elle croque aussitôt pour juger de sa saveur ; quelques secondes lui suffisent à valider le goût, puisqu’elle hoche son visage en ce sens tout en piquant un deuxième biscuit.  « C’est très bon. »

Se rendant peut-être compte qu’elle investit les lieux et le dépouille de chocolat et de biscuits, Jean craint un instant de le déranger mais, une fois rassurée, elle retrouve son expression sereine et un sourire quiet. « Faut vraiment que t’arrêtes de croire que tu vas m’embêter à chaque fois. Et si tu lisais dans mes pensées, ça te rassurait ? » Il vient de lui donner l’autorisation de lire dans ses pensées ? Et si elle se perd en chemin et tombe MALENCONTREUSEMENT sur des souvenirs liés à Illyana ? Qu’elle est cruelle, la déontologie des télépathes. « Je te crois ! » Clame-t-elle en penchant légèrement son menton sur le côté, avant de légèrement plisser ses yeux, retrouvant quelque peu ses accents curieux et espiègles. « C’est dangereux de me donner accès à ton esprit, tu sais. » Non pas qu’elle est besoin de son autorisation dans les faits, mais elle a bien été élevée : assez pour contenir toute sa curiosité du moins. « Je pourrai aller voir qui est cette… Illyana. » Bon, peut-être pas totalement, en fait.

La conversation s’étiole dans une certaine angoisse quand Loki et sa malfaisance sont évoqués mais, elle ne veut pas s’attarder trop longtemps sur lui ; elle veut plutôt profiter de la présence de son ami, qu’elle côtoie bien moins qu’avant. Touchée par les paroles qu’il lui accorde, et par la promesse de protection formulée, Jean n’écoute que sa tendresse pour le prendre dans ses bras, après avoir abandonné sa tasse sur le meuble le plus proche ; heureusement pour le mutant, elle ne traîne pas dans ses pensées à ce moment-là. Après une étreinte tissée de douceur et d’affection, la rousse se recule pour reprendre sa tasse, sa main libre partant à la recherche du bras masculin qui l’accompagne afin de partir en direction du salon, où les deux peuvent s’installer. « Je t’assure que Star Wars n’est pas si compliqué, une fois que tu as compris que les trois nouveaux épisodes sont en fait avant la trilogie initiale, et qu’ils en ont refait encore d’autres cette fois après. » Elle est déjà perdue. Lui piquant un troisième biscuit, elle tente néanmoins de suivre le film mais… Elle s’endort rapidement, la joue contre l’épaule de son ami, se sentant en sécurité auprès de lui. Visiblement, ce n’est encore pas pour cette fois qu’elle va découvrir les fameux films si populaires à cette époque.



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