Alors qu'il lui saute dessus pour lui faire du mal, essayant d'égratigner son joli visage, elle projette une nouvelle fois Creed dans les airs grâce à ses pouvoirs, mais cette fois-ci, il se réceptionne aux murs, malgré sa taille, il restait tout de même très agile. Maintenant sa position en l'air, collé au mur grâce à ses propres pouvoirs et a ceux de la jeune femme, lui donnant une stabilité. Il la scrutait, essayant d'établir rapidement un plan d'attaque. Il la regardait se relever avec beaucoup de mal, il en était fier, elle était blesser. Ce qui était sur, il finirait par l'avoir d'une manière ou d'une autre ou au moins, il était sûr que l'un d'eux allait y passer. Elle finirait par tomber sur ses coups ou de fatigue, quant à l'homme, il ne lui restait déjà plus beaucoup de temps. " De quel droit dis-tu ?! Je te retourne la question !" Dit-il alors qu'il grimpait au plafond, comme le ferait si bien spiderman, mais il avait ce quelque chose de bien plus terrifiant, à la seule différence qu'il finirait par lâcher plus rapidement. Alors que ses muscles étaient contractés au maximum pour tenir le plus longtemps possible et que ses griffes étaient plantées, elles finiraient bien par céder, mais il avait assez de temps pour continuer la discussion. " Et quel droit lui donnait-il de s'en prendre à la mutante ?! Son uniforme ? Son arme ? Son insigne peut-être ?! "
Elle s'éleva dans les airs, Creed la trouvait à son goût. Ses pouvoirs étaient prodigieux, elle avait l'air d'une déesse, Creed aimait jouer avec elle, son sang était un mets délicat et ça le blesserait profondément de devoir la tuer. Néanmoins, elle avait raison sur un point, grâce aux courants d'air qu'elle produisait, bien qu'il n'en aurait pas eu besoin de base, il entendait des sirènes au loin. D'autres agents arrivaient. Elle lui montrait aussi un téléphone qui aurait servi à filmer toute la scène, scène ou Creed, la petite mutante qu'ils avaient sauvé et les deux flics fautifs apparaissaient, voyant la vidéo défiler Creed souriait de plus belle. " Tu as vraiment ramassé une preuve ?!" Riant sauvagement "Et que compte tu en faire, le détruire ?! Le garder ?! Leur remettre ?!" Il fit une pause et reprit "Tout ce qu'on voit sur ces images, ce sont deux hommes s'en prendre à une mutante, se faisant eux même attaquer par une bête" Creed voyait la dedans une intervention divine qu'une simple attaque d'une bête sauvage. La qualité de l'image n'étant pas assez top pour qu'il soit assez reconnaissable, bien qu'il était déjà connu de leurs services comme étant " le boucher" la vidéo ne montrait pas son visage et son visage n'était pas connu de leur fichier, seulement le surnom et les scènes de crimes qu'ils lui attribuaient. "Et tout ce que je vois, c'est que tu tiens la preuve dans la main" laissant donc ses empreintes sur l'objet. " Voilà ce que je te propose, fuis pour ta propre vie, pour ta liberté, laisse moi abréger ses souffrances et je quitterais ce lieu ou alors d'autres personnes vont mourir par ta faute !" Creed n'était pas du genre à partir sans avoir accompli une chasse ou une mission. "Regarde-le ! Il est déjà mort !" C'était un cruel dilemme que lui laissait Victor, mais il était prêt à tenir parole, une vie pour en épargner d'autres.
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Ororo Munroe Storm
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Une monstruosité, voilà qui était ton adversaire. Lorsque tu l'aperçois en train de grimper au plafond tu ne pouvais pas t'empêcher de constater à quel point ce mutant sanguinaire n'avait plus grand-chose d'humain. En plus de cela, il avait une nouvelle fois refusé ta proposition de s'en aller. C'était certain, tu pouvais mettre ta main à couper qu'il n'allait pas lâcher l'affaire. Il te posa cette question qui te déstabilisa. Quel était le droit de ce policier de s'en prendre à une mutante ? Il avait raison sur le fond et tu ne contestes en rien que c'est un acte de cruauté. Cependant, répondre à la cruauté par de la cruauté ne fait pas parti de ton code moral. En vérité, tu penses que l'homme-bête se trouve encore des excuses pour assouvir sa soif de sadisme et de sang. S'il avait vraiment voulu qu'il y ait une justice il aurait accepté ta vision des choses et il se serait en allé sans outre mesure. Non, encore une fois tu avais face à toi un être aussi brutal que borné.
« Je n'ai jamais dit le contraire ! Bien sûr que cette enflure ne mérite rien de bénéfique ! Ce que tu ne piges pas, c'est que le tuer va encore nous faire passer pour des gens dangereux auprès de l'opinion public et d'autres mutants vont se faire lyncher par ta faute. C'est une spirale sans fin ! Ravale tes pulsions meurtrières une fois dans ta vie ! Le tuer serait un acte égoïste de ta part… »
Tu mettais tant d'efforts pour tenter de redonner la raison à ton ennemi. C'était touchant, mais c'était peine perdue. Lorsque tu lui as montré le téléphone en lui montrant la preuve de la barbarie des hommes de lois le mutant éclate de rire. Il t'affirme que cela est inutile et que ce n'est pas bien précis. De plus, tu aurais eu l'idiotie de ramasser la preuve et il te fait comprendre de manière implicite qu'il y avait tes empreintes dessus. Tu n'auras qu'à leur expliquer et ils comprendront… Non, il y a des chances que ce soit toi qui tombes pour le meurtre des agents de police. Ce que tu pouvais être idiote, il est vrai que tu aurais dû laisser la preuve là où elle était. Le colosse te propose un marché qui te fige sur place. Une vie contre plusieurs autres. Tu déglutis, comment est-ce qu'il pouvait oser faire cette horrible proposition et qui te dit qu'il tiendrait parole ? Tu entends les sirènes de police plus loin et ton cœur s'accélère de plus belle.
« Non, ne me demande pas de faire ce choix… »
Tu pourrais le combattre au côté des policiers et l'homme aux griffes serait tellement acculé qu'il n'aurait d'autres choix que de battre en retraite. Le problème c'est que tu ne peux pas être sûr qu'il n'y aura pas de malentendu. Après-tout, les hommes du NYPD pourraient très bien te voir comme une complice et le temps qu'ils réfléchissent à dénouer le vrai du faux le mutant pourrait sans aucun doute faire un véritable massacre. En revanche, tu ne peux pas abandonner cette personne à une mort certaine. Pourtant, tu devais prendre une lourde décision. Tu trembles d'effroi, cela te déstabilise tellement que tu vacilles légèrement dans les airs. L'enfoiré, c'est celui qui va s'apprêter à commettre un meurtre, mais il arrive tout de même à te mettre cette responsabilité sur tes épaules. Tu as finalement pris ta décision après quelques longs instants et tu sens que tu vas en faire des cauchemars pendant des mois.
« Fait chier… »
Tu t'élèves alors et tu t'en vas par la fenêtre que tu avais brisé un peu plus tôt en laissant le policier à sa triste sentence. Tu avais fait le choix de sauver le plus grand nombre à la place d'un seul homme. Tu n'allais sans doute pas t'en remettre, mais peut-être que grâce à cela tu avais sauvé la vie de plusieurs agents. Tu espères simplement que ton adversaire va tenir parole. Tu allais avoir des séquelles de cette soirée éprouvante, c'est certain. Lorsque tu finis par quitter la zone de central park et que tu t'éloignes du danger les nuages se dispersent également. Tu finis par te poser un peu plus loin pour sangloter et pleurer toutes les larmes de ton corps.
Malgré tout ce qu'elle donnait pour que Creed lâche l'affaire et laisse l'homme être secouru, Dent-de-sabre ne lâchait rien. Il était déterminé, selon lui, la femme n'aurait jamais dû se mêler à cette histoire, et même si elle avait raison, Creed avait gagner sa bataille. Il avait réussi à lui mettre le doute sur ce qui allait se passer et ce que les humains penserais de tout ça. Ororo, finit par baisser la garde et par fuir. C'était ce qu'elle pouvait faire de mieux, la chose la plus intelligente à faire. Malgré tout, elle avait du cœur, même si elle avait fait tout ça pour rien au final, elle avait faillis donner sa vie pour sauver l'homme, et même en sacrifier d'autres, si elle avait décidé de continuer de se battre. Pour Creed voici comment il voyait les choses, comment tout allait se dérouler. Les autres agents de police, allait trouver les corps de leurs camarades et en concluront qu'ils ont été attaqué par une bête sauvage, peut être allait-il mettre ça sous le compte du boucher ou allaient simplement en conclure qu'une bête les auraient attaqués, un animal échappés d'un eoo pourquoi pas ou ils finiraient par trouver le téléphone dans lequel se trouve les preuves des actes commis, dans ce cas la, ils découvriront que leurs deux agents étaient des pourritures et bien qu'ils est été tués par une bête, ils n'oubliront pas ce qu'ils ont fait et avec un peu de chance les gens féliciterais cette justice barbarre qu'ils leurs sont tombés dessus. On espère tout de même que la jeune femme est pensée à détruire l'objet et à le jeter d'un fleuve pour qu'il ne soit jamais retrouvé. Car ses empreintes étant dessus, les forces de l'ordre ne tarderaient pas à remonter la piste jusqu'à elle et elle deviendrait la cible numéro 1.
Il y avait d'autres pistes auxquelles on n'avait pas pensé, les traces de sang, outre celle des agents, le sang de la femme aussi a été versé et il y avait des chances pour que son sang soit aussi trouvé. Vu que les corps étaient un peu trop éloignés les uns des autres, même si c'était que très peu éloignés. Avait-elle laissé du sang proche de la fenêtre lorsqu'elle a fui par celle-ci ?! Quoi qu'il en soit Creed, avait obtenu ce qu'il voulait. Alors que la femme venait de fuir pour sa vie et pour sa liberté, malgré tout ce qu'elle pouvait dire pour convaincre Creed, elle finit elle-même par être raisonnée, si on pouvait dire ça, le boucher pouvait être très persuasif, même si c'était souvent grace à de l'intimidation. Il souriait alors quand il la voyait fuit par la fenêtre, c'était fait, Creed pouvait alors assouvir sa soif de sang. Il tombait sur l'homme déjà presque mort et pour s'assurer qu'il ne soit pas sauvé, sortaient ses griffes acérées et lui lacéra le visage d'un violent coup de griffes dans un grognement sauvage. Les entailles étaient si profondes, qu'il en était méconnaissable. Il entendait les sirènes des patrouilles se rapprocher, regardait une dernière fois l'homme gisant dans une mare de sang, tout en souriant. Et s'échappait à son tour. Il sortait par la porte qui était cadenassée plutôt, tranquillement, sans même se presser, car même si les patrouilles arrivaient à toute allure, il savait qu'il avait encore le temps de s'échapper. Comme promis, il ne s'attaquait pas aux autres qui arrivaient et quittaient simplement les lieux. Comme il avait l'habitude de le dire, il ne fallait pas abuser des bonnes choses.
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