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 [Terminé] Résilience

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The Five-in-One
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MessageSujet: [Terminé] Résilience [Terminé] Résilience EmptyMer 2 Aoû - 10:01




Résilience

Mercredi 6 Novembre – 07 : 03 P.M.

C’est la seconde bonne nouvelle de la journée.

A cinq, on regarde le tableau d’affichage radiographique. Celle de droite est une adolescente et est vêtue d’une chemise blanche simple, d’un jean et de sandales à talons hauts. Celle du centre-droit est une adulte et est vêtue de la tenue de travail habituelle : chemise blanche à col bateau et liseré noir, jupe droite noire, collant noir et ballerines noires. Celle du centre est identique, tout comme celle du centre-gauche. Celle de gauche est adolescente également, identique à son homologue. Toutes ont les bras le long du corps et le visage parcourut d’émotions. Celles-ci vont de la tristesse à la joie et se complexifient en une forme de soulagement face à l’image de squelette affichée devant nous et qu’on sait identiques entre nous.

On savait être artificielles. Maintenant On sait à quel point.

La journée de travail s’est terminée à 06:30PM pour les trois concernées, comme toujours. La dépression et le malaise ne sauraient nous empêcher de servir. D’autant qu’ils n’ont aucun impact lorsque l’on est en forme adamantine, puisque l’on n’est plus réellement nous-mêmes. On passe nos horaires de travail ainsi. Mindee est clairement la plus pénalisée : difficile d’assurer un suivi émotionnel des élèves lorsqu’on n’a plus la moindre empathie ou compassion pour eux. Lorsque tout ce qui nous reste pour comprendre leurs émotions est l’intellect et le souvenir. Elle est fonctionnelle, néanmoins. C’est le principal. Pour les deux autres, les choses vont. Phoebe ne peut plus être contactée par télépathie et laisse notre téléphone commun à Sophie et Esmé, recluses dans notre chambre, mais elle se tient à l’entrée du bureau du directeur Xavier lorsqu’elle n’a aucune tâche à faire. N’ayant la possibilité de s’assoir sans risquer d’endommager les chaises du hall, elle attend debout. La forme adamantine ne s’ennuie jamais ainsi peut-être rester là des heures, comme une statue. Une bonne image de notre philosophie de vie. Céleste fait de même au sein du laboratoire. Lorsqu’elle n’a rien à faire, elle attend parmi les meubles. Lorsqu’elle a quelque chose à faire, elle le fait. Monsieur McCoy lui donne les instructions et ce sont les rares échanges qu’ils partagent désormais.

Après les révélations du World, il fallait néanmoins en passer par l’analyse médicale. De notre expérience, il n’y a pas de visite médicale afin d’essayer de comprendre les pouvoirs mutants, à l’Institut. Il n’y a pas non plus de suivi de l’évolution de la mutation et des pouvoirs. On n’a rien contre l’un ou l’autre qui nous semblent aussi logiques que nécessaires et auraient peut-être été effectués si madame Ranevskaia avait accepté de nous rencontrer. Le World nous faisait un suivi quotidien. Notre retour et les machinations du Chœur ont amené à la découverte de notre "Programmation" à travers une crise de paralysie et les mots de Père. "Leur programmation n’a pas besoin qu’elles soient en vie pour s’exécuter" a-t-il dit. "Tu n’es pas obligé de rester ici. Trouve un téléporteur capable de t’y conduire. Ne reviens que lorsqu’une menace sera telle qu’elle nécessite ton action.". Père nous a laissé partir. Père nous a offert la possibilité de partir. On n’y voit une preuve d’amour mais, comme madame Darkhölme l’a dit à raison, il est incapable d’aimer. Nous non plus. C’est empirique : cela explique nos incapacités à distinguer amitié et famille, ou toute autre forme d’affection. On l’a accepté. Aujourd’hui, on a une explication de plus.

Le squelette de Céleste est affiché sur l’image radiographique. Il est structurellement humain mais il n’est pas matériellement humain. Les radios les plus proches sont celles de Wolverine : il y a quelque chose avec nos os. Quelque chose qui, sous nos muscles, les relie entre eux. On est, au plus profond de nous, des machines. La création d’une nanotechnologie capable de se greffer sur, ou plus probablement dans, nos os et de trouver les matériaux pour grandir avec nous voire s’autoréparer si jamais on a une fracture est incroyablement avancée. C’est totalement possible qu’elle puisse nous faire nous mouvoir indifféremment de notre volonté ou même du fait que l’on soit en vie. D’où la paralysie déclenchée lorsque Jean nous a contrôlées mentalement et que nos muscles se sont retrouvés à devoir faire face à cette mécanique.

Il y a de la tristesse à constater la preuve irréfutable que nous ne sommes pas humaines.
Il y a de la joie à constater la preuve irréfutable que nous ne sommes pas humaines.

Cela nous permet de justifier pourquoi on n’arrive pas à l’être.
Cela nous permet de justifier que l’on n’a pas à essayer de l’être.

Soulagement.

On est des cyborgs. C’est quelque chose que personne ne pourra pas nous enlever.
Clones. Cyborgs. Des objets. On en a la confirmation. Des armes. L’Arme XIV.

Cela nuance les propos de madame Darkhölme. Non, on n’a rien à faire à l’Institut. On n’en est pas dignes. Pas plus que de la confiance ou des confiances et des affections qui ont été développées en son sein. On n’achètera pas notre dignité en devenant ses armes au sein des X-Men, contrairement à ce qu’elle souhaite. Cependant, notre état d’objet signifie également que l’on n’a pas à chercher à être digne. Un objet n’est pas digne. Il est utilisé. On est utilisées. On a notre place ici tant qu’il reste quelqu’un pour le faire.

Père n’aurait jamais dû nous élever comme des humaines. C’est plus simple lorsqu’on ne l’est pas.

Nos lèvres sont plissées de fins sourires sous nos nez reniflant et nos yeux larmoyants.

« Merci, dit-on à cinq d’une même voix soulagée avant de tourner simultanément nos visages vers lui. Merci de nous avoir examinées, monsieur McCoy. »

Ça aurait quand même dû être fait dès votre arrivée, pense Esmé. On ne l’a pas demandé non plus, considère Phoebe. L’important c’est que maintenant on sache, rappelle Céleste. Cela n’empêchera pas nos proches de nous traiter comme des humains, souligne Mindee. On n’a jamais aussi bien correspondu aux Stepford Wives, soupire Sophie.

« Nous n’allons pas vous déranger plus longtemps. »



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MessageSujet: Re: [Terminé] Résilience [Terminé] Résilience EmptyMar 5 Sep - 20:45


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6 novembre 2024, Soirée, Laboratoire d'Hank
L’humanité est une nature que la Terre côtoie depuis des milliers d’années. Pour autant, l’homme n’a parfois jamais fait preuve d’humanité tandis que la machine – inventé par l’homme – a parfois fait preuve de plus d’empathie qu’un humain. C’est ainsi qu'il observait à la fois le tableau rétroéclairé, le dossier posé sur le bureau et également les cinq femmes immobiles, qui lui tournaient le dos, que le scientifique Hank McCoy se tenait dans son laboratoire. De temps en temps, il était tout à fait enthousiaste à l’idée d’avoir des résultats d’analyses, mais aussi des solutions potentielles. Cependant, aujourd’hui, il n’était en rien en joie. Non, il était même plutôt décontenancé, ne sachant pas vraiment comment il se devait de réagir. Lui et les relations sociales, ce n’était pas une grande histoire d’amour, mais il arrivait occasionnellement d'expliquer ce qu’il ressentait, au prix d’un gros effort et de beaucoup de balbutiements.

Il fallait dire que si le lien était passé avec Céleste, il n’avait pas réellement eu d’interaction directe avec les deux autres adultes et encore moins avec les deux adolescentes fraîchement débarquées. Néanmoins, le scientifique qu’il était avait eu des échos comme quoi les cinq sœurs étaient en proie à la dépression, mais aussi et surtout au doute de la pertinence de leur présence ici. Si lui avait un avis sur la question, il n’avait jusqu’alors pas jugé bon de le partager avec elles pour la simple et – il estimait – bonne raison qu’elles n’en n’avaient peut-être tout simplement rien à faire de son avis. Alors, il était là, muet, observateur des résultats et spectateur de leurs réactions. Il constatait qu’elles semblaient à la fois résignées, mais dubitative, et ce ne fut que lorsqu’elles ont entrepris d’enfin parler d’une voix commune qu’il a relevé ses yeux clairs sur les cinq jeunes femmes qu’il avait en face de lui.

Les observant toutes une par une, il se racla doucement la gorge en leur répondant. Il n’avait pas parlé depuis plusieurs longues minutes et comme il n’était jamais vraiment bavard – sauf en conférence ou en cours – sa voix étaient légèrement cassées, mais toujours audible et compréhensible :

« Je vous en prie mesdemoiselles. C’est normal et à dire vrai, je pense que j’aurais dû le faire plus tôt... »

Se trouvant des excuses ou se justifiant comme il le pouvait, il se sentit obligé de donner plus d’explications sur le pourquoi du comment il n’avait pas fait ces examens plus tôt :

« En général, je fais ce genre d’examens sur les étudiants ou les personnes qui ont des difficultés avec leurs pouvoirs, ce qui n’était pas vos cas. Ou alors sur des personnes qui sont mal en point physiquement parlant et ce n'étaient pas vos cas non plus. J’en suis désolé, j’aurais dû être plus assidu dans mes recherches. »

Vouloir à tout prix se perfectionner, être toujours à la pointe des dernières informations et technologies, mais également vouloir aider le plus de personnes possibles, c’était la motivation du scientifique pour continuer et toujours être plus enclin à s’adapter à cette nouvelle époque, à ces nouvelles personnes et à ces nouvelles mœurs. C’est ainsi qu’il se leva pour répondre à la phrase commune qui sonnait telle une conclusion funeste et sordide des Cuckoos.

« Vous ne me dérangez pas… aucune de vous… Jamais… … Je… »

Il bredouille comme souvent lorsqu’il est un peu timide ou qu’il cherche ses mots, mais finalement, il relève les yeux en prenant le temps de parler pour être le plus clair et le plus sincère possible :

« J’aurais dû être présent avec vous le 1ᵉʳ novembre… J’aurais dû être là pour vous et j’en suis désolé. Je voudrais être là pour vous maintenant si jamais vous avez besoin de quoi que ce soit. Si je peux répondre à vos questions, si je peux être une oreille attentive, … enfin être présent pour vous… pour vous cinq. »

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MessageSujet: Re: [Terminé] Résilience [Terminé] Résilience EmptyDim 17 Sep - 11:44




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Derrière son bureau, monsieur McCoy a l’air abattu.
Dans sa voix cassée, monsieur McCoy a l’air abattu.

Cela ne l’empêche pas de refuser nos remerciements. De considérer que c’est normal et qu’il aurait dû le faire plus tôt.

Si c’était normal, il l’aurait fait plus tôt comme la normalité le demandait, raisonne Esmé. Il était occupé et nous n’étions pas en besoin d’avoir des examens, réplique Phoebe. Peut-être qu’il aurait été plus sage de les faire par principe, reconnait Céleste. Nos pouvoirs étaient contrôlés et stables tandis que rien n’aurait pu laisser imaginer cela, rétorque Mindee. Excepté le fait que vous étiez les produits d’une organisation que les X-Men considèrent comme ennemie du fait de ses expérimentations sur les mutants, rappelle Sophie.

Derrière son bureau et dans sa voix cassée, monsieur McCoy tente de se justifier. Examiner les personnes en difficulté. Ce qui n’était pas notre cas. Examiner les personnes mal en point physiquement. Ce qui n’était pas notre cas. On acquiesce avant ses excuses.

« J’en suis désolé, j’aurais dû être plus assidu dans mes recherches.

- Ne le soyez pas,
déclare-t-on à quatre, celle de gauche n’ouvrant pas la bouche, avant que seules les trois adultes ne concluent. Nous ne vous avons jamais demandé non plus. »

Il est temps pour nous d’y aller et on le fait rapidement savoir. Malgré les hésitations, monsieur McCoy tient à nous dire qu’on ne le dérange pas. "Aucune de nous". "Jamais". Il a quelque chose à ajouter et il n’y arrive pas. Alors on attend à cinq en le regardant. Regards qui tâchent de ne pas dévier entre nous malgré nos échanges mentaux muets.

« J’aurais dû être présent avec vous le 1ᵉʳ novembre, se reproche le Fauve en amenant les adultes à baisser les yeux et les épaules ainsi que pincer les lèvres alors que les adolescentes tournent leurs regards vers elle, ayant des expressions similaires. J’aurais dû être là pour vous et j’en suis désolé. »

On n’est pas sûres de comprendre son autoflagellation. S’il a effectivement été laxiste sur les analyses médicales, à l’instar des trois adultes, monsieur McCoy n’était pas invité au World ainsi n’a-t-il pas à s’en vouloir de ne pas être venu. Céleste l’a peut-être aidé face à ses difficultés avec sa propre mutation et son acceptation de soi mais cela n’était pas réciproque. Il ne faisait pas partie des gens à qui nous sommes allées demander de l’aide et il n’y a aucun mal à cela.

On n’est pas sûres non plus de comprendre pourquoi il tient tant à être là à présent. Peut-être par culpabilité et volonté de corriger son "échec", qui n’en est pas réellement un. Peut-être par cet attachement que l’on cause sans plus comprendre pourquoi et qui implique que l’on fasse souffrir au moins autant, même si généralement plus, que ce qu’on apporte de joie.

« Vous avez déjà été là pour nous, monsieur McCoy, répond-t-on à cinq avec la douceur de Céleste. Vous nous avez expliqué en quoi nous sommes artificielles.

- Ne vous en veuillez pas pour le 1er novembre,
demande celle du centre.

- C’était notre choix que de ne pas vous demander, rappelle celle du centre-droit.

- Vous avez vos propres problèmes et nous ne voulons pas en rajouter, explique celle du centre-gauche.

- Êtes-vous certain de vouloir souffrir avec nous, interroge celle de gauche.

- Notre aide n’est pas sous condition de réciprocité, assure celle de droite.

- Nous existons pour cela, conclue-t-on à cinq avec cinq fins sourires. Littéralement. »

Celle de gauche met les mains dans les poches tandis que celle du centre-droit croise les bras. Parallèlement, celle du centre enserre sa main droite de la gauche, celle du centre-gauche joint les mains au niveau de son ventre et celle de droite les met sur ses hanches.

« Ce n’est pas une mauvaise chose, déclare-t-on, apaisées. Désormais, nous comprenons. »



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MessageSujet: Re: [Terminé] Résilience [Terminé] Résilience EmptyMer 1 Nov - 22:26


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6 novembre 2024, Soirée, Laboratoire d'Hank
Parce que le fait est qu’il s’en veut, comme souvent lorsqu’il y a un échec au sein de la communauté des mutants, le scientifique s’en veut, car il se dit qu’il aurait probablement pu faire plus, il aurait pu faire mieux. Les protégés ne lui semblaient pas nécessaires puisqu’elles semblaient fortes et puissantes, mais les analyser au mieux aurait dû être une étape à faire et qu’il a occulté par ses propres problèmes et par le fait qu’elles allaient toutes les trois bien physiquement parlant. Cependant, apprendre la vérité au sein de l’institut plutôt que dans un laboratoire qui les avait mises au monde et qui les avaient conditionnés aurait été largement préférable à ses yeux.

Il s’excuse, mais ne se pardonne pas pour autant parce que se pardonner c’est accepté et il n’accepte pas la situation. Pour lui, elles étaient humaines, mutantes, puissantes, mais humaines et non des machines. À ses yeux, même à cinq, elles restent humaines et pourtant les faits sont là sous ses yeux. Le corps de Céleste radiographié est encore affiché et le regard d'Hank se porte sur les cinq sœurs, mais en majorité sur son assistante qu’il affectionne beaucoup et qu’il estime peut-être un peu plus que les quatre autres sans se l’avouer. Il a voué sa vie entière à la cause des mutants et même si apprendre une telle nouvelle est un choc pour beaucoup de personnes, pour Hank, c'est avant tout, comprendre que les machinations des mutations sont largement plus importantes que ce qu’il s’était imaginés. En cet instant, il éprouve certes de la culpabilité, mais également de la colère contre ces scientifiques qui ont abusé de ladite science et de la mise en place de procédés immoraux, toujours au nom d’une science.

Hank savait qu’il n’était pas le meilleur dans tous les domaines, mais il avait à cœur de garder cet œil neuf, ce regard bienveillant dans tout ce qu’il entreprenait, de comprendre les choses, les phénomènes sans pour autant détruire ou sacrifier autrui. Parce que si les mutants sont une cause qu’il a à cœur de défendre, l’humanité est une cause encore plus belle et plus noble.

Les filles s’expriment enfin en réponse à son autoflagellation mêlée à des excuses supplémentaires ainsi que la supplique d’être présent pour elles. Et Hank les regarde au fur et à mesure qu’elles s’expriment. Il ne veut en négliger aucune des cinq parce qu’elles ont toutes le droit à une reconnaissance individuelle, même si elles ne sont pas « nées » dans cette optique. C’est important pour lui qu’elles aient et conservent ce droit.

Les yeux un peu plus brillants, Hank fait un pas vers celle qu’il estime être Céleste. Il aime à croire qu’avec le temps, il arrive à la distinguer, elle, des autres. De sa main gauche, celle du cœur, il attrape celle de Céleste qu’il enserre dans la sienne.

« Je sais que vous ne m’avez pas demandé de venir, je sais que j’avais mes propres démons, je respecte votre choix passé, mais désormais je vous demande de faire un choix pour l’avenir… vos avenirs. »

Son regard dévie sur les autres sœurs un instant avant de se recentrer sur Céleste.

« Quand vous êtes arrivées à l’institut, vous êtes entrées dans cette communauté, cette famille. Vous n’en aviez pas eu conscience, mais à mes yeux, vous êtes devenues une partie intégrante de ma famille. Savoir que vous auriez pu ne pas revenir, ne pas survivre… cela m’affecte parce que je tiens beaucoup à vous trois… et maintenant à vous cinq. »

Les yeux d'Hank se baissent sur sa main protectrice de celle de Céleste et il continue sa confession :

« J’ai bien conscience que le chemin sera fastidieux et compliqué, mais je sais également que c’est mon devoir d’être présent à vos côtés. Parce que Céleste, Phoebe, Mindee, Sophie et Esmé… vous faites partie de ma vie et qu’à ce titre, je donnerais ma vie pour vous. »

À chacun des prénoms, il a observé chacune d’entre elle, peut-être en se trompant, mais elles seront probablement trop polies pour le dire.

« Vous avez votre place ici, que vous soyez mutantes, humaines ou cyborgs ou autre chose. Vous faites partie de l’institut Xavier, et à ce titre, pour moi, vous faites partie de ma famille. Au même titre que Jean, Raven, Kali … »

Enserrant un peu sa main comme pour appuyer ses propos, il ajouta pour terminer :

« Je désire être présent pour vous, à vos côtés, non pas parce que c’est une question de réciprocité, mais parce que c’est ce que l’on fait pour les personnes auxquelles on tient. »

S’exprimer à cœur ouvert n’était pas dans ses habitudes, c’était même un exercice plutôt compliqué pour lui, mais il avait tenté de parler avec son cœur et non simplement avec des faits scientifiques, pour une fois. Le regard plongé dans celui de Céleste, il savait que les quatre autres percevraient son regard à travers elle et il savait qu’elles comprendraient qu’il s’adressait à chacune d’entre elles….
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MessageSujet: Re: [Terminé] Résilience [Terminé] Résilience EmptyJeu 16 Nov - 16:28




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Les contacts physiques sont quelque chose que l’on déprécie à divers degrés. Les adultes ont eu des années pour apprendre à les tolérer. Les adolescentes non. Les poignées de mains et les bises sont entrées dans les mœurs des premières même si elles préfèrent les éviter. Les secondes n’ont pas encore réussi à se défaire de cette impression d’intrusion et d’agression lorsqu’on pénètre leur espace personnel. Quant monsieur McCoy s’en vient prendre la main de l’adulte au centre, l’autre main de celle-ci remonte jusqu’au poignet puis jusqu’au bras. Les quatre autres positions s’harmonisent sur ce même mouvement, avec les mains remontant jusqu’aux épaules pour les deux adolescentes.

Monsieur McCoy sait ce que nous lui avons énoncé. Il respecte notre choix envers lui. "Mais désormais il nous demande de faire un choix pour l’avenir… nos avenirs". On a choisi d’attendre dans un lieu doté d’un téléporteur que l’on soit activées pour accomplir la raison pour laquelle on est nées en faisant ce qu’on a apprécié au sein du World et qu’on a pratiquer au sein du monde : accompagner et aider.

« Quand vous êtes arrivées à l’institut, vous êtes entrées dans cette communauté, cette famille, nous dit-il en amenant celle en face de lui à pincer les lèvres de malaise et de désolé, un geste partagé par celle du centre-gauche et de droite tandis que celles de gauche et du centre-droit serrent les mâchoires. Vous n’en aviez pas eu conscience, mais à mes yeux, vous êtes devenues une partie intégrante de ma famille. »

C’est à propos de lui et non de nous, soupire Esmé. C’est pour cela qu’on aide les autres, souligne Phoebe. Ce n’est pas un mal, souligne Céleste. C’est comme cela pour beaucoup de monde, souligne Mindee. Est-ce une bonne chose, demande Sophie.

Le chemin pour retrouver notre harmonie et sortir de notre état sera fastidieux et compliqué, comme l’indique monsieur McCoy et l’a anticipé le Chœur. Il nous complique la capacité à être présentes et à aider les autres comme nous le faisons avant ; même si ces points se sont déjà détériorés durant le mois précédent le retour au World. On y parvient tout de même : la forme adamantine est indestructible, ou presque considérant que des contremesures existentes au World comme à l’Institut, ainsi est-elle suffisante pour nous permettre d’être efficaces dans nos tâches. C’est ce qui importe le plus. Tenir nos postes. Nos rôles. Nos devoirs.

Si monsieur McCoy obtient toutes nos attentions à mesure qu’il nous interpelle par nos prénoms, Phoebe et Esmé notant bien leurs positions dans l’ordre de ses faveurs, il nous terrifie ensuite par le fait que simplement faire partie de sa vie signifie qu’il est prêt à la sacrifier pour nous. On pense comprendre pour quoi tout comme on ne le veut pas ; on est en accord là-dessus. Se sacrifier si c’est la bonne chose à faire, si tant est que ce puisse être la bonne chose à faire en quelconque situation puisque les enseignements de Père sont remis en cause, oui. Se sacrifier pour des gens que l’on connait depuis moins de cinq mois, voire à peine quelques jours, nous semble extrême. On ne sait pas quoi dire et l’on échange des regards entre nous à présents. La détresse n’est pas seulement par la prise physique. On ne peut pas attendre de qui que ce soit qu’il soit ainsi prêt à donner sa vie et on ne veut pas créer de tels sentiments chez autrui, pour son propre bien.

Monsieur se hait et il doit estimer que la moindre vie qu’il aime plus que la sienne vaut mieux. Comment on fait pour aider cela ? Comment on fait pour être toxiques à ce point-là ? C’est la merde. Langage mais en effet.

Nous avons notre place à l’Institut, "que l’on soit mutantes, humaines, cyborgs ou autre chose". Nous faisons partie de l’Institut Xavier. Deux assistantes, une accompagnatrice éducative et deux élèves. Nous faisons partie de la famille de monsieur McCoy, c’est la seconde fois qu’il nous le dit. Madame Darkhölme avait reconnu l’air de famille avec Père mais également parlé de l’Institut comme notre famille. L’Institut ne nous a pas conçues et ne nous a pas élevées pour faire de nous ce que l’on est. On pensait que certains de ses membres nous avaient aimés mais, puisque c’est de manière analogue à Père, on sait à présent que ce n’est pas le cas. Est-ce que l’amour ne s’apporterait pas mais se prendrait, à l’inverse de l’affection ? On est façonnées à l’image de Père, madame Darkhölme l’a dit, et c’est pour cela qu’on n’est incapables d’aimer malgré notre propension à l’affection. Cela a détruit Kali.

« Je désire être présent pour vous, à vos côtés, entreprend-t-il de conclure alors qu’il continue d’emprisonner la main de celle du centre, non pas parce que c’est une question de réciprocité, mais parce que c’est ce que l’on fait pour les personnes auxquelles on tient.

- Nous comprenons,
dit-on à cinq d’une même voix alors que celle du centre fait son possible pour soutenir le regard qui la fixe avec la même force que la main qui l’emprisonne, soutenue par les volontés des quatre autres. Cependant, vous savez que vous en souffrirez, n’est-ce pas ? »

La question est aussi inquiète que rhétorique : le Fauve a déjà dit être prêt à mourir pour chaque membre de sa famille et nous en faisons, à tort ou à raison, partie. On ne pense pas que cela soit une bonne chose mais on comprend le sentiment et on ne peut dire qu’on serait sans doute, pour la plupart d’entre nous, prêtes à mourir pour les autres. Pas uniquement notre famille puisque, pour nous, elle se limite à présent à nous-mêmes. On n’est plus de la famille de Père car c’est un constat qui a été partagé ; il est notre géniteur et le fait qu’il nous a élevées et affectionnées n’est pas suffisant à en faire un véritable membre de notre famille. Il ne nous a pas aimé. Il ne nous a pas demandé de l’amour. Il nous a fait à son image et on est donc toutes aussi incapables de cela que lui. On est artificielles et cela nous excuse pour cette incapacité et le mal être que les demandes d’amour nous causent.

La compréhension, elle, nous semble réelle. On comprend que ce ne soit pas une question de réciprocité ; notre aide pour autrui ne l’est jamais. Elle n’est pas une question d’amour ou d’affection non plus, cependant. Ou de faire partie de la famille. On n’est pas de la famille de Kali, on n’aurait même pas dû être ses amies puisqu’elle est une élève et que les trois adultes sont des membres du personnel ; ce qui n’est donc pas professionnel. On n’est pas de la famille de Jean, qui n’entre pas dans le cadre des responsabilités professionnelles qui nous lient à l’Institut et peut donc être notre amie sans que cela nous soit reprochable. On n’est pas de la famille de Charles, même si on le blesse comme on le fait de chacun de nos proches. On n’est certainement pas de la famille de madame Darkhölme, puisqu’on ne saurait dire amen à tout ce qu’elle fait et qu’on est en concurrence avec elle dans les cœurs des membres de l’Institut ; qu’on le veuille ou non. On sait que Madame et Jean se considèrent comme notre famille, à l’instar de monsieur McCoy. On ignore ce qu’il en est pour Charles et Kali. On veut être là. On en a l’occasion. Madame Darkhölme laisse Charles dévasté alors on peut être là pour lui. Kali erre seule ou presque alors on peut être là pour elle. Jean est là pour nous sans réciprocité. On verra bien la forme que cela prendra avec monsieur McCoy. On n’a qu’une question pour l’heure.

« Monsieur, quel est le choix que vous nous demandez de faire, interroge-t-on à cinq avec une crainte de la réponse par connaissance des choix que l’on a déjà faits, pour l’avenir et nos avenirs ? »



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MessageSujet: Re: [Terminé] Résilience [Terminé] Résilience EmptyJeu 4 Jan - 9:10


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6 novembre 2024, Soirée, Laboratoire d'Hank
S’oublier, ne pas penser à son bien-être pour mettre en avant celui des autres, prendre soin de ses amis et de ses proches, de ceux qu’il considérait comme sa famille, tenter de ne pas exposer son propre mal-être pour prendre en compte celui des autres au préalable. C’était ainsi que le scientifique et professeur de l’institut fonctionnait… Il avait toujours eu à cœur que chacun s’accepte et accepte sa mutation ou sa différence, et cela, même si lui ne l’acceptait pas et ne l’accepterait probablement jamais. Peu lui importait d’aller mieux, si son entourage parvenait à trouver cette paix.

Et c’était en ce sens qu’il avait désiré faire un pas en avant vers les sœurs qui se trouvaient face à lui. C’était dans un but purement altruiste de leur montrer qu’elles comptaient aux yeux de quelqu’un, de leur montrer que malgré les résultats des tests et de leurs constitutions véritables, elles étaient toujours d’une importance certaine à ses yeux. Mais alors qu’il parlait, à cœur ouvert, sans forcément prendre en compte les signaux observés dans un premier temps, au fur et à mesure de ses mots, il sentit qu’il tapait une fois de plus à côté de la plaque. Peut-être qu’il s’était trop avancé face à ses femmes, peut-être qu’il aurait dû se taire et rester l’homme silencieux et timide qu’il était toujours, peut-être qu’il n’aurait pas dû faire autant étalage de ses sentiments et de démonstrations d’affection et de soutien morale. Peut-être… Mais trop tard, le mal est déjà fait et peu à peu, le mutant se rend compte du mal-être que Céleste et ses sœurs, ont de plus en plus de mal à cacher… Il le sait parce qu’il connait bien ce sentiment qu’il combat souvent lorsque les autres s’approchent un peu trop près de lui et qu’il n’est pas à l’aise… Il connaît cet élan d’affection et de confiance que d’autre lui offrent parfois et qu’il n’est pas apte à recevoir. Et il se rend compte peu à peu qu’il se trouve dans la situation inverse.

Le professeur fait subir à ces femmes quelque chose qu’il a lui-même du mal à accepter lorsque cela vient des autres. Lorsqu’il comprend enfin cela, il retire son geste envers Céleste et s’écarte aussitôt en les observant chacune une à une avant de baisser les yeux en reculant encore :

« Je le sais… J’en ai conscience et je l’accepte. »

Il accepte de souffrir parce qu’il sait qu’il est apte à encaisser, et cela, malgré son mal-être personnel. Il est malgré tout apte à venir en aide envers les autres comme il le fait depuis toujours… Cependant, il sait également que maintenant qu’il les a mises mal à l’aise et potentiellement sur la défensive, il se doute qu’elles ne voudront pas de son aide puisque lui ne l’accepterait plus à leur place. Il se sent soudainement très stupide alors que de façon générale, il est plutôt celui qui fait preuve d’intelligence. Mais sa timidité et son côté penaud reprennent fortement le dessus alors qu’il se reproche d’avoir fait un tel pas en avant vers quelqu’un. Il repense à la fois où il s’est enfin décidé à avouer son amour à Raven et qu’elle l’avait gentiment, mais surement remis à sa place… Peut-être que dans le fond, il n’est pas capable de faire preuve de démonstration d’affection sans que cela ne dégoute la personne en face, lui renvoyant en pleine face l’image du monstre qu’il a de lui-même. Reculant encore pour mettre de la distance avec elles, il bute de son dos sur le plan de travail de son laboratoire alors qu’elles reprennent la parole…  

Aussitôt, Hank relève la tête et se sent perdu, comme submergé par sa honte et sa méprise. Il entrouvre la bouche pour tenter de répondre, de formuler quelque chose, mais rien ne sort, aucun son… Il se sent rougir et pris de remords et d’un sentiment d’insécurité. C’est finalement sa montre qui le rappelle à l’ordre alors qu’elle sonne vivement et bruyamment, lui signalant son rythme cardiaque excessif… Il sait ce que cela signifie, il n’a pas besoin de plus d’explication ou de regarder davantage son poignet… Les chiffres s’affolent et continuent de grimper comme s’ils voulaient battre un record. Hank n’a pas le choix… il a déjà du mal à respirer…  

« Je… Je dois y aller… »

Il le sait, il prend la fuite alors qu’il vient de dire qu’il voulait être présent… Mais s’il reste là, il fera plus de mal que de bien, alors autant prendre la fuite et demeurer le lâche qu’il a toujours été. La montre à son poignet bipe encore et toujours et de plus en plus vivement, alors qu’il s’élance vers la sortie du laboratoire. Cependant, il marque un arrêt net et brusque à la porte et plaque sa main devenue bleue sur l’encadrement. D’une voix plus rauque, il prononce quelques derniers mots :

« Je suis désolé. »

Le fauve est en train d’apparaître lorsqu’il s’éclipse de la pièce pour aller vers l’ascenseur. Il veille malgré tout à ne pas abîmer les murs ou les autres portes. Non sans difficulté, il atteint l’ascenseur et demande à se rendre au niveau -2. Lorsque les portes se referment, il sait qu’il est désormais seul, mais il se retient encore malgré tout pour ne pas être totalement en fauve trop vite… Lors de ces transformations imprévues et dues à ses émotions, il est bien plus incontrôlable et il préfère ne pas tout détruire avant d’arriver jusque dans une des cellules qu’il s’est auto-attribué. Insonorisée et capitonnée, il est seul avec son monstre pour déferler toute sa colère et sa monstruosité qu’il est le seul à véritablement avoir connu ces dernières années.

--- Fin du RP pour Hank ---
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MessageSujet: Re: [Terminé] Résilience [Terminé] Résilience EmptyDim 14 Jan - 18:24




Résilience

« Je désire être présent pour vous, à vos côtés, non pas parce que c’est une question de réciprocité, mais parce que c’est ce que l’on fait pour les personnes auxquelles on tient.

- Nous comprenons. Cependant, vous savez que vous en souffrirez, n’est-ce pas ?

- Je le sais,
nous répond-t-il en nous faisant acquiescer à cinq, entre la gratitude envers lui et le désolément pour lui, et en lâchant la main de celle du centre, sans pour autant que celles portées aux épaules ne se baissent même si une tension est enlevée. J’en ai conscience et je l’accepte. »

Cinq lèvres se pincent entre tristesse et joie. Cinq têtes acquiescent sans perdre ce sourire. Nous avons compris qu’il voulait être là. Il a compris qu’il souffrirait à l’être. Il a accepté la souffrance. Nous le remercions pour la présence.

Cette capacité à générer de la loyauté est ineffable, se malaise Esmé. Sois désintéressée dans ton aide et tu ressentirais peut-être ce que ça fait sans passer par l’une de nous, réplique Phoebe. C’est de la gentillesse tout simplement, constate Céleste. Altruisme voire affection, surenchérit Mindee. C’est bien, apprécie Sophie.

Alors que les secondes passent, un nouveau malaise nait. Il n’est plus pour nous et il n’est plus lié à quelque chose d’identifiable : monsieur McCoy commencerait-il à paniquer ? Est-ce notre question, à propos du choix qu’il veut nous amener à faire pour l’avenir et nos avenirs, qui le perturbe ainsi ? Est-ce que l’on a dit ou fait quelque chose de mal ? Toutes, on le regarde en penchant les têtes sur les côtés et en levant les sourcils alors qu’il semble perdre ses mots. Les choses empirent alors qu’on s’échange des regards : celles du centre-droit et du centre vers celle du centre-gauche qui hausse les épaules, celle de gauche qui fixe Monsieur avec incompréhension et celle de droite qui les fixe avec compassion.

Quelque chose sonne.

Céleste nous permet de savoir que c’est la montre de monsieur McCoy, lui signalant une transformation prochaine. Notre impliquée a déjà vu cela et pu aider en cela, sachant qu’un Fauve hors de contrôle serait moins dangereux pour nos formes adamantines qu’un Monsieur avec suffisamment de raison pour utiliser la chimie et nous neutraliser.

Monsieur McCoy doit y aller.

Cinq mains sur cinq épaules et cinq autres bras pendant le long de cinq corps, on acquiesce comme une seule personne.

« Alors allez-y, dit-on d’une même voix compréhensive, ne partageant nullement l’affolement de la montre ou du X-Men.

- Je suis désolé, dit-il alors qu’il se tient sur le pas de la porte avec les extrémités manifestant sa forme mutante ; tout comme sa voix.

- Ne le soyez pas, conclue-t-on à cinq, douces comme une Céleste. Nous n’avons peur de vous mais comprenons que vous préfériez l’isolement. Prenez votre temps. Prenez soin de vous. »

C’est ce que l’on va essayer de faire, nous aussi. Avec l’aide de ceux qui veulent nous l’apporter, qui on la force de nous l’apporter, et en aidant ce que l’on peut aider, selon les occasions comme selon nos forces. Elles sont diminuées, plus qu’elles ne l’ont jamais été. Cela étant, on sait que c’est une question de temps. Des temps difficiles pour reforger les forces nécessaires à les endurer, à les traverser et à les changer. On n’en a pas envie mais on est lucides là-dessus : les choses finiront par s’améliorer.

Lorsque l’on est laissées aussi seules que l’on peut l’être, on tourne nos cinq regards vers cette preuve de notre inhumanité alors que nos mains s’en retournent à nos poignets. Des cyborgs. Que l’on soit mutantes, humaines ou cyborgs, ou autre chose, on fait parti de l’Institut Xavier. On fait parti de leur famille, pour certains et même si famille comme amour n’est pas un concept que l’on chérit puisqu’on nous a ouvert les yeux sur le fait qu’on soit incapable de le comprendre. On est trop mécaniques pour cela. Contrairement à l’amour heureusement, famille n’a pas à être réciproque. Altruisme non plus. On continuera d’accomplir le second sous forme adamantine jusqu’à ce qu’on ait la force de le faire sous forme de chair. On sait que cela arrivera.

On sait que l’on retrouvera notre forme, ou une nouvelle forme, après l’épreuve qu’a été le World et qu’on en tirera partie pour se renforcer. On sait qu’on finira par se reconstruire psychiquement suite au traumatisme déstructurant. On sait qu’on a déjà absorbé la perturbation et qu’on s’est réorganisées pour continuer à fonctionner de la même manière qu’auparavant. On sait qu’on fait ou fera preuve de ces trois formes de résilience.


RP terminé


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