Description des lieux

Description des lieux

Kamar-Taj, signifiant la Maison de la Sagesse, se trouve au sein du Katmandou, la capitale politique et religieuse du Népal. Populaire auprès des touristes occidentaux depuis les années 60, la ville s'élève à 1 350 mètres d'altitude, est au confluent de deux rivières et est entourée d'une couronne de contreforts himalayens avec des montagnes de 3 000 mètres au maximum. La vallée de Katmandou, comme est nommée la zone, est peuplée d'environ 1,5 million d'habitants.



Construit il y a un millénaire, Kamar-Taj fait partis des plus vieux bâtiments de Katmandou. Cependant, des histoires disent que des magiciens se trouveraient ici depuis le VIe siècle, voire encore avant. C’est un lieu pour les sorciers et les sorcières désirant s’entrainer et apprendre à contrôler leurs pouvoirs. Les gens qui y arrivent sont souvent brisés ou blessés, physiquement et psychologiquement. Lorsqu’ils sont guéris, ils se voient offrir le choix entre rejoindre les Maîtres des Arts Mystiques ou retourner à leurs vies passées. Dans le second cas, ils doivent garder le secret sur l’existence de l’ordre mais peuvent envoyer de nouvelles personnes dans le besoin jusqu’à Kamar-Taj.



Digne des plus grands palais bouddhistes et hindouistes de Katmandou, Kamar-Taj surplombe la ville et fait la taille d’un quartier. Contrairement aux autres monuments, il semble épargné par les dégâts des réguliers séismes et de la pollution. Les blocs d’habitation qui l’environnent rendent l’accès au bâtiment difficile, les étrangers devant s’y retrouver dans un labyrinthe de rues et d’impasses où déambulent des locaux scrutateurs. Les touristes étant responsables de presque la moitié des revenus du pays, ils sont l’objet de beaucoup d’attention de la part des vendeurs dont les échoppes se trouvent entre les colonnades ou directement dans les rues. Le pays étant l’un des plus pauvres du monde, la criminalité y est forte et vise également en priorité les étrangers. Elle se concentre beaucoup sur du racket de rue.

Les salles communes

Construit selon l’architecture traditionnelle népalaise, Kamar-Taj est principalement construit en bois et en mosaïques. Ses plafonds sont parcourus de puits de lumière et soutenus de colonnes délimitant les espaces de vie commune. Les couloirs se situent sur les parois du bâtiment et laisse filtrer la lumière extérieure tout en préservant de la chaleur. Sans forcément de porte, ils donnent sur des salons au mobilier bas et spartiate : bancs, chaises et tables basses. S’ils sont tous rustiques, ils s’accompagnent également d’équipements plus modernes comme des ordinateurs et des téléphones. Il y a même le wifi, avec pour mot-de-passe "Shamballa". Lorsque les cours sont donnés dans ces pièces ou que les Maîtres des Arts Mystiques s’y rassemblent pour discuter, elles s’animent et s’emplissent de gens comme d’objets du quotidien qui peuvent facilement jurer avec leur aspect historique. Chaque pièce peut aisément accueillir une trentaine de personnes.



Il y a entre cent et cent-cinquante personnes vivant à Kamar-Taj. Celles-ci sont généralement habillées de tuniques et de robes colorées représentants leur rang au sein des Maîtres des Arts Mystiques. Les Novices, les plus nombreux, sont porteurs de robes blanches. Ils vivent et s’entrainent ici afin de maitriser les bases de la canalisation magique, possiblement dans le but de guérir leurs blessures physiques ou psychologiques. Les Apprentis ont des robes cramoisies. S’étant engagés sur la voie des Maîtres des Arts Mystiques, ils sont sous la tutelle d’un ou plusieurs membres de l’ordre et s’entrainent à canaliser les énergies magiques sous forme de sortilèges. Enfin, les Disciples personnalisent leurs robes et tuniques comme il leur sied. Ils sont les réels Maîtres des Arts Mystiques et contribuent à former les autres voire à protéger Kamar-Taj et les trois Sanctum. Ils continuent à étudier la magie en indépendant et peuvent apporter de nouvelles connaissances selon leurs découvertes. Aucune connaissance n’est interdite à Kamar-Taj mais l’utilisation de certains sortilèges et de certaines magies le sont.

La Bibliothèque

Pour beaucoup, la Bibliothèque est l’endroit le plus important de Kamar-Taj. Il s’agit du second mais c’est effectivement l’un des lieux de savoir les plus importants au monde – si ce n’est le plus important, après la Bibliothèque Perdue de Cagliostro. Sous la responsabilité d’un Bibliothécaire qui conseille et consigne chaque lecteur sur chaque lecture, elle contient une partie d’ouvrages en libres accès pour les Apprentis et les Disciples ainsi qu’une partie d’ouvrages protégés, nécessitant l’accord du Bibliothécaire voire du Sorcier Suprême pour une sélection d’écrits dangereux. Il est possible d’étudier sur place, y compris en y amenant son ordinateur portable, ou d’emprunter les livres pour les consulter dans l’enceinte de Kamar-Taj. Pour des raisons de sécurité, les ouvrages ne quittent pas les lieux sans autorisation, n’ont pas le droit d’être dupliqué ni photographiés et les Novices n’y ont pas accès.

Parmi les ouvrages les plus importants en libre accès se trouvent les suivants :
Le Livre du Soleil Invisible, qui traite de la Magie Eldritch et de la capacité à canaliser l’énergie lumineuse environnante à travers son corps. Il s’agit de l’ouvrage le plus consulté de la bibliothèque.
Le Livre des Esperitz, aussi appelé Livre des Esprits, qui traite de l’invocation des esprits et de la Magie Astrale.
Le Livre d’Yggdrasil, qui a été rédigé par les Asgardiens et parle de l’Histoire des Neuf Royaumes telle que réécrite par Odin. Il contient des informations sur le Panthéon Asgardien et il s’agit du seul ouvrage traitant des Pierres d’Infinité.
Le Livre des Ombres, qui recueille les textes religieux et magiques de la Wicca et vise à canaliser l’énergie naturelle et sexuelle pour influencer la nature et le corps.
Le Livre des Morts, aussi appelé Livre de l’Arrivée des Jours ou Livre de l’Emergence dans la Lumière, qui recueille des textes religieux et magiques liés au Panthéon Egyptien.
Le Lemegeton Clavicula Salomonis, aussi appelé Petite Clé de Salomon, qui compile et refont cinq textes formant un traité de magie rituelle d’invocation.
Le Livre des Noms Morts, aussi appelé Necronomicon, qui recueille des textes magiques reliant les religions païennes depuis l’Egyptienne et la Babylonienne jusqu’à la Wicca dans une volonté de combattre les Abominations Eldritch et les "Grands Anciens". Il parle de Projection Astrale, d’Evocation et d’Invocation, dans une quête de connaissances et de patronage par des entités divines.
Le Livre sur les Célestes, écrit par le Docteur Strange suite à la Guerre d’Infinité et traitant de la menace des êtres cosmiques nommés Célestes. Il est encore en cours d’écriture et la première version contient un langage fleurit d’agacement.

Pour les ouvrages les plus importants en accès restreint se trouvent les suivants :
Le Livre de Cagliostro, qui traite de la Dimension Noire et de la menace posée par Dormammu. La Magie Noire est interdite, même si la Sorcière Suprême précédente l’utilisait en secret.

Les toits

Accessibles par deux grandes tours, les toits de Kamar-Taj se répartissent en deux catégories. Certains, de tuiles et de panneaux solaires, sont tout ce qu’il y a de plus normaux. Les autres, au nombre de quatre, sont plats et striés de petits canaux d’évacuation au sein de leurs pavés. Ceux-ci amènent les eaux de pluie dans des bassins peu profond qui permettent de garder une atmosphère fraiche et, au besoin, peuvent être vidés pour acheminer l’eau récoltée à l’intérieur des bâtiments.



Accessibles par les deux grandes tours, ils servent à accueillir les Maîtres des Arts Mystiques s’exerçant à la canalisation magique. Sous la supervision des Disciples, Novices et Apprentis s’entrainent ensemble pour apprendre l’harmonie avec eux-mêmes, avec les autres et avec leur environnement. A ses cours collectifs peuvent s’ajouter des sessions plus privées à la discrétion des Disciples, qu’elles leur soient destinées ou qu’elles leur permettent d’entrainer leurs Apprentis aux arts mystiques comme martiaux. Pour les entrainements les plus chargés en magie et en action, cependant, les Maîtres des Arts Mystiques sont remerciés d’utiliser la Dimension Miroir afin de ne pas endommager les lieux.

Les chambres

Les chambres atteignent le summum de l’aspect spartiate de Kamar-Taj. Si elles sont individuelles, elles sont petites et ont pour seul mobilier un lit bas, une armoire et une fenêtre. Plus proches de cellules que de chambres à coucher, elles ne sont pas destinées à d’autres fins que le repos ; même si certains, encouragés par le Docteur Strange, utilisent leurs projections astrales pour apprendre durant leur sommeil. Chaque chambre est privée mais aucune de celles attribuées à des gens de passage, Novices notamment, ne peut être fermée à clé. Celles des Maîtres des Arts Mystiques domiciliés à Kamar-Taj peuvent l’être mais personne ne les verrouille jamais, ayant confiance dans l’absence de voleur parmi eux comme conscience qu’une bonne partie de leurs homologues peut faire preuve de télékinésie et se téléporter.

Les cours

Kamar-Taj possède trois cours intérieures et deux mitoyennes des bâtiments voisins. Parmi les premières, la Cour de l’Equilibre entoure un arbre millénaire et sert de lieu de repos et de méditation dans un silence généralement monacal… lorsqu’il n’est pas perturbé par les entrainements se déroulant sur les toits qui l’entourent. La Cour du Centre, elle, est plus propice à la discussion et prend la forme d’un jardin sculpté. La dernière cour, plus grande que les deux autres réunies, est un potager où sont cultivés les fruits et les légumes consommés à Kamar-Taj. Les Novices sont souvent affectés à ces tâches ingrates sous la supervision des Disciples, cependant beaucoup d’Apprentis comprennent l’intérêt et continuent de travailler la terre. Une fois passé Disciples, généralement, ils supervisent.

Le Sanctum Narthex

Cœur magique de Kamar-Taj voir du monde, le Sanctum Narthez est lié aux Sanctum de Hong Kong, de Londres et des New York par des portes de téléportation. En son cœur se trouvait autrefois l’Œil d’Agamotto sur son piédestal. Le Sanctum est surplombé de l’Orbe d’Agamotto, une Relique représentant la Terre et s’illuminant de la magie qui s’y trouve ; qu’il s’agisse des courants naturels, des nexus dimensionnels ou des sortilèges lancés par des individus. C’est avec lui que les Maîtres des Arts Mystiques peuvent surveiller les utilisations des énergies magiques et intervenir au besoin, des observateurs étant présents dans cette pièce vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept. Leur rôle est de signaler toute amplification anormale et, s’ils peuvent utiliser formes astrales comme Anneaux de Téléportation pour observer les anomalies qu’ils détectent, ils la signalent au Sorcier Suprême qui se charge d’intervenir. En cas d’indisponibilité, ils contactent des Disciples reconnus comme Wong ou les gardiens des Sanctum.