Bon les gars faut qu'on cause, apparemment faut qu'on parle. Vous qui lisez ce rp et vous devez quand même être nombreux parce que je fais quand même partie du sujet. Je suis comme le christ sur sa croix mais pas celui de la version saison 2 de Preacher, lui c'est plutôt celui de Wolverine Origins.. Brrrr
" Tu as raison cher ami,dis en nous un peu plus Mutmut!"
Soudain Robocop me dégaina une arme, Robocop copain maintenant ! Genre gros pote of the dead de la muerte qui tue tout. Oscar aime mon humour, ce type c'est le sang. Genre à la mort à la vie ! Quand à Mutmut il est sûrement très gentil d'ailleurs son petit côté canard rochon ! Une fois que toute cette histoire de mot de passe est passé.. Helmut nous parle d'un truc sur le manque de confiance entre nous mais qu'on allait devoir quand même travailler ensemble..
" Pourtant nous sommes une équipe si on est pas soudé c'est pas marrant.. Vous savez dans un univers parallèle, j'ai crée la X force et tout le monde avait confiance en tout le monde! Faut te détendre Zemo le petit poisson parce que nous sommes tous tes alliés"
Me moquer moi? Pas du tout, je détends juste l'atmosphère qui est un peu chaud, chaud comme la photo qu'il nous montre. Je reconnais la petite KAKA, elle fait partie de la maison, le sang de la veine tout ça, tout ça.. Alors bon savoir que j'allais devoir la capturer, cela me fait le même effet qu'une femme qui cache son attirail. Pourtant elle comprendrait que c'est le business. J'écoute le discours suivant de Zemo, bon je sais déjà mais bon il raconte bien et puis j'allais pouvoir les aider.
" Alors je peux même en dire un peu plus, on est de la même brigade de mercenaire, on vient du sister's Margaret.. Greasy pourra vous le confirmez, Greasy c'est mon pote mais vous devez surement le connaitre. Il m'a parlé d'elle et vous allez être surpris mais elle ne se fait pas payer en argent.. Non je vous vois venir petit pervers pas en nature non plus. Elle se fait payer en informations, informations sur quoi je sais pas.. ( bah ouais le MJ me l'a pas dis ) mais on la voit venir 2 ou 3 fois par semaine, un vrai tempérament de feu mais depuis 2 semaines personne n'a vu la pyro au bar"
Bon allez, il faut faire avancer l'intrigue parce que c'est mieux ainsi. Mieux l'intrigue se fait présente et plus vite l'action arriva et je sais pas si vous savez.. mais j'aime l'action !!
Oscar préférait intervenir à certains moments et laisser le reste du temps les autres déblatérer entre eux. Après l'échange entre le Baron et cet homme tout en armure, qui d'ailleurs n'avait pas bronché depuis tout à l'heure. Il restait là, sur sa chaise, à moitié en train de se balancer, les bras croisés et le regard plus ou moins fixé sur Zemo en attendant la suite des évènements, parfois il baladait son regard à droite et à gauche pour essayer de mieux comprendre l'agencement de cet hangar. Puis enfin les choses semblaient s'accélérer, le Baron prit la parole et leur expliqua qu'il n'avait aucune confiance en eux, normal, ce dit Oscar, mais que ceux qui avaient choisis les membres eux avaient confiance .. Une réflexion qui fit rire intérieurement le jeune homme, affichant un léger sourire en coin, ça ne devait pas être lui a la base, il ne faisait que dépanner un pote, mais les autres n'avaient pas besoins de le savoir. Après tout, que ce soit lui ou Dan, Oscar avait lui aussi rejoint très récemment le Sister Margaret's, de ce fait, il était quand même à sa place.
Quand Zemo dégaina son téléphone, pour une raison encore inconnu pour Oscar a ce moment, le garçon eut comme une très légère boule au ventre, comme un mauvais pressentiment, mais ne s'en soucia pas, pourtant ce signal devint important quelques minutes après quand il vit le visage de Kath affiché sur l'écran du téléphone. Merde .. C'est quoi cette blague ? Pourquoi tout un groupe de type louches voudrait s'en prendre à elle .. Puis la discussion qu'il avait eue avec elle il y a plusieurs mois, après son retour à New York, lui revint en tête. Toute cette histoire autour de son apparition soudaine cette nuit la, il n'avait jamais véritablement imaginer Kath en danger en réalité, vu ses pouvoirs, Oscar s'était toujours dit que la personne qui voudrait s'en prendre a elle serait bien idiot et vouloir surement finir en saucisse grillée. Visiblement il avait faux sur toute la ligne .. Pour changer.
Comme depuis le début de cette petite réunion de crapules, Oscar montrait le moins possible ses sentiments, depuis le départ il ne faisait que réellement réagir aux blagues et monologues du type en rouge à côté de lui. Il s'enfonça un peu plus dans sa chaise et eut un déglutit. Il écoutait attentivement toute les informations que l'autre Européen donnait aux trois autres, qu'elle devait être en vie et dans le meilleurs état possible, un état des lieux de ses pouvoirs aussi .. Bordel, qu'est-ce que je vais faire, ce disait Oscar. Il ne pouvait vraiment pas la livrer à des inconnus, même en vie, c'est son amie, il a confiance en elle tout comme il imagine qu'elle a confiance en lui et si il venait brisé ça, alors ... Jade Wave ne pouvait plus exister.
Cette fois-ci il ne fit aucuns commentaires, aucunes réflexions ou réactions à quoi que ce soit, malgré tout ce qu'avait pu dire ce type tout en lycra, il avait l'air bien plus implanté dans ce milieu et depuis longtemps aussi ... Alors Kath aussi fréquente le Sister Margaret's ? Si il l'avait su ... Il prit l'oreillette et l'observa un moment avant de prendre une longue inspiration ... Comme d'habitude alors ? Au filling .. Voir comment les choses vont évoluer et s' il doit se retrouver avec Kath face à ses trois types, alors il doit être prêt. Sortant de ses pensées, Oscar plaça l'oreillette sur son oreille gauche et fit à Zemo un signe de la tête, court et franc pour lui indiquer qu'il avait assimilé toutes les informations importantes pour cette mission.
Attendant une réaction des deux autres, Oscar, lui, décide de commencer à se préparer pour un éventuel affrontement. Fermant les yeux, il fit comme a son habitude le vide dans son esprit, tout devint noir autour de lui, il n'entendait que le souffle de son nez et laissa le Chi envahir son corps, complètement, sans retenus comme il le faisait depuis toujours. C'était une sensation très agréable, presque addictive, du point de vue des autres personnes dans la pièce, on pouvait voir sur les parties visible du corps d'Oscar de long trait d'une énergie verte traversé tout son corps, passant par les veines et autres.
Il rouvrit les yeux, prêt à tout. Qu'est-ce que le destin avait décidé pour lui cette fois-ci ?
Cette mission et cette couverture ne sont pas difficiles à mettre en place. Il s'agit d'une traque qui pourrait très bien t'arriver avec Hydra. Quoi qu'il en soit, lorsque tu finis par lui donner le mot de passe le Sokovien reçoit un message de la mystérieuse organisation. Le baron montre alors la photographie de la personne que vous devez capturer en évitant au maximum les blessures graves et la mort. Tu pouvais apercevoir en dessous de l'image le nom de la femme aux cheveux rouge. Kathleen Hope Hunter, une mutante qui a la particularité de maîtriser les flammes. De quoi se bruler les ailes si tu n'es pas assez concentré. Tu dois te l'avouer, tu n'es pas un spécialiste des affrontements faces aux porteurs du gène X, il va falloir que tu redoubles de vigilance dans cette situation. Faut-il que tu sabotes cette traque ? Négatif, il faut que tu rentres en contact un peu plus en profondeur avec cette organisation qui tire les ficelles. Cette Kathleen est sans aucun doute ton ticket d'entrée pour avoir des informations supplémentaires.
Les ordres du tueur d'agent de Hydra sont clairs, l'équipe doit être composée de tireurs et de combattants au corps à corps afin d'harceler la mutante. Apparemment lui briser des os est autorisés dans ce travail, selon le baron, par la douleur il souhaite affaiblir sa concentration. Un plan autant cruel que pragmatique. L'increvable en cagoule se permet même de rajouter des informations, disant qu'il connait cette Kathleen, elle travaille dans le même endroit que lui et se fait payer la plupart du temps en information. Intriguant, le cagoulé ne semble éprouver aucun remords à capturer une collègue à lui. Il semblerait que le dernier homme assis sur sa chaise n'a cette fois-ci aucun commentaire à faire, depuis qu'il a vu l'image de la cible. Il doit surement rester concentré sur la mission, tant mieux. De ton côté tu te contentes de prendre l'oreillette que te tend le Sokovien afin de l'intégrer à ton casque. Une communication commune est une bonne chose pour la coordination de la capture.
La mission ne sera pas facile, mais vous pouvez compter sans doute sur l’effet de surprise afin d’en finir avec la cible. Le baron avait enfilé un masque violet et l’homme en chemise hawaïenne semblait faire le vide dans son esprit. Tu pouvais même observer une aura verdâtre apparaitre très légèrement sur son corps, comme de l’eau qui déciderait de rejoindre un fleuve. L’homme cachait bien son jeu, est-ce qu’il s’agit d’un mutant lui aussi ? Ce n’est certainement pas le moment de se poser cette question. Tu attends alors la fin des instructions avant d’empoigner le bouclier qui était derrière ton dos. Tu n’avais plus l’arme à feu avec toi, mais tu avais observé en vidéo les techniques du héros de l’Amérique, Steve Rogers. Ce bouclier allait te permettre d’avoir certaines techniques de combats à distance, sans pour autant blesser la cible, mais plutôt en l’assommant. Sans un mot, tu tournes alors les talons pour chercher un endroit dans ce hangar qui te permettrait de te mettre à l’abri.
Les mots avaient leurs limites, il fallait maintenant laisser parler les actes. Le Sokovien, l’homme en rouge et le type à l’énergie verte pourraient très bien te demander d’attendre en te disant qu’ils n’avaient pas fini de préparer le plan. Le temps était compté, Kathleen Hope Hunter pouvait arriver d’une minute à l’autre.
Inquiet pour ma compagne, je ne parviens pas à me concentrer pleinement sur l'affaire.
Elle répondit rapidement à mon message, me disant qu'elle se trouvait en enfer, au fond du terrier et qu'elle ne souffrirait pas. Les deux derniers mots me serrent le coeur au point où je me sens cruellement mal. Je lui réponds rapidement : Ne reste pas là. Rentre chez moi. Dis moi où tu es, Oeznik va venir te chercher. Met toi à l'abri en attendant. Je range ensuite mon téléphone et écoute le fanfaron me dire qu'il connait la femme que nous devons attraper. Je lève un sourcil et l'écoute avec attention. Il m'expliqua qu'elle faisait payer ses services en informations, mais que cela faisait deux semaines qu'elle n'avait pas donné signe de vie. J'hoche la tête et lui réponds : Merci pour ces détails. Avez vous d'autres informations sur ses pouvoirs par exemple ? Je souhaiterais savoir si elle ne les contrôle qu'au corps à corps ou si elle peut le faire à distance également.
L'homme en tenue civile resta silencieux, et je trouve cela étrange. Il hocha simplement la tête mais je vois que quelque chose le tracasse. La connait elle aussi ? Je le regarde pendant quelques secondes, attendant une quelconque réaction de sa part. Il se contenta de fermer les yeux, et bientôt, son corps se mit à briller d'une sorte d'énergie verte qui l'envahit tout entier. Je fronce les sourcils, ne pouvant m'empêcher de le comparer aux mutants que les Héritiers chassent. Qui est ce type ? D'un autre côté, l'autre guignol en rouge en est surement un aussi. A croire que l'organisation a décidé de mettre de l'eau dans son vin et d'embaucher des mutants pour arriver à ses fins. Hélas, s'il faut en arriver là... Espérons juste que cela ne se retournera pas contre eux. Pour ma part, les mutants ne sont pas ma cible prioritaire. Tant que le SHIELD et les Avengers subsisteront en ce monde, je les tolérerais, en tant qu'outils utiles pour ma mission. Une seule sort du lot, bien entendu. Une seule qui a pris mon cœur et à qui je ne pourrais jamais faire de mal. Quel cruel dilemme. Je rêve d'un monde sans mutants, et voilà que je tombe amoureux de l'un d'eux.
Le troisième homme, celui en armure, tourna les talons pour chercher un endroit où se positionner dans le hangar. J'hoche simplement la tête, le laissant faire ce qu'il a à faire. Il a l'air d'être compétent, et ce n'est sans doute pas sa première mission de capture. Etrangement, des trois, il est celui qui me fait le plus froid dans le dos, mais une petite voix me souffle que je devrais lui faire confiance. Non. La confiance se mérite et, pour le moment, aucun d'eux ne va dans ce sens. Je me tourne alors vers les deux autres, ceux qui sont encore avec moi, et je leur dis : Faites en de même. Allez vous dissimuler dans le hangar, mais restez proche du centre. Je vais monter la garde au niveau de l'entrée principale. Quand elle sera là, soyez prêt à attaquer à mon signal. Je vais tirer la première balle. A vous ensuite d'entrer dans la danse.
Le garçon attendit les dernières instructions même si sincèrement il n'avait aucunes envie de les aider à faire du mal à Kath, mais il fallait garder la face pour l'instant, aussi tête brûlée soit t'il, Oscar était bien conscient que foncer dans le tas cette fois ne ferait que le pousser à grand coup de pieds dans le cul dans la tombe. L'armure sur pattes avait décidé de prendre les devants en allant se positionner et le Baron encouragea les deux autres à faire de même. Il se leva de sa chaise, remit en place sa chemise.
" Ça marche, je m'occupe de me mettre a l'étage, je pourrais, au cas ou, fondre sur la cible depuis les hauteurs comme ça. " Dit t'il alors qu'il s'avançait déjà vers ce qui était le premier étage de cette usine, c'était plus comme un long balcon faisant le tour de toute la pièce centrale, des caisses et autres vieux matériels d'usine était interposé la haut. Oscar s'abaisse un peu avant de sauter d'une hauteur de plusieurs mètres, se réceptionnant sans difficulté sur le béton qui formait le sol de cet étage. En arrivant il lâcha un léger soupir, maintenant .. Il fallait agir très rapidement et discrètement, il ne voulait pas que Kath se retrouve piégée et il attendrait pas qu'elle vienne jusqu'ici.
Se baladant un peu a l'étage, il avait l'avantage d'être complètement dans l'ombre. Il déposa sur l'une des caisses son oreillette et une fois bien sûr d'être caché, il sortit rapidement et sans faire de bruit son téléphone, cherchant et scrollant frénétiquement avec son doigt sur l'écran, le numéro de Kath. Même si les choses devaient très mal se passer, au moins il aurait prévenu son amie du potentiel danger. Il n'était au courant de rien, ne savait pas dans quoi Kath baignait, mais peu importe. Si Oscar voulait changer sa façon de punir les criminels, il n'était pas arriver au point de trahir ses proches contre de l'argent, faut pas déconner, c'était t'il dit. Une fois trouvé, il tapota très rapidement pour lui envoyer un sms.
●●●○○ 4G
4:20PM
92%
Kath (Starfire)
Kath je sais pas ce qu'il se passe, mais si ta décidée de rejoindre une vieille usine ce soir, ne le fait pas !! Compliqué de communiquer pour l'instant, je te recontacte plus tard pour êtres sur que tout va bien.
Message
Une fois fait, Oscar ne perdit pas une seconde et éteignit son téléphone pour enfin le remettre dans sa poche. Il reprit enfin sa " patrouille " et en profita pour reprendre et remettre en place son oreillette. Si la situation était délicate, il gardait tout de même son calme, faisant des aller retour à l'étage et observant presque exclusivement le centre de la pièce en dessous de lui, essayant par la même occasion de bien identifier la position de ses " collègues ".
28 septembre après la tombée de la nuit. Usine désaffectée non loin de la caserne des pompier 51
Dans le silence de ses lieux, les mercenaires se mêlent aux ombres, disparaissant à la vue de tous et de personne.
Ils attendent, sans le moindre bruit, leur proie dont on leur a appris l’arrivée. Il serait dommage qu’ils ne soient trop bruyants et fassent peur à leur gibier si convoité, gibier qui les a ressemblé tous les 4 dans ce lieu, tous les 4 pour accomplir une seule mission : celle de le capturer, vivant, sans marque, ou en tout cas, le moins possible.
Les minutes sont longues, le temps semble s’étirer. Ils entendent des bruits au dehors, étouffés par la distance.
Ils entendent la routine de Brooklyn se faire, des voitures aux exclamations de petits groupes passant non loin du fameux entrepôt.
Le temps passe, aucune indication de plus ne leur parvient, personne ne reçoit le moindre appel, ni le moindre message, à croire que le réseau était coupé dans cette zone.
Quand enfin, pour les plus attentifs ou ceux avantagés, on entend une présence presque feutrée sur le toit en béton. Si celle-ci se veut discrète, son pas est très léger. Cependant, dans le silence de l’entrepôt, on peut quand même la percevoir. Une personne approche, une personne arrive. Est-ce enfin l’heure …?
Le ninjutsu ou l'art de se dissimuler à la vue de tous. Les ninjas étaient des guerriers de l'ombre durant le Japon féodale. Leurs particularités étaient d'être en avance sur leur temps et même aujourd'hui beaucoup de réseaux d'espionnages s'inspirent de ces assassins légendaires. Il n'est donc pas étonnant que tu souhaites étudier certaines de leurs techniques et en apprendre un peu plus sur eux. Cependant, tes techniques de dissimulations étaient un peu rouillées. En effet, le fait de mémoriser les capacités physiques et martiales de tes adversaires pouvait te prendre de la place dans ta mémoire. Cela dit, ce sera cette fois-ci acceptable pour cette soirée. Tu es accroupi dans l'ombre du hangar et tu tentes de faire le moins de bruit possible. Tu avais vaguement entendu Zemo qui terminait de donner les consignes, mais tu dois retenir qu'une seule chose. C'est lui qui donnera le top départ de l'assaut envers la mutante. À croire qu'il commençait à prendre gout de diriger cette équipe.
Tu aperçois l'homme à l'énergie verte se positionner plus en hauteur, avec un saut qui demande une certaine prouesse physique. L'homme est athlétique et disparait alors de ta vue, tant mieux si tu ne peux pas le voir c'est qu'il est bien dissimulé. Il faut de la précision pour cette mission, en même temps instaurer ton double jeu de devenir ce mercenaire sans état d'âme, mais également d'offrir le maximum d'informations à l'octopode. Au risque de se répéter, il allait falloir faire attention au pouvoir de Hunter, la pyrokinésie… Par réflexe ta main vient se poser discrètement sur ton casque, en effet derrière ce masque il y avait ces cicatrices de brûlures qui marquent une empreinte de ton passé. Que cela te sert de leçon, à force de jouer avec le feu l'on finit par se bruler. C'est la phrase que l'on dit le plus souvent à un enfant inconscient du danger. L'avantage avec toi c'est que tu connais cette douleur de frire sous la chaleur et de garder une trace à jamais de ces flammes dévorantes.
Il se met alors à planer un long moment de silence, le seul bruit que tu pouvais entendre était celui de la vie de New-York qui était à l'extérieur de ce hangar. C'était dans ce genre de moment où tu étais avec toi-même. Tu gardes tes sens en éveil et tu fais attention au moindre bruit et au moindre indice d'une présence féminine. Tu ne sais pas où s'est caché la cagoule rouge qui se réclame être immortel. Tu espères simplement qu'il ne va pas tout gâcher avec ses élucubrations. Le temps commence à devenir légèrement long. Est-ce que les informateurs se seraient trompés sur la destination de la mutante ? Soudain quelque chose te fait dire le contraire. C'est léger, extrêmement léger, mais des bruits de pas se font entendre sur le toit. Est-ce que tes « collègues mercenaires » l'on perçu également ? Rien n'est moins sûr. En tout cas il faut espérer que ce ne soit pas un animal comme un petit moineau par exemple.
Tu n'as pas à agir en premiers, les instructions du baron son clairs. C'est à lui de faire le premier pas. Cela te fait mal de l'admettre, mais aller contre ses ordres rendraient la tâche pénible pour tout le groupe. Tes intérêts ne sont pas de saborder cette opération, mais plutôt de continuer à savoir qui est cette Kathleen et pourquoi elle est aussi importante aux yeux de l'organisation qui souhaite sa capture. Tu souhaites rentrer un peu plus en contact avec cette organisation et la mutante flamboyante va sans aucun doute t'y aider à parvenir à tes fins.
Sometimes, I wake up by the door That heart you caught must be waiting for you Even now when we're already over I can't help myself from looking for you
28 septembre après la tombée de la nuit. Usine désaffectée non loin de la caserne des pompier 51
Je cours.
Comme souvent ces derniers temps, je cours à travers les rues de la Grande Pomme, depuis que j’ai revu ce symbole qui hante mes cauchemars. Je l’avais dit, je l’avais dit à tant de personnes, à Jean, à Papy Roulette, à Oscar,, à Samuel, même au Doc Chelou qu’ils reviendraient et les voilà. Je l’avais dit, et j’avais raison. Même si j’aurais tant voulu pour une fois avoir tort. Dès la première fois où j’ai vu l’un de leur symbole, de leur tags sur les murs, j’ai disparu. Plus un mot à quiconque … personne ne devait savoir où je me trouvais, ni où j’allais. Même le squat, je le désertais. Une ou deux personnes connaissaient son existence, je ne voulais pas prendre ce risque, pour moi et surtout pour eux. Je me suis promis que plus personne ne mourrait, et je m’y tiendrais … Quoiqu’il arrive.
Mais ce soir, j’ai vu un message auquel je ne m’attendais pas. Un message de Samuel. Il n’a comme les autres pas eu de nouvelles de ma part depuis des semaines et n’a pas tenté de me contacter depuis mais là, ce soir, il l’a fait, et surtout il m’a donné rendez-vous. Il ne l’aurait pas fait si ce n’était pas important. Il ne l’aurait pas fait sans raison. Et depuis, pas de réponse. J’ai un doute, un doute certain mais il est hors de question qu’il lui arrive malheur. Alors je prends le risque, sans imaginer à quel point il peut être grand.
J’arrive par le toit, de nuit, toute de noir, avec un haut à capuche et un pantacourt de runneuse. Sur le dos, juste une sorte de pochette-bandoulière dans lequel j’ai glissé mon téléphone et deux trois affaires, rien de plus. Je reste là, accroupie, attendant quelques instants de voir s’il se passera quelques choses. Aucun bruit, rien. Qu’est-ce qu’il peut bien faire là dedans … mon cœur commence à battre dans ma poitrine. Je ne peux le nier, j’ai peur, je ne suis pas rassurée. Doucement, je retire ma capuche, observant les alentours. Il fait sombre, il fait nuit. Il y a … quelque chose dans l’air qui ne me plait pas. Mais c’est ainsi depuis plus d’un mois. Je deviens parano, je suis même pire qu’avec.
Je vais jusqu’à une ouverture dans le toit, et j’observe à l’intérieur. Pas d’électricité visiblement et surtout pas âme qui vit. Enfin en tout cas, c’est ce dont j’ai l’impression. J’ai bien envie de créer une petite boule de feu pour éclairer les ténèbres mais pas tout de suite. Se faire repérer dans un tel silence, c’est idiot. Avec souplesse, je me laisse descendre sur une plateforme qui devait être l’étage du dessous autrement mais qui n’a à l’heure actuellement plus de bord. Mon atterrissage même si souple encore une fois fait du bruit, plus que je n’en aurais voulu. Dans un tel lieu, les échos sont si puissants, si forts. Je reste debout sur la plateforme, nerveuse. Mes doigts me démangent et de petites étincelles s’en échappent par instant. J’ai envie d’appeler Samuel mais je n’oses pas. Et si c’était un piège. Mais s’il a besoin d’aide ?
Je me suis laissé tomber en avant et me suis rattrapé plus bas à une poutre transversale dans un saut très souple, puis encore une fois, jusqu’à atteindre le sol sur lequel je suis arrivée dans un nuage de poussière dans un bruit sourd. Il fait sombre à l’intérieur. J’observe autour de moi, et lance un nom :
-Samuel ?
Le son de ma voix résonne, à m’en faire presque sursauter. Une gerbe de flammèche naît de mes doigts pour mourir au sol. Sol que je regarde. Sol que je vois … des traces de pas. Trop de pas…
Peut-être aurais-je dû regarder mon téléphone plus tôt.
Mais je reste patient. Tapi dans l'ombre, j'observe les alentours. Notre cible ne doit pas être blessée, ou sinon le moins possible. Cela signifie que je ne devrais pas la toucher si je lui tire dessus. Je devrais pouvoir détourner son attention, et offrir à mes hommes une fenêtre suffisamment propice pour qu'ils puissent passer à l'action. Je sens mon téléphone vibrer dans ma poche, signe que ma compagne me réponds, mais je décide de ne pas le sortir, du moins pas tout de suite. Le silence se doit d'être absolu, si je réponds à Azilys maintenant, je risque de gâcher toute l'opération. Les Héritiers comptent sur moi, il est temps que je fasse mes preuves. Si j'échoue, je risque gros, je le sais. Les Héritiers ne savent pas encore que j'aime une mutante, ils ne savent pas encore que je donnerais ma vie pour elle. C'est pour cela que je dois me montrer irréprochable, afin d'éviter tout soupçon.
Bientôt, des bruits de pas discrets se font entendre. Mais, à ma plus grande surprise, ils ne viennent pas de l'entrée, mais bel et bien du toit de l'entrepôt. Je lève les yeux, écoutant sans bouger ces bruits qui se rapprochent de plus en plus. Dans la pénombre, j'aperçois bientôt une ombre. Une ombre qui s'infiltre par une des ouvertures du plafond pour se glisser sur la plateforme. Elle n'est qu'à quelques pas de moi, au dessus de ma tête, mais je reste totalement immobile, me retenant presque de respirer. Elle est méfiante, je la vois écouter elle aussi le moindre bruit, observer les alentours. Elle reste sur ses gardes, sentant visiblement le danger. Je tire mon chapeau à mes compagnons, eux aussi sont aussi discret qu'une araignée.
La voilà à présent qui descend jusqu'au sol, atterrissant dans un nuage de poussière. Elle est leste, agile. Ce ne sera pas facile de l'arrêter. Sa voix perce le silence et ses flammes s'illuminent dans la pénombre, alors qu'elle appelle visiblement son ami et qu'elle cherche à s'éclairer un peu. Je la vois alors baisser la tête et se figer. Elle a remarqué nos traces de pas. C'est le moment, il faut agir. Sans dire un mot, je lève mon arme et tire. La balle frôle son bras, arrachant le tissu mais ne cause visiblement pas plus de dommages. C'était volontaire, j'ai raté mon tir afin de lancer le signal, et surtout pour la divertir le temps que mes compagnons lui tombent dessus.
Sans un mot, j'ajuste ma cagoule et m'élance vers elle, arme au poing, prêt à la neutraliser. Ses flammes ne m'effraient pas, mais mon instinct me souffle de rester à distance.
L'attente fut interminable, toujours au premier étage surplombant ce rez de chaussé au sol fait de béton, Oscar restait dans les ombres à écouter le moindre bruit, ressentir une présence autre que les trois autres gars, mais surtout, Oscar réfléchissait à comment lui et Kath allaient sortirent de cette sale situation. Il restait le plus serein possible, assis en tailleur dans la zone d'ombre qu'il avait choisi, il n'entendait que le bruit des battements de son cœur, attendant. Puis après plusieurs longues minutes, Oscar ouvrit les yeux, il avait ressentit un Chi .. Un Chi qu'il reconnaissait bien, Kath.
Il se releva doucement, sans faire un bruit et s'approcha un peu plus du bord de l'étage, toujours caché par la pénombre ambiante du lieu. Ses yeux suivirent le parcours de la jeune mutante, du toit jusqu'à la pièce centrale. Il ne connaissait pas autant Kath que d'autres, c'est vrai, mais bordel .. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien venir foutre dans un piège comme celui-ci, a côtoyer ce genre de milieux, ça finit toujours par vous retomber sur le coin de la gueule. Il l'entendit appeler un certain Samuel avant de commencer à utiliser ses pouvoirs pour éclairer autour d'elle et à ce moment .. Tout allait très vite.
Le Baron donne le feu vert en tirant en l'air, Oscar prit une dernière longue inspiration et sauta jusqu'au sol, aussi prêt que possible de Kath. Il voulait qu'elle le voit dès que possible, qu'elle comprenne que c'était lui .. Pas vraiment envie de finir en saucisse grillée par accident. Il resta là quelques instants, cherchant le regard de la jeune mutante et lui faisant comprendre qu'il n'allait pas l'attaquer. Profitant de ce petit moment de confusion, alors que les autres allaient sûrement foncer sur Kath, Oscar vint au contact de Zemo, en courant il donna un coup de pied retourné, rapide et sec pour tenter de le désarmer .. Pas sur que ça leur donne beaucoup de temps en plus pour se tirer d'ici, les deux autres n'allaient pas tarder à comprendre ce qui se passe.
Face au Baron Zemo, les poings serrés, son Chi parcourant tout son corps, il criât à Kath. " Kath, barre toi d'ici, vite ! C'est sales types veulent te capturer ! " Il ne se retenait pas de crier, c'était trop tard maintenant de toute façon. Il n'avait pas voulu jouer ce rôle de kidnappeur plus longtemps et surtout pas contre une amie. Il lançait des regards à droite et à gauche pour tenter de voir où étaient les deux autres mercenaires, à l'affût .. Il allait en baver, il en était bien conscient, mais peu importe .. C'était un peu sa raison de vivre après tout.
" Vous la toucherez pas. " Dit t'il d'un ton sec et menaçant alors qu'il tournait son regard, remplit de colère, vers le Baron.