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Alors comme ça vous avez décidé de venir faire un petit tour dans ma planque la mieux fournie de New York ? J'espère que vous avez été invités, sinon vous vous exposez à de nombreuses écorchures, brûlures, fractures et autres trucs en "ures" qui font pas plaisir. Pour les autres, suivez l'guide, je vais vous présenter mon nouvel atelier !
L'atelier
Pas besoin de préambule : une fois que vous avez passé la porte d'entrée, vous arrivez directement dans l'atelier. Enfin, le premier atelier. Celui que j'utilise comme couverture pour masquer le vrai atelier. Mais je peux vous assurer que vous n'y verrez que du feu.
Cet atelier fait 10m de profondeur pour 15 de large et 3m de hauteur. Généralement, vous trouverez dedans mes projets légaux (ou presque). Y a un établi, un poste de soudure, un ensemble de scies, beaucoup de poteaux de bois, un treuil, plein d'étagères avec des outils, de la peinture, de l'huile, de la flotte clairement pas buvable et toutes sortes de pièces métalliques classées des plus simples aux plus complexes. Ah, et y a un moteur de bagnole sous l'établi, je sais pas encore c'que j'vais en faire.
J'dirais que l'plus bizarre pour vous c'est la toile de câbles que j'ai installés au plafond. J'l'utilise avec un harnais pour pouvoir travailler en hauteur sans avoir à tenir à un équilibre instable. C'est pas aussi pratique que l'antigrav mais on fait avec les moyens du bord.
En ce moment, je travaille sur une très vieille voiture que j'ai récupérée dans une casse pour faire plusieurs essais de commandes utilisables avec des petits bras. La voiture peut pas rouler, mais son moteur ronronne régulièrement à mesure de mes essais.
Au fond de l'atelier, y a une échelle qui monte jusqu'au plafond et qui mène à la suite de cette partie du bâtiment. Et pour ceux qui savent où chercher, j'ai un bouton caché derrière l'établi qui ouvre une porte vers le véritable atelier. J'y r'viendrai plus tard.
L'étage, zone de vie
Le salon
Quand vous montez l'échelle de l'atelier, vous arrivez directement dans mon salon. C'est grosso merdo là que je vis. Y a une table qui peut s'ouvrir pour dévoiler mon stock d'alcool, un mini-bar qui contient aussi un autre stock d'alcool et quelques mini-frigos où je range ma grosse réserve de coca. Les étagères du minibar ont aussi un stock de cacahuètes et autres amuse-gueules.
Comme j'avais de la place, j'ai aussi mis un grand canapé en face d'une grosse télé, idéal pour les soirées détente. J'ai aussi collé quelques poufs à droite et à gauche, histoire d'égayer.
En parlant d'égayer, j'ai pas mal d'affiches de films d'action sur les murs et un ou deux calendriers érotiques histoire de faire mécano.
La cuisine
Dans la continuité du salon, vous avez une cuisine à l'américaine avec un grand frigo, quelques plaques de cuisson, un évier toujours blindé de vaisselle, un four et un micro-ondes et des néons colorés en guise d'éclairage. Y a pas matière à faire d'la grande cuisine, mais c'est suffisant pour stocker d'la bouffe, périssable ou non. C'est aussi là que je stocke les trousses de soins, souvenez-vous en, ça sert souvent.
Y a aussi des tabourets à élévation électrique. En gros, vous appuyez sur un bouton pour régler la hauteur. Et toujours assez d'espace sur les plans de travail pour que je puisse monter dessus. Y s'agit d'pouvoir tout atteindre.
Les chambres & salles d'eau
J'ai prévu 2 piaules, une salle de douche et un toilette qui sont accessibles par un couloir qui débouche sur le salon. Cet ensemble passe au-dessus du vrai atelier, le secret, parce que sinon je manquais de place.
Dans ma chambre, qu'est privée, interdit d'entrer, y a un lit, des draps, des fringues, des outils et le plus souvent un ou deux gadgets sur lesquels je bosse. En ce moment, y a un drone "Joker" que je peaufine. J'ai aussi une trappe qui donne directement sur le vrai atelier, que j'cache pas spécialement mais qu'est verrouillée avec un lecteur biométrique. Pour le moment, j'suis l'seul à pouvoir l'ouvrir.
L'autre chambre est pour les amis. J'ai prévu plusieurs matelas mais j'ai qu'un seul cadre de lit. J'essaie de garder ça à peu près propre mais ça prend la poussière si personne s'en sert.
Quant aux chiottes et à la salle de douche, ba y a c'qu'on trouve en général dedans : toilettes et douche. Un lavabo aussi dans la salle de bains. Oui j'ai l'eau courante. Et oui elle est potable. Bon par contre j'ai jamais réussi à rattraper les taches de cambouis de la douche, 'faites pas gaffe.
Y a pas de fenêtres du tout, donc j'ai installé des fausses fenêtres qu'on peut programmer pour y voir les paysage et le temps qu'on veut. L'aération se fait par des conduites qui sont par ailleurs praticables pour quelqu'un de ma taille.
Le "vrai" atelier
Et là on entre dans le vif du sujet. J'ai réinvesti tout le reste de l'entrepôt pour faire cet atelier, mais ça vaut le coup. Fini les vieilles techs terriennes, là on parle de vraie tech ! Atelier avec des outils que j'ai récupéré sur Nowhere, des techs volées aux Krees, aux Chitauris et à une dizaine d'autres espèces. Bref, un endroit de rêve.
J'ai plusieurs ateliers en un. Le plus impressionnant et sûrement celui que vous verrez en premier si j'vous autorise à y entrer, c'est l'énorme plateforme de montage de 10mx10mx10m qui prend toute la hauteur de l'entrepôt. Dedans, vous y voyez un projet sur lequel je travaille : un énorme bestiaux qui ressemble à un vaisseau auquel on aurait donné une apparence humanoïde. Si vous me dites Gundam, j'vous dit qu'c'est carrément ça. Mais c'est pas au point.
Pas loin j'ai un labo de chimie que j'utilise pour mes explosifs expérimentaux, mes carburants maison et où je compte développer quelques drogues de combat. À côté, y a d'ailleurs un stock de poudre, dynamite, nitro et autres joyeusetés instables. Touchez pas, y a que moi qui sait comment manipuler ça.
Ensuite, j'ai un atelier plus "modeste" que j'utilise pour l'armement. Vu qu'c'est difficile d'importer des vraies armes, je commence à fabriquer les miennes. Le pistolet blaster, ça va cinq minutes. En ce moment, j'essaie de reproduire un lanceur de micro-missiles semblable à celui que j'ai perdu dans les sous-sols de New York, mais c'est pas probant.
Enfin, y a un dernier atelier, un poste de réparation, où je répare toutes sortes de trucs qui me tombent sous la main. Le matériel qui s'y trouve est donc très variable mais la plupart du temps d'origine terrienne.
Le sous-sol
La salle serveur
Accessible depuis le vrai atelier, c'est une salle qui contient quelques serveurs privés et plusieurs ordinateurs dont je me sers tant pour surveiller le Crazy Chilli Pepper que pour faire mes recherches, enquêtes et hacking sur le net. C'est là que se trouve aussi le cœur de l'IA qui fait tourner mon système de sécurité, donc j'ai aussi sécurisé l'accès à cette pièce avec un scan biométrique, de sorte qu'y a que moi ou Rocket qui peuvent y accéder.
Le générateur
Tout ce bordel, ça bouffe assez d'électricité pour faire tourner tout un quartier d'la ville. Et outre le fait que j'ai pas envie de payer une telle facture, j'ai surtout pas envie qu'on s'rende compte de tout c'que j'consomme. C'est pour ça que j'ai fait cette pièce dans laquelle j'ai stocké un générateur Chitauri que j'ai chourré sur une station abandonnée. L'est pas bien gros, 2m par 2m, mais c'est suffisant pour ce que j'ai besoin. Par contre ça fait un boucan du diable, donc j'ai doublé l'isolation de la pièce pour éviter le bruit.
La sécurité
Vous vous doutez bien qu'un endroit pareil, je l'ai un minimum sécurisé. Bon, je suis resté basique, mais j'ai pas envie que le premier clampin venu puisse foutre la merde ici ou me dénoncer.
J'ai un réseau de caméras à l'extérieur et à l'intérieur du bâtiment, reliés à une IA installée sur mon serveur, qui s'assure que les personne qu'elle "voit" soient autorisés à être où ils sont. Dans le cas contraire, je reçois une alerte sur mon téléphone et je lui indique quoi faire (pas de décision automatisée, ça finit toujours mal).
J'ai 3 modes de contre-mesures installés dans l'entrepôt, que je peux demander à l'IA de déclencher au besoin. Toutes utilisent un système de tourelles cachées dans les plafonds. Le premier mode, c'est le "non létal", sauf si vous êtes cardiaque. En gros, les tourelles lâchent du gaz soporifique et diverses poudres urticantes sur les intrus.
Le deuxième mode est plus dangereux, puisque les tourelles tirent à balles réelles sur les intrus. Bon, le programme d'acquisition n'est pas au point, donc y a que 30% des tirs qui touchent réellement leur cible, mais c'est suffisant pour faire flipper.
Le troisième mode, c'est le dernier recours. Si l'entrepôt est définitivement compromis, les tourelles ciblent directement la réserve d'explosifs et font tout péter. Avec ce que j'ai en place, seul le sous-sol a des chances d'être épargné, et encore, je peux demander de surcharger le générateur. Bon, j'espère ne jamais avoir à presser ce bouton.
En dehors des systèmes de sécurité, j'ai aussi diverses sorties de secours : déjà, j'ai les conduites d'aération dans lesquelles je peux circuler librement. Ensuite, j'ai un accès direct aux égouts de la ville via une trappe dans le vrai atelier, pas loin du stock d'explosifs. Enfin, le toit permet d'y poser à peu près n'importe quoi mais surtout le Milano et reste un bon endroit pour se sauver en jetpack.
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